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Andrea Bocelli va chanter à Massada

Le célèbre ténor italien participera à un spectacle en juin. Tous les bénéfices iront au soutien de la Galilée et des résidents du Néguev.

Le ténor italien Andréa Bocelli a accepté l’invitation de l’Opéra d’Israël de venir en juin en Israël pour un concert unique qui aura lieu sur le célèbre site de Massada. Le concert marquera la clôture du Festival de l’Opéra qui inclura le spectacle d’Aïda à Massada et à la piscine du Sultan à Jérusalem.

Les bénéfices du concert, qui aura lieu le 12 juin en coopération avec l’Association Or, versés aux résidents du Néguev et de la Galilée.

Andréa Bocelli sera accompagné par les musiciens de l’Orchestre symphonique de Rishon Letsion et le chœur de l’Opéra. Le célèbre ténor chantera des airs d’Opéra populaires et des chansons napolitaines. Des œuvres orchestrales et pour chœur seront aussi interprétées lors du concert.

La dernière visite du ténor en Israël remonte à 2008 en l’honneur de l’anniversaire du Président Shimon Peres. Précédemment, le chanteur était venu en Israël pour un concert de gala avec l’Orchestre philarmonique d’Israël dirigé par le Maestro Zbin Mehta.

« Amener Bocelli en Israël est une réalisation considérable, mais il est bon de noter qu’il était ravi de recevoir l’invitation », dit Chana Monitz, directrice de l’Opéra israélien, qui, selon ses mots, accompli son rêve de mettre en place un Festival d’Opéra international à  Massada.

« Le succès de l’évènement  qui s’est tenu à Massada l’an dernier a remporté un énorme impact dont l’importance nous a nous-mêmes surpris ». L’étape suivante, lancer un festival d’Opéra, était une étape naturelle et sa mise en œuvre nous a valu des honneurs parmi les festivals internationaux d’Opéra.

« Quand j’ai parlé à Andrea Bocelli de l’évènement et que je lui ai suggéré de venir, il a dit qu’il serait très heureux et très intéressé d’y prendre part. Nous avons tressailli d’émotion.

Le Maestro qui dirigera l’orchestre  n’est pas encore choisi, mais il semble que le problème sera résolu dans les prochains jours.

Andrea Bocelli est né en Toscane il y a 52 ans et souffre d’un glaucome qui l’a laissé totalement aveugle à l’âge de 12 ans. En 1992, il s’est fait remarqué en tant que chanteur grâce à une star du rock italienne qui avait besoin d’un ténor classique pour sa chanson « Miserere » qui était composée à l’origine pour le chanteur d’Opéra Luciano Pavarotti. Après avoir entendu Bocelli, ce fut Pavarotti qui transforma l’esprit de la rock star en l’amenant à louer les services de Bocelli.

Voir le site officiel de l’évènement

Noël à Jérusalem…

Nazareth qui semble en général endormie reprend vie chaque année avec l’arrivée des  pèlerins. Noël est plus visible à Jérusalem que dans tout autre endroit en Israël. Bien que les rues ne soient guère ornées de guirlandes dans la ville, la présence de la fête se fait fortement sentir à Jérusalem, avec les natifs catholiques et protestants de Jérusalem et les foules de touristes chrétiens qui portent l’esprit de Noël dans les anciennes ruelles de la Vieille ville et dans les artères des quartiers arabes, surtout dans la moitié orientale de Jérusalem.

Jérusalem où de nombreux chrétiens orthodoxes célèbrent aussi la fête bien sûr, mais à une date ultérieure.

Distribution gratuite de sapins à Jérusalem

Comme vous le remarquerez dans la vidéo suivante, les fêtes traditionnelles de Noël dans la ville centrale de la foi sont devenues plus colorées ces dernières années grâce au White Christmas-et au renne Rudolph qui s’inspirent des fêtes répandues en Amérique.

Le rouge et les décorations vertes abondent dans l’ombre du Saint-Sépulcre, les sapins de Noël sont ornés de  lumières, un Père Noël costumé se tient dans une cour dans la Vieille Ville pour entendre les souhaits des enfants ; quant aux membres des églises de la Vieille ville, ils défilent dans les rues pour célébrer l’anniversaire d’un des habitants les plus célèbres de Jérusalem.

 Chaque année, la municipalité de Jérusalem distribue gratuitement des sapins de Noël pour les chrétiens de la ville, à la hauteur de la réputation de Jérusalem, ville multi-cultuelle, préservant ainsi l’esprit de fête dans les rues animées.

Tournoi de judo israélo-palestinien au Japon : promouvoir l’idée de paix à travers le sport

Yasuhiro Yamashita

Des adolescents israéliens et palestiniens vont participer dimanche au tournoi de judo de Fukuoka, qui veut promouvoir l’idée de paix à travers le sport, a déclaré Yasuhiro Yamashita, son organisateur et champion olympique 1984. « L’une des choses les plus importantes dans l’esprit du judo est le respect de l’adversaire, qui n’est pas un ennemi mais quelqu’un qui vous aide à vous améliorer« , a déclaré lors d’une conférence de presse Yamashita, 53 ans, champion olympique toutes catégories à Los Angeles, qui a invité des adolescents de ces deux pays. « A travers des échanges entre Japonais et participants d’autres continents, j’espère que ces enfants israéliens et palestiniens vont vivre une expérience enrichissante et développer leur sens de l’amitié« . Au cours de leur séjour au Japon, ces adolescents se rendront également au Mémorial pour la Paix à

Hiroshima.Yamashita et Kose Inoue (32 ans, champion olympique des moins de 100 kg à Sydney en 2000) avaient effectué en juillet dernier une visite en Israël et dans les territoires palestiniens où ils avaient organisé un stage de judo pour enfants. Au cours de leur séjour, ils avaient entraîné des scolaires, 32 Israéliens et 25 Palestiniens, dont plus d’une douzaine participeront au tournoi de Fukuoka ce dimanche.

Source : AFP

Initiation du processus pour permettre à Israël de rejoindre le (CERN)

Le Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères Avigdor Liberman, a déclaré hier, le jeudi, 16 Décembre 2010,  que l’annonce, par l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) en ce qui concerne l’initiation du processus pour permettre à Israël de rejoindre l’organisation, est le résultat d’intenses efforts diplomatiques de deux ans, menés par le ministère des Affaires étrangères. Les fonctionnaires du MAE ont visité les capitales des pays membres, ont été actifs au siège du CERN à Genève et ont présenté les réalisations scientifiques d’Israël.

Avigdor Liberman a en outre déclaré que l’annonce faite aujourd’hui ,repose sur la reconnaissance internationale de ces réalisations, et place Israël dans la position qui lui revient, c’est-à-dire, à la pointe de l’activité scientifique internationale. Le CERN est l’OCDE de la science internationale, et nous remercions les membres de l’organisation pour la confiance qu’ils placent dans l’État d’Israël en général et dans la science israélienne en particulier.

Le boycott d’Israël va envenimer le conflit Israelo-Palestinien

Par Denis MacShane

Kauf nicht bei Juden – « N’achetez pas chez les juifs » – est de retour. L’appel au boycott du commerce juif est une vielle lubie politique de l’Europe. Une fois de plus, alors qu’une avalanche de haine s’abat contre Israël, a droite comme à gauche, des idéologues islamistes aux élites culturelles, on souhaite punir les juifs. Que les actions du gouvernement israélien soient critiquables est un fait. Mais quels sont les arguments au fond ?

Premièrement, qu’Israël à tort de défier le droit international en tant que force d’occupation de la Cisjordanie. Mais que dire de la Turquie ? Celle-ci compte 35 000 soldats occupant le territoire d’une république souveraine – Chypre. Ankara a envoyé des centaines de milliers de colons dans le nord de Chypre. La Turquie a été appelée maintes fois par les Nations unies à retirer ses troupes. Au lieu de cela, elle se voit encore accusée de la destruction d’anciennes églises chrétiennes de Chypre du Nord.

A-t-on appelé à un boycott de la Turquie ou incité les entreprises à se désinvestir du pays ? Non, seuls les juifs d’Israël sont visés. Et que penser de l’Inde ? 500 000 soldats indiens occupent aujourd’hui le Cachemire. Selon Amnesty International, 70 000 musulmans ont été tués au cours des vingt dernières années par les forces de sécurité et les soldats indiens. Ce nombre dépasse de loin les musulmans palestiniens tués par les forces israéliennes pendant la même période. Cependant, les idéologues de l’islamisme se concentrent sur les juifs, pas les Indiens.

Se permet-on de parler du Sahara occidental et de la fermeture de la frontière du Maroc par l’Algérie qui rend la vie sur place bien plus difficile que celle des Palestiniens à Ramallah ou à Hébron ? Non, on ne risque pas. Voltaire – aussi antisémite qu’il fut – aurait sans doute raillé l’hypocrisie de ces nouveaux grands prêtres qui souhaitent uniquement attirer la malédiction sur la tête des juifs en Israël.

Deuxièmement, le désir de paix au Proche-Orient est une priorité mondiale. Mais la paix exige la reconnaissance de l’existence de l’Etat juif d’Israël. Quarante Etats membres de l’Organisation des Nations unies ont le mot « musulman » ou « islamique » dans leur titre. Nul ne conteste leur droit à exister ou à se défendre. Israël s’est retiré unilatéralement de Gaza, mais sa récompense fut de voir le territoire transformé en champ de tir de missiles destinés à tuer des juifs. Il y a eu plus de missiles tirés depuis Gaza contre Israël que de missiles V1 ou V2 tombés sur Londres en 1944. Personne n’a reproché à Churchill d’avoir riposté avec autant de force que possible, lorsque des villes comme Hambourg ou Dresde subissaient la colère de la Royal Air Force. En revanche, si les Israéliens engagent la moindre action contre les tueurs de juifs du Hamas, alors toute la haine du monde s’abat sur eux.

Troisièmement, il est difficile de voir comment on peut faire la paix avec un Israël que beaucoup cherchent à discréditer en tant qu' »Etat d’apartheid ». J’ai travaillé dans les années 1980 avec le mouvement syndical noir en Afrique du Sud. On devait se cacher dans les fossés quand la police de l’apartheid parcourait les cantons pour traquer les activistes politiques. Je ne pouvais pas nager depuis la même plage que ma femme, une française vietnamienne, à cause des lois racistes de l’Afrique du Sud. A l’inverse, les Musulmans et les Juifs nagent au large des mêmes plages de Tel Aviv. Ils peuvent séjourner dans les mêmes hôtels, être élus au même Parlement et faire appel à un système judiciaire indépendant. Par définition, un Etat d’apartheid n’a pas le droit d’exister et ne peut pas être membre de l’Organisation des Nations unies. La campagne de stigmatisation d’Israël en tant qu’Etat d’apartheid vise à en faire un « non-Etat », n’ayant ainsi pas le droit d’exister. Comment la paix peut-elle être conclue avec un Etat dont les opposants nient son existence-même ?

Au Royaume-Uni, au Canada et en France, des journalistes ou professeurs ont appelé au boycott des médias et des universités israéliens. Mais les écrivains, journalistes et professeurs israéliens sont en réalité les principaux opposants aux politiques contre-productives de leur gouvernement. Les boycotter revient à donner encore plus de pouvoir entre les mains des nationalistes russes qui contrôlent désormais la droite en Israël. Les attaques contre la liberté des médias, contre les femmes, les homosexuels, ou les avocats sont mille fois pires en Iran ou en Arabie saoudite En Syrie ou en Lybie, il n’y a pas de démocratie. En Jordanie, la démocratie reste limitée. Enfin, dans tout le monde arabe, les mouvements des frères musulmans affichent ouvertement leur antisémitisme. Appelle-t-on au boycott de ces Etats, de leurs journalistes ou de leurs professeurs ? Non. On appelle plutôt – à juste titre – à l’engagement, les contacts, le débat et la discussion. Beaucoup même réclament des négociations avec le Hamas, qui emploie dans sa Charte un langage des plus antisémites, à l’image d’un Alfred Rosenberg ou des autres idéologues nazis.

 

NE PAS REVENIR À LA HAINE DU PASSÉ

Pourtant on estime que les négociations avec les leaders politiques, les avocats ou intellectuels juifs doivent être boycottés. Cette politique visant à rendre les citoyens juifs d’Israël victimes d’un désaveu mondial va envenimer la crise au Moyen-Orient. Si elle était appliquée de façon uniforme à tous les Etats qui occupent et oppriment des territoires qui ne sont pas les leurs, elle pourrait avoir un certain fondement moral. Si le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions appelait également à un boycott et des sanctions contre le nouvel antisémitisme de l’extrême droite en Europe, cela aurait alors plus de sens. Un parti ouvertement antisémite, le parti Jobbik, parcourt aujourd’hui la Hongrie dans un uniforme d’avant-guerre fasciste. Des hommes politiques antisémites sont élus au Parlement européen. En Allemagne, l’économiste et politicien Thilo Sarrazin se permet de décrire les Juifs comme ayant « des gènes différents » des autres. Et de nos jours, des Européens de tous les peuples font à nouveau entendre leur voix pour s’écrier Kauft nicht bei Juden.

Ceux qui désavouent les politiques de la droite Israélienne doivent trouver d’autres outils de langage que celui de l’antisémitisme classique. Moi-même je ne suis pas juif. En tant que député britannique, je travaille avec des milliers de musulmans dans ma circonscription. Je me retrouve plus souvent dans les mosquées que dans les églises. Je suis fier de mes amis musulmans qui sont pairs, députés, conseillers municipaux, ou qui occupent des postes importants en tant que journalistes, avocats, médecins et intellectuels. Les 20 millions de musulmans européens sont confrontés à de nouvelles haines et nouveaux rejets qui doivent être combattus. Mais ils ne tireront aucun profit des campagnes de haine contre les juifs en Israël. En tant qu’Européens, nous devons dépasser le vieux langage du boycott et des campagnes économiques contre les juifs en Israël. Israël, la Palestine et l’Europe doivent construire leur avenir et faire le XXIe siècle, non pas revenir à la haine du passé.

Denis MacShane a présidé une commission d’enquête de la Chambre des communes sur l’antisémitisme actuel en Grande-Bretagne. Il est l’auteur de « Mondialiser la haine. Le nouvel antisémitisme ! » (Weidenfeld et Nicolson).

Denis MacShane, député britannique, ancien ministre de des affaires européennes

 

L’Objectif du Premier ministre Netanyahu : Israël parmi les 15 pays du monde ayant les revenus par habitant les plus élevés d’ici à 2025.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahu s’est adressé lundi à la « Globes Business Conference » et a déclaré qu’il voulait qu’Israël fasse partie des 15 pays du monde ayant  les revenus, par habitant, les plus élevés d’ici à 2025.

Photo : GPO

« L’économie d’Israël au cours de la dernière décennie a connu une croissance rapide, » a t-il dit. « Notre objectif de faire partie des 15 pays aux plus forts revenus, par habitant, est réalisable.

Cela ne sera pas facile pour autant mais  ne sera possible que si nous bénéficions d’une croissance du PIB d’un peu plus de 1.5 % par an

« La croissance, » a déclaré M. Netanyahu, « est nécessaire pour nos besoins nationaux et sociaux dans un moment de crise et Il n’y a pas d’autres moyens de trouver leur financement  sans la croissance.

C’est pourquoi la question que nous devrions nous poser est la suivante: Quelles sont les lois économiques fondamentales  qui nous ont permis d’être dans une telle situation  aujourd’hui, passant d’une économie en développement à un pays développé? Une autre question que nous devons nous poser est de savoir comment nous pouvons continuer sur cette voie, parce que la concurrence – tout comme dans les affaires – ne s’arrête jamais.

Une économie nationale qui fait partie d’une économie mondiale doit toujours être en concurrence, et je prétends  qu’il faut continuer à concourir, et de plus en plus. Pour  améliorer et atteindre cet objectif, nous devons suivre les cinq règles de base. Si nous suivons ces règles, elles  nous protégeront …Lire la suite ( en Anglais )

Le Hamas assure qu’il ne reconnaîtra jamais Israël

Devant une foule immense, le chef du Hamas a déclaré que son mouvement ne reconnaîtrait jamais Israël. Ses partisans, dont le nombre a été évalué à 250 000 par les organisateurs, se sont rassemblés ce mardi à l’occasion du 23ème anniversaire du Hamas.

Ismael Haniya , chef du mouvement terroriste Hamas

La charte du mouvement islamique prône la destruction de l’Etat hébreu. En novembre, son dirigeant Ismaïl Haniyeh avait fait naître des spéculations en déclarant que le Hamas pourrait accepter un référendum sur un traité de paix prévoyant la création d’un Etat palestinien.

“Il n’y a pas d’avenir pour l’occupation de la terre palestinienne, a déclaré Ismaïl Haniyeh qui a fait entendre qu’un éventuel accord de paix ne comporterait aucune reconnaissance d’Israël et aucune concession sur une quelconque portion de la terre de Palestine.”

De son côté, le président de l’Autorité palestinienne a rencontré l‘émissaire des Etats-Unis George Mitchell avant de se rendre en Egypte. Mahmoud Abbas veut des garanties américaines sur toutes éventuelles négociations de paix indirectes.

Source : Euronews.fr

« La France n’oublie pas Gilad Shalit » – Michèle Alliot Marie

Extrait du discours de Michèle Alliot-Marie, ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères et européennes, Congrès juif européen, Dimanche 12 décembre.

Michèle Alliot-Marie, ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères et européennes

La France aspire à la paix, la France agit pour la paix : c’est vrai au Moyen-Orient.

 La France est l’amie d’Israël.

Elle veut tout mettre en œuvre pour une paix juste et durable dans la région.

Nous voulons la garantie pour Israël de sa sécurité et de sa pleine intégration dans la région.

Nous voulons dans le même temps la création d’un État palestinien indépendant, viable et démocratique, établi sur la base des frontières de 1967.

Nous voulons la proclamation de Jérusalem comme capitale des deux États.

 La France n’oublie pas Gilad SHALIT, ressortissant franco-israélien enlevé par le Hamas depuis le 25 juin 2006.

Rien ne saurait justifier le traitement dont il fait l’objet, au mépris des règles du droit international.

Nous demeurons totalement engagés pour obtenir sa libération. Nos pensées sont avec lui. Soyez assurés que nous ne baisserons pas les bras

 Par ailleurs, je sais les inquiétudes que suscite le régime iranien.

La France tiendra le langage de la fermeté.

La France n’accepte pas que le régime iranien déstabilise la région.

La France n’accepte pas que l’Iran se dote de l’arme nucléaire. Si les responsables iraniens ne lèvent pas le doute sur leurs intentions, toutes les sanctions d’ordre économique devront être envisagées.

Au-delà du Moyen-Orient, la France s’engage en faveur de la paix et du respect des droits de l’homme.

La paix ne saurait se résumer à des contacts diplomatiques entre des Etats.

Elle suppose la compréhension mutuelle des peuples, dans leur diversité, leurs différences.

Elle exige qu’au sein de Nations déchirées par des guerres fratricides, soient promues et encouragées les forces de réconciliation.

Elle invite à encourager les initiatives, au sein des sociétés civiles, pour rapprocher les peuples, pour donner aux hommes et aux femmes la volonté de mettre un terme aux haines séculaires et l’envie de se tendre la main.

Monsieur le Président, Mesdames et messieurs,

A l’heure de la mondialisation, de nouvelles menaces fragilisent nos sociétés, de nouveaux dangers mettent nos valeurs à l’épreuve.

Je mesure le rôle des Juifs d’Europe dans la cohésion de nos sociétés. Je connais leur attachement aux valeurs humanistes.

Je sais votre engagement en faveur de la démocratie et des droits de l’homme.

Je sais votre volonté de paix, dans le respect de la légitime diversité des traditions et des cultures.

Mesdames et Messieurs, l’avenir de l’Europe se fera avec vous, sous le signe de la tolérance, de l’ouverture, et de l’amitié entre les peuples.

Aujourd’hui comme hier, vous pouvez compter sur mon entier soutien et sur celui de la France.

Je vous remercie.

Source : Ambassade de France en Israel
Dossier complet sur l’action de la France en faveur de la liberation de Gilad Shalit

Le ‘Hamas appelle au meurtre des communistes , des chrétiens et des juifs

Ismaïl Haniyeh , chef du hamas

Que les islamistes palestiniens appellent au meurtre des chrétiens et des Juifs est dans l’ordre des choses. Enfin, dans la logique perverse de l’idéologie islamiste. Mais les communistes ?

 

 

Une vidéo sur la télévision officielle du Hamas appelle  Allah à tuer les Juifs, les chrétiens, les communistes et leurs partisans. La vidéo demande à Allah de « les compter et de les tuer jusqu’au dernier, et de n’en laisser pas même un seul. »

Comme Palestinian Media Watch l’a signalé plusieurs fois cet appel au meurtre des non-musulmans [et des non-Arabes] est une prise de position régulière par les deux autorités politiques le Fata’h et le ‘Hamas ainsi que des dirigeants religieux  « palestiniens » depuis de nombreuses années et ce à partir de Juillet 2000 .

Pendant des années, des sermons ont été prononcés par des leaders religieux sur la télévision officielle de l’Autorité Palestinienne dirigée par Yasser Arafat et maintenant Ma’hmoud Abbas. Les appels au meurtre  des Juifs ont été régulièrement présentés   comme une obligation religieuse et un respect de l’idéal islamique .

Grâce au travail de PMW qui a dévoilé la teneur de ces sermons et qui a conduit à la critique et aux pressions internationales , Ma’hmoud Abbas, dont le bureau  contrôle la télévision « palestinienne » , a été contraint d’empêcher la diffusion de sermons appelant à l’extermination des Juifs à la télévision palestinienne.

Le dernier sermon de cette nature à la télévision palestinienne remonte à Janvier 2010 .

Source : http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=3895

Transcription :

« Allah, ô notre Seigneur, vaincs tes ennemis, les ennemis de la religion
[l’islam] en tous lieux.
Allah, Combats les Juifs et leurs sympathisants,
les chrétiens et leurs partisans,
les communistes et leurs partisans.
Allah, Comptez les  tueez jusqu’au dernier, et n’en laissez pas même un seul. « 

[Chaîne de télévision ‘Al-Aqsa (‘Hamas), le 3 décembre 2010]

Israël annonce un allègement des restrictions sur les exportations de Gaza

JERUSALEM, 8 décembre 2010 (AFP) – Le cabinet de sécurité israélien a décidé mercredi de lever une partie des restrictions pesant sur les exportations en provenance de la bande de Gaza, selon un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

« Le cabinet de sécurité a décidé de prendre de nouvelles mesures qui vont permettre d’accroître les exportations de marchandises de la bande de Gaza », indique le texte, sans donner de précision sur ces mesures, justifiées par l’intention de « faciliter la vie à la population qui vit sous le régime de répression et de terreur imposé par le Hamas ».

Un responsable israélien a indiqué par la suite sous le couvert de l’anonymat que « les exportations seraient à destination de la Cisjordanie et la communauté internationale, pas Israël à ce stade ».

Il a précisé que les produits concernés étaient les productions de quatre secteurs: agriculture, ameublement, textile, et « autres » — sans plus de détail.

Il ne s’est pas prononcé sur la manière dont les marchandises seraient vérifiées, alors qu’Israël exige une inspection par l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, et justifie l’interdiction des exportations par le fait que le mouvement islamiste palestinien Hamas contrôle Gaza.

La décision « sera pleinement appliquée au cours des semaines » à venir, a ajouté ce responsable.

« C’est un pas significatif et je m’en réjouis », a réagi l’envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient, Tony Blair, lors d’une conférence de presse à Jérusalem.

« Cela signifie que, pour la première fois depuis longtemps, des marchandises telles que des meubles, du textile, ou (les productions) d’autres industries légères pourront sortir de Gaza, ainsi que des produits agricoles », a-t-il assuré, estimant qu’il restait néanmoins beaucoup à faire pour faciliter le commerce à Gaza.

Le coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix au Moyen Orient, Robert Serry, s’est dit « satisfait » de la décision.

« Les Nations Unies surveilleront de près l’application de cette décision », a-t-il avertit, soulignant que « le redémarrage des exportations est essentiel pour redynamiser l’économie de Gaza ».

Le porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri, a dénoncé « une manoeuvre de propagande pour donner l’impression que le siège est levé, ce qui est contraire à la réalité », dans un communiqué appelant à « ne pas se laisser abuser et à maintenir la pression internationale sur l’occupation ».

L’ONG israélienne Gisha, qui défend la liberté de mouvement des Palestiniens, a espéré que cette décision « annonce la levée des restrictions à la circulation des biens civils vers et hors de la bande de Gaza ».

Dans un communiqué, elle s’est déclarée préoccupée par « les informations selon lesquelles Israël continuerait d’empêcher les habitants de Gaza de vendre à des acheteurs particuliers, sans affiliation, en Cisjordanie, ainsi qu’à des commerçants en Israël – sans apparente justification de sécurité ».

L’organisation israélienne de défense pour les droits de l’Homme B’Tselem a salué la décision, prévenant que « les entreprises de Gaza doivent être autorisées à commercer avec le marché israélien, qui constituait un de leurs principaux débouchés » avant les restrictions mises en place à partir de 2006.

Le 25 novembre, un responsable militaire israélien avait indiqué à l’AFP qu’Israël s’apprêtait à autoriser les exportations de Gaza à partir du début de 2011, à condition que les marchandises soient contrôlées par l’Autorité palestinienne.

Israël a assoupli son blocus de Gaza à la suite d’intenses pressions internationales après la mort de neuf Turcs dans l’assaut de sa marine le 31 mai contre une flottille humanitaire qui tentait d’atteindre le territoire palestinien.

Mais il a maintenu un strict blocus maritime, l’interdiction des exportations et les très strictes restrictions à la circulation des personnes à l’entrée et à la sortie de Gaza.