Archives de Tag: paix

Noël à Jérusalem…

Nazareth qui semble en général endormie reprend vie chaque année avec l’arrivée des  pèlerins. Noël est plus visible à Jérusalem que dans tout autre endroit en Israël. Bien que les rues ne soient guère ornées de guirlandes dans la ville, la présence de la fête se fait fortement sentir à Jérusalem, avec les natifs catholiques et protestants de Jérusalem et les foules de touristes chrétiens qui portent l’esprit de Noël dans les anciennes ruelles de la Vieille ville et dans les artères des quartiers arabes, surtout dans la moitié orientale de Jérusalem.

Jérusalem où de nombreux chrétiens orthodoxes célèbrent aussi la fête bien sûr, mais à une date ultérieure.

Distribution gratuite de sapins à Jérusalem

Comme vous le remarquerez dans la vidéo suivante, les fêtes traditionnelles de Noël dans la ville centrale de la foi sont devenues plus colorées ces dernières années grâce au White Christmas-et au renne Rudolph qui s’inspirent des fêtes répandues en Amérique.

Le rouge et les décorations vertes abondent dans l’ombre du Saint-Sépulcre, les sapins de Noël sont ornés de  lumières, un Père Noël costumé se tient dans une cour dans la Vieille Ville pour entendre les souhaits des enfants ; quant aux membres des églises de la Vieille ville, ils défilent dans les rues pour célébrer l’anniversaire d’un des habitants les plus célèbres de Jérusalem.

 Chaque année, la municipalité de Jérusalem distribue gratuitement des sapins de Noël pour les chrétiens de la ville, à la hauteur de la réputation de Jérusalem, ville multi-cultuelle, préservant ainsi l’esprit de fête dans les rues animées.

Tournoi de judo israélo-palestinien au Japon : promouvoir l’idée de paix à travers le sport

Yasuhiro Yamashita

Des adolescents israéliens et palestiniens vont participer dimanche au tournoi de judo de Fukuoka, qui veut promouvoir l’idée de paix à travers le sport, a déclaré Yasuhiro Yamashita, son organisateur et champion olympique 1984. « L’une des choses les plus importantes dans l’esprit du judo est le respect de l’adversaire, qui n’est pas un ennemi mais quelqu’un qui vous aide à vous améliorer« , a déclaré lors d’une conférence de presse Yamashita, 53 ans, champion olympique toutes catégories à Los Angeles, qui a invité des adolescents de ces deux pays. « A travers des échanges entre Japonais et participants d’autres continents, j’espère que ces enfants israéliens et palestiniens vont vivre une expérience enrichissante et développer leur sens de l’amitié« . Au cours de leur séjour au Japon, ces adolescents se rendront également au Mémorial pour la Paix à

Hiroshima.Yamashita et Kose Inoue (32 ans, champion olympique des moins de 100 kg à Sydney en 2000) avaient effectué en juillet dernier une visite en Israël et dans les territoires palestiniens où ils avaient organisé un stage de judo pour enfants. Au cours de leur séjour, ils avaient entraîné des scolaires, 32 Israéliens et 25 Palestiniens, dont plus d’une douzaine participeront au tournoi de Fukuoka ce dimanche.

Source : AFP

« La France n’oublie pas Gilad Shalit » – Michèle Alliot Marie

Extrait du discours de Michèle Alliot-Marie, ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères et européennes, Congrès juif européen, Dimanche 12 décembre.

Michèle Alliot-Marie, ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères et européennes

La France aspire à la paix, la France agit pour la paix : c’est vrai au Moyen-Orient.

 La France est l’amie d’Israël.

Elle veut tout mettre en œuvre pour une paix juste et durable dans la région.

Nous voulons la garantie pour Israël de sa sécurité et de sa pleine intégration dans la région.

Nous voulons dans le même temps la création d’un État palestinien indépendant, viable et démocratique, établi sur la base des frontières de 1967.

Nous voulons la proclamation de Jérusalem comme capitale des deux États.

 La France n’oublie pas Gilad SHALIT, ressortissant franco-israélien enlevé par le Hamas depuis le 25 juin 2006.

Rien ne saurait justifier le traitement dont il fait l’objet, au mépris des règles du droit international.

Nous demeurons totalement engagés pour obtenir sa libération. Nos pensées sont avec lui. Soyez assurés que nous ne baisserons pas les bras

 Par ailleurs, je sais les inquiétudes que suscite le régime iranien.

La France tiendra le langage de la fermeté.

La France n’accepte pas que le régime iranien déstabilise la région.

La France n’accepte pas que l’Iran se dote de l’arme nucléaire. Si les responsables iraniens ne lèvent pas le doute sur leurs intentions, toutes les sanctions d’ordre économique devront être envisagées.

Au-delà du Moyen-Orient, la France s’engage en faveur de la paix et du respect des droits de l’homme.

La paix ne saurait se résumer à des contacts diplomatiques entre des Etats.

Elle suppose la compréhension mutuelle des peuples, dans leur diversité, leurs différences.

Elle exige qu’au sein de Nations déchirées par des guerres fratricides, soient promues et encouragées les forces de réconciliation.

Elle invite à encourager les initiatives, au sein des sociétés civiles, pour rapprocher les peuples, pour donner aux hommes et aux femmes la volonté de mettre un terme aux haines séculaires et l’envie de se tendre la main.

Monsieur le Président, Mesdames et messieurs,

A l’heure de la mondialisation, de nouvelles menaces fragilisent nos sociétés, de nouveaux dangers mettent nos valeurs à l’épreuve.

Je mesure le rôle des Juifs d’Europe dans la cohésion de nos sociétés. Je connais leur attachement aux valeurs humanistes.

Je sais votre engagement en faveur de la démocratie et des droits de l’homme.

Je sais votre volonté de paix, dans le respect de la légitime diversité des traditions et des cultures.

Mesdames et Messieurs, l’avenir de l’Europe se fera avec vous, sous le signe de la tolérance, de l’ouverture, et de l’amitié entre les peuples.

Aujourd’hui comme hier, vous pouvez compter sur mon entier soutien et sur celui de la France.

Je vous remercie.

Source : Ambassade de France en Israel
Dossier complet sur l’action de la France en faveur de la liberation de Gilad Shalit

Qui est à l’origine de l’arrêt du processus de paix?

Par Danny Ayalon , vice-ministre des Affaires étrangères , 14 decembre 2010

Demandez aux Palestiniens directement et ouvertement s’ils sont prêts à faire des concessions.

La rupture des pourparlers de paix israélo-palestiniens a abouti à blâmer presque exclusivement Israël et ceci  était prévu.  Cependant, les événements des 17 dernières années – depuis que les pourparlers de paix israélo-palestinienne ont commencé –  démontrent  qu’il s’agit d’ une toute autre histoire  qui a empêché la paix.

Depuis les accords d’Oslo qui ont été signés en 1993, la position israélienne sur le processus de paix a constamment progressé et évolué. Cela a été prouvé par les offres généreuses faites par les Premiers ministres, Ehud Barak et Ehud Olmert, respectivement  en 2000 et 2008.  Ayant  répondu à presque toutes les demandes palestiniennes, ces offres ont été rejetées sans que soient engagées  d’autres discussions ou  contre-offres.

Le gouvernement israélien actuel a accepté le principe de deux Etats pour deux peuples. Israël a contribué à l’amélioration de la vie des Palestiniens au  point où la croissance économique de la « Cisjordanie » est plus forte que presque partout dans le monde.  Il a supprimé plus des deux-tiers de tous les contrôles de sécurité et nous avons lancé un moratoire unilatéral sur la construction dans les territoires  .

En outre, le premier acte du Premier ministre Benjamin Netanyahu lors de son entrée en fonction il ya 21 mois, a été d’appeler à des négociations avec les Palestiniens n’importe où, sans conditions préalables et en mettant toutes les questions sur la table.

Malheureusement, la position palestinienne au cours de ces 17 années n’a pas bougé d’un pouce en ce qui concerne  leurs exigences maximalistes. N’est-il pas temps que les Palestiniens se demandent directement et ouvertement s’ils sont prêts à faire des concessions? Sont-ils prêts à reconnaître Israël en tant qu’Etat juif ainsi que les  liens existant  entre le Mur occidental et le  Mont du Temple? Sont-ils prêts à reconnaître qu’il ya des réfugiés juifs chassés des  pays arabes, et qu’Israël a des préoccupations de sécurité bien réelles ?

Alors que le monde a malheureusement porté toute son attention sur la construction des implantations, il a largement été passé sous silence  que les dirigeants palestiniens ont reculé par rapport aux  positions déjà acceptées, en particulier sur la nécessité d’une solution en  deux Etats pour deux peuples. J’en ai été le premier témoin lorsque le Premier ministre de  l’Autorité palestinienne Salam Fayyad a refusé de signer un compte rendu de la réunion qui incluait cette terminologie.

Les Palestiniens ont très bien réussi à présenter Israël comme étant la partie qui faisait obstruction.

Le cycle   commence  par   la recherche d’excuses par les Palestiniens,  pour éviter qu’ils ne se rendent aux négociations. Ils fuient  un processus ouvert et honnête, et rejettent  la responsabilité de l’échec des pourparlers de paix sur Israël.

Les Palestiniens menacent aussi de déclarer unilatéralement leur propre État, et dans un certain nombre d’occasions, ils ont menacé Israël de violence. Ils se sont lancés dans une campagne politique  de dé légitimation d’Israël, en utilisant  les forum internationaux, telle  que l’Organisation des Nations Unies, pour tenter de créer une dynamique anti-israélienne.

Le récent débat sur un moratoire de règlement étendu en est la preuve. Depuis sa nomination, l’actuel gouvernement israélien a ouvert la voie à des négociations directes sans conditions préalables. Israël a imposé un moratoire de 10 mois ; les Palestiniens ont hésité et ont refusé de se joindre aux négociations directes. Lorsque le moratoire a expiré, les Palestiniens ont demandé  une prolongation de ce même moratoire qu’ils n’avaient pas trouvé suffisamment bon pour les  mener  à la table des négociations depuis plus d’un an.

En outre, le sujet des  implantations est un faux prétexte. Selon les accords signés antérieurement, les implantations et les frontières font parties  des  discussions du statut final. Les Palestiniens les ont transformés en une condition préalable aux négociations.

Alors que les Palestiniens et leurs partisans prétendent que les implantations « mangent  » plus de terres qu’ils n’en revendiquent pour leur futur Etat, les vrais chiffres suggèrent le contraire. Aujourd’hui, 43 années depuis qu’Israël a pris le contrôle de la « Cisjordanie », les zones bâties en implantations de peuplement constituent moins de 1,7% de la superficie totale.

Les deux parties souhaitent que leurs revendications soient satisfaites, mais une solution négociée est la seule façon pour la région d’atteindre le résultat espéré d’une réconciliation pacifique et historique entre les Juifs et les Arabes, les Israéliens et les Palestiniens. Les deux parties doivent faire des concessions, et Israël en a fait de nombreuses.

Pour que le processus de paix puisse progresser et aboutir, la communauté internationale doit prendre la décision historique et courageuse d’ignorer les pressions de la Ligue arabe et de l’Organisation de la Conférence islamique dans les instances internationales, ce qui poussent les Palestiniens à durcir leurs revendications à la table des négociations. La communauté internationale doit également rejeter leurs prétextes et leurs menaces.

Il n’y a pas de substitut à une solution négociée, et cela doit être énoncé  devant toutes les parties. La pression doit être exercée sur ceux qui refusent de se mettre à la table des négociations, et non pas sur ceux qui y sont déjà assis.

Le fait d’adopter systématiquement les positions palestiniennes empêche la paix. La communauté internationale doit briser le cycle palestinien de dérobade  et de rejet.

Source : latimes.com/news/opinion/commentary/la-oe-ayalon-peace-talks-20101214,0,5056630.story

Netanyahu : « Une Force international de lutte contre les catastrophes naturelles pourrait-être un vecteur de paix ».

Dans la foulée de l’incendie du Carmel, le Premier ministre Benyamin Netanyahou cherche à mettre en place une force de lutte contre les incendies régionaux – un développement qui pourrait avoir des implications positives pour Israël et au-delà, une plus grande efficacité pour lutter contre les incendies.  Ayoub Kara,  également vice-ministre du développement régional en Galilée et  défenseur de la coopération régionale – en particulier avec la Turquie,   a prouvé qu’elle pouvait travailler avec Israël de manière efficace lors de  situations d’urgence tel que l’incendie.

« Nous avons vu comment les Turcs se tenaient côte à nos côtés. Une telle coopération peut se poursuivre, »

La semaine dernière, Netanyahou s’est entretenu avec plusieurs dirigeants de la région, y compris les Premiers ministres de  Grèce,  Russie, et Chypre, le roi Abdallah de Jordanie, et Mahmoud Abbas, sur l’idée de rassembler les ressources pour faire face aux catastrophes naturelles telles que les incendies de forêt. « En utilisant nos efforts conjoints, nous pouvons préparer et réagir efficacement aux catastrophes naturelles de manière beaucoup plus efficace », a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué. « La coopération que nous avons vécue dans la lutte contre le feu au Carmel donne de l’espoir à tous ceux qui croient en la paix. Netanyahou a suggéré la mise en place d’une réunion à Athènes afin d’ obtenir  une force de démarrage.

L’idée d’une force multinationale pour lutter contre les incendies a également été soulevée par le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, lors d’une visite des ambassadeurs de la région du Carmel ce lundi.

 Source : http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/141131

Opinion palestinienne vis-à-vis de la sécurité, de la paix et de la liberté en Israël et au Moyen-Orient – The Israel Project

  • Une majorité soutient les négociations directes et le processus de paix malgré les difficultés.
  • Soutien pour une solution à deux États, mais les Palestiniens n’ont pas renoncé à une lutte armée et sont toujours favorables à une solution à un État.  
  • Le Hamas fautif pour la situation à Gaza et les Palestiniens hostiles vis-à-vis du Hamas et de l’Iran

Une majorité de Palestiniens, en Cisjordanie et à Gaza, se montre favorable aux négociations directes avec Israël, selon un nouveau sondage sponsorisé par The Israel Project, mais la plupart doit encore se faire à l’idée de l’existence d’un État juif à long terme.

Le sondage, réalisé par Greenberg Quinlan Rosner Research au début du mois d’octobre, prouve que 61 pour cent des Palestiniens sont favorables à des négociations directes, et en général, 60 pour cent disent accepter une solution à deux États. Une majorité de 54 pour cent sont d’accord qu’une paix est possible avec Israël.

Alors que les Palestiniens expriment leur soutien au processus de paix et à une solution à deux États, une majorité refuse de renoncer à la lutte armée et révèle la vision qu’une solution à deux États est davantage une solution à deux étapes – c’est-à-dire la voie vers un seul État palestinien.

Ce conflit apparent est extrêmement nuancé, et il est prouvé que l’opinion peut changer avec une communication précise et un plan détaillé.

Bien que 23 pour cent acceptent la proposition qu’ « Israël a un droit permanent d’exister en tant que patrie du peuple juif, «  deux tiers optent pour la proposition alternative selon laquelle, « avec le temps, les Palestiniens doivent travailler pour reprendre toute la terre en vue d’un État palestinien. »

Par ailleurs, lorsque l’on propose la proposition suivante : « le meilleur objectif est celui d’une solution à deux États vivant côte à côte  » a été soumise aux personnes interrogées, 30 pour cent ont été d’accord, avec 60 pour cent qui ont choisi la proposition alternative selon laquelle «  le réel objectif devrait être de commencer avec deux États pour n’en faire par la suite qu’un seul État palestinien.  »

Et lorsque les personnes interrogées ont répondu à un autre couple de propositions, 58 pour cent ont choisi  » le moment est venu pour la lutte armée  » par rapport à  » le moment est venu de s’engager avec Israël  » – proposition choisie par 36 pour cent.
Les différences existent entre les territoires, avec un soutien à la lutte plus faible à Gaza qu’en Cisjordanie – 51 pour cent par rapport à 62 pour cent, respectivement.

Mais la nuance de l’opinion palestinienne est plus marquée lorsque les personnes interrogées entendent un scénario détaillé. Un scenario où les institutions palestiniennes sont construites en vue de l’indépendance et qu’un accord avec Israël est réalisé, avec des frontières précises sur la base de 1967, avec quelques adaptations. Les changements sont considérables.

À la suite de ce scénario, l’acceptation d’un État d’Israël juif augmente considérablement – de 30 pour cent qui acceptent que «  le meilleur objectif est une solution à deux États avec deux États vivant côte à côte, «  à 50 pour cent qui seraient  » favorables à ce que l’Autorité Palestinienne reconnaisse officiellement Israël comme l’État juif dans le cadre d’une solution à deux États. »
Ce qui revient à 57 pour cent en faveur de la reconnaissance d’Israël en Cisjordanie et 37 pour cent à Gaza, dans cette situation.

Par ailleurs, on note un soutien à certaines initiatives conciliantes envers Israël : 56 pour cent en Cisjordanie et 58 pour cent à Gaza voient l’importance de mettre fin à la coutume consistant à donner aux rues et aux places le nom des  » martyres  » qui ont assassiné des civils, et 51 pour cent en Cisjordanie – par rapport à seulement 12 pour cent à Gaza – sont favorables à la représentation d’Israël sur des cartes de la région dans les livres scolaires et les documents officiels pour montrer qu’il existe.

Ainsi les actions qui pourraient défier le Hamas – soit en faisant pression sur lui pour le faire renoncer au terrorisme (68 pour cent en général disent que c’est un pas important vers la paix), soit en mettant fin aux tirs de roquettes en provenance de Gaza (62 pour cent en général) – obtiennent une note très élevée.

Il s’agit d’une preuve partielle suggérant que les Palestiniens s’éloignent du Hamas.

L’élan favorable au Hamas a chuté cette dernière année ; à Gaza, les sentiments négatifs envers le Hamas ont augmenté de 13 points à 56 pour cent, et en Cisjordanie, les jugements négatifs ont doublé à 53 pour cent.

Le mouvement anti-Hamas se ressent également dans l’accord du leadership et le vote. Mahmoud Abbas obtient une note généralement favorable de 61 pour cent en tant que président de l’Autorité Palestinienne. Salam Fayyad, qui guide une forte croissance économique en Cisjordanie, obtient une note favorable générale de 65 pour cent, pour son travail en tant que Premier ministre. Les deux hommes ont des scores plus élevés à Gaza qu’en Cisjordanie, malgré les obstacles à leur légitimité par le leadership du Hamas à Gaza.

Les Gazaouis désapprouvent les actions du Hamas de 56 à 40 pour cent, avec 31 pour cent qui disent qu’ils désapprouvent fortement. Lorsqu’on a demandé aux personnes interrogées pour qui elles voteraient en cas d’une élection, des majorités fortes à Gaza et en Cisjordanie préfèrent le Fatah (parti de Mahmoud Abbas) au Hamas. En Cisjordanie, le Fatah l’emporte au Hamas par 50 à 28 pour cent ; à Gaza par 44 à 27 pour cent.

Comme le Hamas, l’image de l’Iran est également plutôt médiocre, en particulier à Gaza où 27 pour cent accusent le pays de contribuer aux problèmes auxquels font face les Palestiniens. L’Iran a reçu des notes assez négatives : 55 pour cent de  » froid  » en général avec 39 pour cent qui donnent une note  » très froide « , et son président Mahmoud Ahmadinejad, reçoit des notes presque semblables.

Lorsqu’on a demandé aux personnes interrogées de choisir entre deux propositions sur l’Iran, plusieurs d’entre elles (47 pour cent) sont d’accord avec la proposition selon laquelle «  l’Iran et son président Mahmoud Ahmadinejad ne s’intéressent qu’à eux-mêmes et à leur propre agenda « , avec 43 pour cent qui disent plutôt  » l’Iran et son président Mahmoud Ahmadinejad sont les amis du peuple palestinien. » À Gaza, le pourcentage de ceux qui pensent que l’Iran est un ami du peuple palestinien a chuté à 37 pour cent.

Le sondeur, Stan Greenberg, a dit que le sondage présente des éléments mitigés.  » Il offre une fenêtre particulière sur la pensée des Palestiniens, dans cette conjoncture critique. Certaines choses sont à applaudir, certaines à noter et d’autres sont préoccupantes,  » a-t-il dit.

 » Sur des problèmes à court-terme, les Palestiniens sont pragmatiques et donnent à leur dirigeant l’espace pour diriger – que ce soit la gouvernance ou le processus de paix,  » a-t-il dit.

 » Le Hamas a perdu le soutien des Palestiniens. L’Iran est perçu comme un opportuniste qui a tiré profit du soutien,  » a ajouté Stan Greenberg.

Les personnes interrogées en Cisjordanie signalent de nombreuses améliorations dans les conditions de vie y compris l’accessibilité à des emplois, la qualité du logement et de l’éducation, et la possibilité d’accéder à l’électricité. Ils montrent également des intérêts divers pour les améliorations sociales – lorsqu’on leur a demandé quelles étaient leurs trois priorités, les soins médicaux et l’égalité de l’emploi ont été cités en premier (avec 44 pour cent chacun), suivis de près par une meilleure éducation (41 pour cent) et en troisième, la résolution de la pénurie d’eau (37 pour cent) – avec d’autres facteurs qui suivent.

 » Bien que certaines des données soient très préoccupantes, nous sommes encouragés par le fait que les notes favorables au Hamas parmi les Palestiniens aient baissé considérablement, que ce soit en Cisjordanie ou à Gaza,  » a dit le directeur de TIP en Israël, Marcus Sheff.

 » L’hostilité et les idées fausses à l’égard d’Israël et des Juifs chez nos voisins montrent que les Israéliens et les Palestiniens ont un besoin urgent de communiquer. Afin de changer les perceptions, nous devons travailler avec les Palestiniens et les médias arabes. The Israel Project a été le premier à relever le défi et continuera à le faire, par de nouveaux moyens, en particulier les nouveaux médias et les médias sociaux,  » a-t-il dit.

La taille de l’échantillon du sondage : 854 personnes interrogées, y compris 538 résidents en Cisjordanie et 316 à Gaza. Les interviews ont été réalisées face à face, du 4 au 15 octobre 2010. La marge d’erreur est de plus ou moins trois points.

Ce projet a été sponsorisé par The Israel Project (TIP), est une organisation internationale à but non lucratif destinée à éduquer la presse et le public sur Israël.TIP fournit aux journalistes, aux dirigeants et aux leaders d’opinion des informations exactes concernant Israël.

Ce travail a été dirigé par Stanley Greenberg, titulaire d’un doctorat de philosophie, (Greenberg Quinlan Rosner Research – GQRR) dans le cadre du programme pour les médias arabes au sein de The Israel Project. Un programme qui se focalise pour la paix entre les peuples.

Le rapport a été rédigé pour The Israel Project par Stan Greenberg et Kate Monninger de GQRR

Source : The israel Project

Le Président Shimon Peres présente ses vœux de bonne fête de l’Aïd aux musulmans

Shimon Peres - President de l'Etat d'Israel

(Communiqué par le porte-parole du président)

Le président Shimon Peres s’est adressé aux dirigeants de la région et leur a fait part de ses vœux de fête, les plus chaleureux, au nom du peuple d’Israël.
Il a envoyé des lettres au Président de l’Egypte Hosni Moubarak, au roi Abdallah II de Jordanie, et au roi Mohammed VI du Maroc. En outre, il a personnellement appelé Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne.

Dans sa conversation avec le président Abbas, le président Peres lui a dit : «C’est une fête importante et j’espère qu’elle aboutira à la paix pour nos deux peuples. Nous ne pouvons pas nous permettre de manquer cette occasion de parvenir à un accord de paix.  » Le président Abbas a répondu en disant : « le processus de paix exige de la patience et nous devrions profiter de l’occasion qui se présente à nous.»

Dans sa lettre au roi Abdallah II de Jordanie, le président Peres a remercié le Roi pour avoir promu de bonnes relations entre Jordaniens et Israéliens. Il a particulièrement apprécié le leadership du Roi « dans le renouvellement des pourparlers directs entre nous et l’Autorité palestinienne dans le but de parvenir à une paix durable qui contribuera grandement à la stabilité de la région. »

Le président Peres a aussi félicité le président égyptien Hosni Moubarak et lui a dit: «Votre grande sagesse et votre grande expérience aideront à renouveler les pourparlers directs entre nous et les Palestiniens avec l’espoir qu’ils conduiront bientôt à la réalisation d’un accord de paix durable avec eux et avec d’autres pays dans la région. Sous votre direction, l’Egypte représente un excellent exemple de bonnes relations d’Israël avec ses voisins.  »

Le président Peres a également écrit au roi du Maroc et a déclaré: «En mon nom et au nom des citoyens d’Israël, je tiens à adresser mes vœux de bonne fête à la famille royale et aux citoyens du Maroc. Je suis certain que Sa Majesté a la capacité de remplir un rôle important en encourageant les gens de la région à adopter les valeurs de compréhension et de tolérance. J’espère que ce jour férié apportera avec lui les vents de la paix.  »

Enfin, le président Peres a envoyé ses vœux au million de citoyens musulmans et druzes d’Israel qui célèbrent l’Aïd. Il a passé la journée à visiter la communauté druze du village de Peki’in dans le nord d’Israël.

A lire : SENEGAL – Distribution de moutons à des nécessiteux pour l’Aid par l’ambassadeur israélien Gidéon Béhar

Vidéo: Le conflit Proche-Oriental expliqué simplement

 

Traduction : http://www.aschkel.info/ et http://lessakele.over-blog.fr/

Prof Zalevsky:”Nous pouvons savoir ce qui a été dit, par qui et quand l’a-t-il dit.”

Prof. Zeev Zalevski

Les chercheurs de l’université Bar-Ilan présentent un appareil captant les conversations, les battements du cœur et la pression artérielle de personnes – à plusieurs centaines de mètres de distance BIRAD, le département de Recherche et Développement de Bar-Ilan, présente au congrès Nano-Israël 2010 (du 8 au 10 novembre à Tel-Aviv) les toutes dernières innovations issues des laboratoires des chercheurs de l’université. Parmi eux, le Pr Zeev Zalevsky de l’école d’ingénieurs de Bar-Ilan a mis au point avec son équipe une caméra dotée d’un rayon laser (non nocif) qui, pointée sur des individus à une portée de plusieurs centaines de mètres, peut fournir le contenu de leurs discussions, écouter leurs conversations téléphoniques ou encore mesurer leurs battements de cœur et même leur pression artérielle. « La singularité de cet appareillage – et son avantage – est la possibilité qu’il offre de distinguer les différents interlocuteurs d’une conversation, chose que d’autres enregistreurs ne permettent pas, explique le Pr Zalevsky. Nous pouvons savoir ce qui a été dit, par qui et quand l’a-t-il dit. » Ces deux caractéristiques, l’identification à distance et les données médicales, apportent des ouvertures vers des applications toutes différentes.

Dans le domaine de la sécurité, en particulier pour des écoutes téléphoniques opérées par l’armée ou la police – et en médecine, cette caméra rendant possible la surveillance de patients à distances, sans avoir à les raccorder à des appareils. Le potentiel commercial de ce système est considérable. Le marché des applications médicales ainsi que celui de la sécurité militaire, peuvent atteindre chacun des centaines de millions de dollars. Les chercheurs ont déjà fabriqué des appareils, en ont déposé le brevet et se préparent à les commercialiser.

Le congrès NanoIsraël 2010 et l’exposition qui l’accompagne se tiennent à l’hôtel Dan Panorama de Tel-Aviv du 8 au 10 novembre. Ils se focalisent sur les innovations et les opportunités commerciales dans les domaines de l’énergie, l’eau, l’écologie, les nanomatières, la nanoélectronique, la nano-biologie et la nano-médecine. Site: http://www.kenes.com/nano

Dernières conditions préalables palestiniennes pour la poursuite des négociations

Après l’expiration de la période du moratoire de dix mois de gel sur la colonisation, l’Autorité palestinienne [AP] a annoncé des conditions préalables à la poursuite des négociations de paix avec Israël : cesser toute construction dans les quartiers juifs et les implantations au-delà de la ligne de cessez-le-feu de 1948.

En réaction, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré hier:
« J’appelle le président Abbas à poursuivre les pourparlers francs et sincères que nous venons juste de commencer, afin de parvenir à un accord de paix historique entre nos deux peuples. » Le Premier ministre Netanyahu a ajouté: « J’espère que le président Abbas va poursuivre ses négociations et continuer avec moi, sur la voie de la paix, que nous avons commencé il y a trois semaines seulement… Israël a accompli des progrès considérables en vue d’aider les Palestiniens en assouplissant les restrictions imposées pour améliorer leur qualité de vie, tant en Judée et en Samarie, que dans la bande de Gaza et je dis au président Abbas : ‘pour l’avenir de nos deux peuples, concentrons-nous sur ce qui est vraiment important. Marchons d’un pas accéléré et sincère afin de parvenir à un accord cadre de paix historique dans l’année en poursuivant nos discussions. »

Contexte
Israël cherche à parvenir à un règlement de paix négocié avec ses voisins palestiniens dès que possible. Par conséquent, Israël est opposé au pré-conditionnement des pourparlers de paix en général, et à cette dernière condition palestinienne en particulier, pour les raisons suivantes :

• Les conditions préalables sont contre-productives Selon l’Etat d’Israël, les conditions préalables de ce genre sont contre-productives pour la paix.
Les pourparlers de paix devraient être utilisés comme une occasion de résoudre les différences, non pas de créer de nouveaux obstacles. Les États-Unis et Israël ont fait clairement état dès la reprise des négociations directes à Washington il y a trois semaines, que les pourparlers directs israélo-palestiniens seraient effectués sans conditions préalables. Les conditions préalables palestiniennes avaient déjà retardé les négociations pendant 18 mois. Pourtant, presque immédiatement dès que ces négociations directes ont repris, les Palestiniens ont à nouveau transformé leurs conditions préalables à des pourparlers en désaccord entre les parties.

• Les conditions préalables ne sont pas une ‘tactique réciproque’ S’il est naturel que les deux parties aient des revendications concernant les actions de l’autre, Israël ne les utilise pas comme une menace pour sortir des entretiens.
Poser des conditions préalables est une tactique palestinienne, non utilisés par Israël. Israël pourrait aussi transformer chaque désaccord avec les Palestiniens en conditions préalables à des pourparlers directs. Chaque jour, l’Autorité palestinienne (AP) se tient derrière les incidents conduisant à l’incitation à la haine contre Israël dans les écoles et les médias palestiniens. L’AP mène également une campagne internationale visant à délégitimer Israël. Et il y a un problème encore plus fondamental que la tenue des pourparlers de paix avec le président Mahmoud Abbas qui peut être une perte de temps alors que la moitié du peuple palestinien est contrôlée par le Hamas – une organisation terroriste qui appelle ouvertement à la destruction d’Israël. Toutes ces questions donneraient des raisons légitimes à Israël de ne pas négocier. Mais Israël essaie de trouver des solutions à la table des négociations, sans chercher d’excuses pour s’en éloigner.

• Aucune condition préalable sur les implantations ne peut se justifier La colonisation israélienne n’a rien de nouveau et n’a jamais empêché les discussions dans le passé. En effet, les colonies n’ont jamais empêché Israël de participer à des négociations sérieuses et à faire de nombreux compromis en faveur de la paix.
Pour les 17 dernières années, les Israéliens et les Palestiniens ont négocié sans que les Palestiniens mettent comme condition préalable à des entretiens leur demande de gel de la colonisation. Le président Abbas a négocié avec Ehud Olmert pendant plus d’un an tandis que la construction de colonies se poursuivait – négociations au cours desquelles Abbas est presque parvenu à un accord.

Israël a démontré à maintes reprises que la question des colonies ne fait pas obstacle à des négociations sérieuses et aux compromis en faveur de la paix. La paix a été réalisée avec l’Egypte et la Jordanie, l’accord d’Oslo a été signé avec l’Autorité palestinienne, et Israël s’est désengagé de Gaza – malgré les colonies. Il n’y a donc pas de justification historique à boycotter les pourparlers de paix en raison de la question des colonies.

• Toute exigence de conditions préalables cause des retards inutiles
Après avoir perdu 9 mois, l’Autorité palestinienne menace maintenant d’un nouveau report le progrès actuel vers la paix.

En Novembre dernier, le gouvernement d’Israël a fait quelque chose que le secrétaire américain Clinton a qualifié à juste titre de ‘sans précédent’. Il a décidé d’un moratoire de 10 mois sur la construction de logements nouveaux dans les colonies. Ce moratoire a imposé à la politique israélienne de ne pas construire de nouvelles colonies et de ne pas exproprier les colonies existantes de terres supplémentaires. Israël dit explicitement que le moratoire était une mesure de confiance en gelant un temps toute construction pour faciliter l’entrée des Palestiniens en pourparlers directs.

Malheureusement, l’Autorité palestinienne a officiellement rejeté le moratoire comme inacceptable et a choisi de ne pas entamer des négociations durant cette période. Après avoir perdu neuf mois en restant à l’écart, les Palestiniens menacent maintenant de se retirer de la table des négociations si leur demande de prolongation du moratoire n’est pas respectée. Les Palestiniens jugeaient ce moratoire inacceptable et ils disent maintenant qu’il est essentiel. Un temps précieux a été gaspillé, et leur posture risque d’en faire perdre maintenant encore. Des négociations sérieuses doivent commencer, où Palestiniens et Israéliens montrent qu’ils peuvent surmonter leurs divergences par le dialogue plutôt que par une exigence préalable.

• Les conditions préalables nuisent à un compromis négocié
Israël est déterminé à parvenir à un accord-cadre de paix avec les Palestiniens dans l’année à venir. Cela exigera des compromis sur de nombreuses questions difficiles. L’Etat d’Israël pose la question suivante, « si nous ne pouvons pas trouver un compromis temporaire à la construction dans les colonies au cours de la prochaine année, comment allons-nous trouver des compromis permanent sur les questions plus difficiles qui nous divisent ? » La capacité des parties à surmonter avec succès des divergences sur la construction des colonies est à bien des égards un test décisif de leur capacité à résoudre les problèmes historiques encore plus complexes qui nous guettent dans ces pourparlers.

Il convient de rappeler que la question principale n’est pas l’accord sur les « colonies » (en anglais, settlements), mais « l’accord de paix » (en anglais, settlement). Israël est prêt à discuter toutes les questions essentielles du conflit, y compris l’avenir des colonies juives dans les territoires contestés. Les Palestiniens mettront leurs positions sur la table et Israël également. C’est là que la question des colonies doit être traitée.

Israël est prêt à négocier une paix historique. Israël demande instamment à ses partenaires palestiniens de ne pas rater une fois de plus une occasion historique pour la paix.