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Vidéo : l’Ambassadeur d’Israël Daniel Shek adresse ses voeux pour la nouvelle année 5771 à la communauté juive et aux internautes

A l’occasion de la nouvelle année, l’Ambassadeur s’adresse aux internautes et « souhaite que l’année prochaine, la paix fasse partie des bilans et non des perspectives« 

Le service d’information

Jérusalem espère au mieux la paix, au moins la coopération

Yuli Edelstein, ministre israélien de l’information et de la diaspora

Yuli Edelstein, ministre israélien de l'information et de la diaspora

Depuis sa nomination il y a un an, le gouvernement israélien a fait connaître sa position en faveur du processus de paix avec les Palestiniens : ouvrir des pourparlers, sans conditions préalables. Malheureusement, depuis, les Palestiniens n’ont cessé d’y mettre des conditions.

Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, s’est exprimé dans son discours à l’université de Bar-Ilan sur le processus de paix et a accepté le principe de deux Etats pour deux peuples. Le premier ministre est allé plus loin encore en annonçant un gel de la construction en Judée-Samarie en signe de confiance. Il en a payé le prix politique au sein de son gouvernement.

On peut dire que les dix mois passés depuis la déclaration du gel de la construction ont été perdus. On considère que la partie palestinienne a eu intérêt à faire traîner en longueur le moment de l’ouverture des négociations directes durant la période de gel, afin de générer plus de pression sur Israël. Selon moi, il n’est pas logique d’exiger des Israéliens ou des Palestiniens qu’ils arrêtent de construire, car personne ne sait où seront les futures frontières entre les deux pays.

Je suis heureux que les négociations se soient ouvertes sans conditions préalables. La principale question des négociations est quelle en sera la dynamique ? Et je prie pour qu’elles aboutissent à une solution. Cependant, il est important de comprendre que même pour parvenir à une solution à tous les problèmes à court terme, il est capital qu’ensemble nous progressions sur les sujets qui comptent pour nos deux peuples, telle que la coopération économique.

Comme en témoignent les données économiques, les villes palestiniennes qui étaient autrefois le symbole du terrorisme, telles que Jénine et Naplouse, ont subi d’impressionnantes métamorphoses. Des restaurants, des cinémas, des centres commerciaux fleurissent dans ces villes. (Le taux de croissance de l’économie palestinienne atteint presque 10 % par an.)

Au-delà, il existe d’autres domaines où la coopération entre les deux parties est essentielle : l’environnement et le maintien des ressources en eau. Ceux qui connaissent la réalité ici savent que nous partageons de faibles ressources. Avec ou sans accords, si les deux parties ne prêtent pas une attention particulière à nos ressources en eau, elles en subiront les conséquences.

Il y a un désir sincère de régler tous les problèmes entre nous, mais nous devons être réalistes : savoir nous occuper des problèmes les plus urgents. Même en l’absence d’accords, il est probable que les conditions à une solution complète ne soient pas encore réunies mais j’espère que cela n’affectera pas la dynamique des discussions.

Nous savons que, pour aboutir à la fin du conflit, il faudra des compromis des deux côtés, et c’est exactement pour cette raison que l’accord final, une fois signé, mettra un terme à toutes les revendications.

Pour nous, la situation de fin du conflit est la reconnaissance palestinienne du droit à l’existence de l’Etat d’Israël. Hélas, jusqu’à présent, aucun des représentants palestiniens ne s’est prononcé sur la reconnaissance de notre droit à un Etat juif au Moyen-Orient. Tout ce à quoi nous avons eu droit est la reconnaissance qu’Israël existe bien sur la carte. Ce qui ne correspond en rien à la reconnaissance du droit d’Israël à exister.

Un des aspects essentiels du dernier accord global réside en un dispositif de sécurité solide. Celui qui prétend que la meilleure garantie de sécurité, c’est la paix, se méprend. Rappelez-vous de l’histoire pas si lointaine du Moyen-Orient : Israël et l’Iran avaient d’excellentes relations à la fin des années 1970.

Mais en raison de changements internes et de la prise de pouvoir par les Gardiens de la révolution, la situation a changé. Le nouveau régime appelle à rayer Israël de la carte et à développer une arme nucléaire qui constitue une menace pour le monde entier. L’Iran se trouve à des milliers de kilomètres d’Israël, alors que les Palestiniens sont nos voisins immédiats – d’où la nécessité d’avoir des garanties sur les mesures de sécurité.

Une dernière question sur laquelle aucune des parties n’a encore de réponse : la bande de Gaza. Supposons qu’Israël et l’Autorité palestinienne arrivent au meilleur compromis possible. Quel sens pour les Gazaouis ? Arriverons-nous à une situation dans laquelle il y aura trois Etats pour deux peuples ? Quand nos partenaires palestiniens nous disent : « Ne vous inquiétez pas, on s’en occupe », cela ne me rassure pas. Nous avons déjà entendu cette même réponse et nous avons pourtant vu la situation se détériorer.

Je fais confiance. Je suis persuadé que Benyamin Nétanyahou participe aux négociations avec beaucoup de volonté et de fortes motivations. J’ai espoir que dans l’autre camp existent aussi la même volonté et la même motivation à conduire ces discussions. A mon avis, il existe trois possibilités.

La première, un accord de paix qui comprendrait des réponses à toutes les questions importantes. Mais, si les deux parties ne parvenaient pas à s’entendre, une autre solution pourrait être envisagée. Dans ce cas, les discussions devraient se concentrer sur la coopération entre les deux parties, dans les domaines majeurs qui concernent notre avenir commun.

La dernière possibilité serait la pire de toutes : une confrontation militaire en raison de l’échec des négociations. Mais je crois que personne ne souhaite cette solution. Les deux peuples et leurs dirigeants ont la responsabilité de faire en sorte que la dernière option soit une « non-option ».

 Source : lemonde.fr

Conférence de presse conjointe du Président Obama et du Premier ministre Netanyahu, Washington, D.C. -1er septembre 2010

Transcription :

Président Obama : Bonjour à tous. Le Premier ministre Netanyahu et moi-même venont d’avoir une discussion très productive au sujet de nos efforts communs pour faire avancer la cause de la paix entre Israéliens et Palestiniens et dans tout le Moyen-Orient.
J’en dirai plus sur les réunions du jour, non seulement avec le Premier ministre Netanyahu, mais aussi avec les autres participants aux pourparlers ici dans la roseraie cet après-midi. Mais je voulais précisément prendre le temps de parler aux peuples d’Israël et de la région du massacre insensé qui a eu lieu hier, près d’Hébron.

Il y a des extrémistes et des partisans du refus qui, plutôt que de rechercher la paix, vont chercher la destruction. Et la tragédie que nous avons vu hier dans laquelle des gens ont été abattus sur une route par des terroristes qui cherchent délibérément à saper ces négociations est un exemple de ce que nous combattons. Mais je veux que chacun soit très clair: Les Etats-Unis vont être inébranlables dans leur appui à la sécurité d’Israël et nous allons faire reculer ce genre d’actes terroristes.

Et le message qui devrait être entendu par le Hamas et tous ceux  qui s’attribuent le mérite de ces actes de haine est que cela ne nous empêchera non seulement pas d’assurer la sécurité d’Israël mais aussi de garantir une paix durable dans laquelle les gens de la région pourront suivre une autre trajectoire.

Je tiens également à exprimer les sincères condoléances du peuple américain aux familles de ceux qui ont été abattus. Et je tiens à remercier le Premier ministre Netanyahu, au cours d’une période très difficile pour son pays, d’être toujours si attaché à la cause de la paix alors qu’il est ici avec nous aujourd’hui.

Premier ministre Benyamin Nétanyahou: Je vous remercie, Monsieur le Président, d’exprimer ce que je pense être le sentiment des honnêtes gens partout, face à cette sauvagerie et cette brutalité.

Quatre personnes innocentes ont été abattues et il y a aujourd’hui sept orphelins de plus à cause de gens qui n’ont aucun respect pour la vie humaine, piétinent les droits de l’homme dans la poussière et massacrent ceux auxquels ils s’opposent.

Je pense que la déclaration du Président est une expression de notre volonté de lutter contre cette terreur. Et les discussions que nous avons eues ont été, en effet, ouvertes, productives, sérieuses dans la quête de la paix et ont également porté sur la nécessité d’obtenir des règlements de sécurité qui sont en mesure de faire reculer ce type de terrorisme et d’autres menaces à la sécurité d’Israël. C’est un élément fondamental, une fondation importante de la paix que nous cherchons et à laquelle nous travaillons. Et j’apprécie, Monsieur le Président, vos efforts pour faire avancer cette paix pour nous et pour nos voisins, pour notre région, et je pense que nous pouvons le dire : pour le monde.

Merci.

Président Obama : Je vous remercie. Et laissez-moi vous dire que je vais rencontrer le président Abbas cet après-midi. Il a également  condamné cette attaque scandaleuse. J’ai la plus grande confiance en lui et sa croyance en une solution à deux Etats dans lesquels le peuple d’Israël et les Palestiniens vivraient côte à côte dans la paix et la sécurité. Et je lui suis également reconnaissant pour sa présence ici aujourd’hui.

Nous avons beaucoup de travail à faire. Il y’en aura  qui vont faire tout leur possible pour porter atteinte à ces pourparlers, mais nous allons rester forts.

Donc,  je suis très reconnaissant au Premier ministre Netanyahu et au président Abbas, ainsi qu’au président Moubarak et au roi Abdallah de Jordanie pour leur participation. J’aurai une plus longue discussion à ce sujet cet après-midi après mes réunions bilatérales.

Merci