Que les islamistes palestiniens appellent au meurtre des chrétiens et des Juifs est dans l’ordre des choses. Enfin, dans la logique perverse de l’idéologie islamiste. Mais les communistes ?
Une vidéo sur la télévision officielle du Hamas appelle Allah à tuer les Juifs, les chrétiens, les communistes et leurs partisans. La vidéo demande à Allah de « les compter et de les tuer jusqu’au dernier, et de n’en laisser pas même un seul. »
Comme Palestinian Media Watch l’a signalé plusieurs fois cet appel au meurtre des non-musulmans [et des non-Arabes] est une prise de position régulière par les deux autorités politiques le Fata’h et le ‘Hamas ainsi que des dirigeants religieux « palestiniens » depuis de nombreuses années et ce à partir de Juillet 2000 .
Pendant des années, des sermons ont été prononcés par des leaders religieux sur la télévision officielle de l’Autorité Palestinienne dirigée par Yasser Arafat et maintenant Ma’hmoud Abbas. Les appels au meurtre des Juifs ont été régulièrement présentés comme une obligation religieuse et un respect de l’idéal islamique .
Grâce au travail de PMW qui a dévoilé la teneur de ces sermons et qui a conduit à la critique et aux pressions internationales , Ma’hmoud Abbas, dont le bureau contrôle la télévision « palestinienne » , a été contraint d’empêcher la diffusion de sermons appelant à l’extermination des Juifs à la télévision palestinienne.
Le dernier sermon de cette nature à la télévision palestinienne remonte à Janvier 2010 .
« Allah, ô notre Seigneur, vaincs tes ennemis, les ennemis de la religion [l’islam] en tous lieux. Allah, Combats les Juifs et leurs sympathisants, les chrétiens et leurs partisans, les communistes et leurs partisans. Allah, Comptez les tueez jusqu’au dernier, et n’en laissez pas même un seul. «
[Chaîne de télévision ‘Al-Aqsa (‘Hamas), le 3 décembre 2010]
Par Danny Ayalon , vice-ministre des Affaires étrangères , 14 decembre 2010
Demandez aux Palestiniens directement et ouvertement s’ils sont prêts à faire des concessions.
La rupture des pourparlers de paix israélo-palestiniens a abouti à blâmer presque exclusivement Israël et ceci était prévu. Cependant, les événements des 17 dernières années – depuis que les pourparlers de paix israélo-palestinienne ont commencé – démontrent qu’il s’agit d’ une toute autre histoire qui a empêché la paix.
Depuis les accords d’Oslo qui ont été signés en 1993, la position israélienne sur le processus de paix a constamment progressé et évolué. Cela a été prouvé par les offres généreuses faites par les Premiers ministres, Ehud Barak et Ehud Olmert, respectivement en 2000 et 2008. Ayant répondu à presque toutes les demandes palestiniennes, ces offres ont été rejetées sans que soient engagées d’autres discussions ou contre-offres.
Le gouvernement israélien actuel a accepté le principe de deux Etats pour deux peuples. Israël a contribué à l’amélioration de la vie des Palestiniens au point où la croissance économique de la « Cisjordanie » est plus forte que presque partout dans le monde. Il a supprimé plus des deux-tiers de tous les contrôles de sécurité et nous avons lancé un moratoire unilatéral sur la construction dans les territoires .
En outre, le premier acte du Premier ministre Benjamin Netanyahu lors de son entrée en fonction il ya 21 mois, a été d’appeler à des négociations avec les Palestiniens n’importe où, sans conditions préalables et en mettant toutes les questions sur la table.
Malheureusement, la position palestinienne au cours de ces 17 années n’a pas bougé d’un pouce en ce qui concerne leurs exigences maximalistes. N’est-il pas temps que les Palestiniens se demandent directement et ouvertement s’ils sont prêts à faire des concessions? Sont-ils prêts à reconnaître Israël en tant qu’Etat juif ainsi que les liens existant entre le Mur occidental et le Mont du Temple? Sont-ils prêts à reconnaître qu’il ya des réfugiés juifs chassés des pays arabes, et qu’Israël a des préoccupations de sécurité bien réelles ?
Alors que le monde a malheureusement porté toute son attention sur la construction des implantations, il a largement été passé sous silence que les dirigeants palestiniens ont reculé par rapport aux positions déjà acceptées, en particulier sur la nécessité d’une solution en deux Etats pour deux peuples. J’en ai été le premier témoin lorsque le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Salam Fayyad a refusé de signer un compte rendu de la réunion qui incluait cette terminologie.
Les Palestiniens ont très bien réussi à présenter Israël comme étant la partie qui faisait obstruction.
Le cycle commence par la recherche d’excuses par les Palestiniens, pour éviter qu’ils ne se rendent aux négociations. Ils fuient un processus ouvert et honnête, et rejettent la responsabilité de l’échec des pourparlers de paix sur Israël.
Les Palestiniens menacent aussi de déclarer unilatéralement leur propre État, et dans un certain nombre d’occasions, ils ont menacé Israël de violence. Ils se sont lancés dans une campagne politique de dé légitimation d’Israël, en utilisant les forum internationaux, telle que l’Organisation des Nations Unies, pour tenter de créer une dynamique anti-israélienne.
Le récent débat sur un moratoire de règlement étendu en est la preuve. Depuis sa nomination, l’actuel gouvernement israélien a ouvert la voie à des négociations directes sans conditions préalables. Israël a imposé un moratoire de 10 mois ; les Palestiniens ont hésité et ont refusé de se joindre aux négociations directes. Lorsque le moratoire a expiré, les Palestiniens ont demandé une prolongation de ce même moratoire qu’ils n’avaient pas trouvé suffisamment bon pour les mener à la table des négociations depuis plus d’un an.
En outre, le sujet des implantations est un faux prétexte. Selon les accords signés antérieurement, les implantations et les frontières font parties des discussions du statut final. Les Palestiniens les ont transformés en une condition préalable aux négociations.
Alors que les Palestiniens et leurs partisans prétendent que les implantations « mangent » plus de terres qu’ils n’en revendiquent pour leur futur Etat, les vrais chiffres suggèrent le contraire. Aujourd’hui, 43 années depuis qu’Israël a pris le contrôle de la « Cisjordanie », les zones bâties en implantations de peuplement constituent moins de 1,7% de la superficie totale.
Les deux parties souhaitent que leurs revendications soient satisfaites, mais une solution négociée est la seule façon pour la région d’atteindre le résultat espéré d’une réconciliation pacifique et historique entre les Juifs et les Arabes, les Israéliens et les Palestiniens. Les deux parties doivent faire des concessions, et Israël en a fait de nombreuses.
Pour que le processus de paix puisse progresser et aboutir, la communauté internationale doit prendre la décision historique et courageuse d’ignorer les pressions de la Ligue arabe et de l’Organisation de la Conférence islamique dans les instances internationales, ce qui poussent les Palestiniens à durcir leurs revendications à la table des négociations. La communauté internationale doit également rejeter leurs prétextes et leurs menaces.
Il n’y a pas de substitut à une solution négociée, et cela doit être énoncé devant toutes les parties. La pression doit être exercée sur ceux qui refusent de se mettre à la table des négociations, et non pas sur ceux qui y sont déjà assis.
Le fait d’adopter systématiquement les positions palestiniennes empêche la paix. La communauté internationale doit briser le cycle palestinien de dérobade et de rejet.
JERUSALEM, 8 décembre 2010 (AFP) – Le cabinet de sécurité israélien a décidé mercredi de lever une partie des restrictions pesant sur les exportations en provenance de la bande de Gaza, selon un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
« Le cabinet de sécurité a décidé de prendre de nouvelles mesures qui vont permettre d’accroître les exportations de marchandises de la bande de Gaza », indique le texte, sans donner de précision sur ces mesures, justifiées par l’intention de « faciliter la vie à la population qui vit sous le régime de répression et de terreur imposé par le Hamas ».
Un responsable israélien a indiqué par la suite sous le couvert de l’anonymat que « les exportations seraient à destination de la Cisjordanie et la communauté internationale, pas Israël à ce stade ».
Il a précisé que les produits concernés étaient les productions de quatre secteurs: agriculture, ameublement, textile, et « autres » — sans plus de détail.
Il ne s’est pas prononcé sur la manière dont les marchandises seraient vérifiées, alors qu’Israël exige une inspection par l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, et justifie l’interdiction des exportations par le fait que le mouvement islamiste palestinien Hamas contrôle Gaza.
La décision « sera pleinement appliquée au cours des semaines » à venir, a ajouté ce responsable.
« C’est un pas significatif et je m’en réjouis », a réagi l’envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient, Tony Blair, lors d’une conférence de presse à Jérusalem.
« Cela signifie que, pour la première fois depuis longtemps, des marchandises telles que des meubles, du textile, ou (les productions) d’autres industries légères pourront sortir de Gaza, ainsi que des produits agricoles », a-t-il assuré, estimant qu’il restait néanmoins beaucoup à faire pour faciliter le commerce à Gaza.
Le coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix au Moyen Orient, Robert Serry, s’est dit « satisfait » de la décision.
« Les Nations Unies surveilleront de près l’application de cette décision », a-t-il avertit, soulignant que « le redémarrage des exportations est essentiel pour redynamiser l’économie de Gaza ».
Le porte-parole du Hamas à Gaza, Sami Abou Zouhri, a dénoncé « une manoeuvre de propagande pour donner l’impression que le siège est levé, ce qui est contraire à la réalité », dans un communiqué appelant à « ne pas se laisser abuser et à maintenir la pression internationale sur l’occupation ».
L’ONG israélienne Gisha, qui défend la liberté de mouvement des Palestiniens, a espéré que cette décision « annonce la levée des restrictions à la circulation des biens civils vers et hors de la bande de Gaza ».
Dans un communiqué, elle s’est déclarée préoccupée par « les informations selon lesquelles Israël continuerait d’empêcher les habitants de Gaza de vendre à des acheteurs particuliers, sans affiliation, en Cisjordanie, ainsi qu’à des commerçants en Israël – sans apparente justification de sécurité ».
L’organisation israélienne de défense pour les droits de l’Homme B’Tselem a salué la décision, prévenant que « les entreprises de Gaza doivent être autorisées à commercer avec le marché israélien, qui constituait un de leurs principaux débouchés » avant les restrictions mises en place à partir de 2006.
Le 25 novembre, un responsable militaire israélien avait indiqué à l’AFP qu’Israël s’apprêtait à autoriser les exportations de Gaza à partir du début de 2011, à condition que les marchandises soient contrôlées par l’Autorité palestinienne.
Israël a assoupli son blocus de Gaza à la suite d’intenses pressions internationales après la mort de neuf Turcs dans l’assaut de sa marine le 31 mai contre une flottille humanitaire qui tentait d’atteindre le territoire palestinien.
Mais il a maintenu un strict blocus maritime, l’interdiction des exportations et les très strictes restrictions à la circulation des personnes à l’entrée et à la sortie de Gaza.
Lance-roquettes, grenades et autres explosifs camouflés par du matériel de construction ont été saisis dans le port nigérian de Lagos après avoir été déchargés d’un navire iranien.
Les services secrets du Nigeria ont annoncé mardi qu’ils avaient intercepté 13 conteneurs d’armes en provenance d’Iran ; du coté des sources de défense israéliennes on pense peut-être avoir trouvé une nouvelle route de contrebande en provenance d’Iran vers le Hamas à Gaza.
Les médias nigérians ont déclaré que le navire, qui venait d’Iran, a accosté dans le port de Lagos pour quelques heures seulement, 13 conteneurs ont été déchargés.
Le Porte-parole du département de sécurité nigérian Marilyn Ogar a déclaré :”A l’ouverture du premier conteneur, nos services ont découvert des lance-roquettes, grenades et autres explosifs,” Ogar a rajouté que les armes étaient cachées parmi des caisses de carrelages.
Le State Security Service (SSS), l’agence de renseignement nigériane, avait reçu des renseignements à l’avance une probable contrebande d’armes dans des conteneurs via le Lagos, selon des reportages.
Selon les médias nigérians, l’agent en charge du déchargement des conteneurs du navire a soudoyé les agents des douanes nigérianes afin de transférer les conteneurs hors du quai. Les fonctionnaires des douanes ont alerté les services de sécurité, qui ont ordonné l’ouverture des conteneurs.
Israël et le Nigeria maintiennent des relations diplomatiques, commerciales et dans le domaine de la sécurité. Il y a environ un an, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman s’est rendu au Nigéria, accompagné de Nitzan Nouriel, directeur du Bureau du contre-terrorisme.
Une source du ministère des Affaires étrangères a déclaré que l’ambassade d’Israël au Nigeria menait des pourparlers avec le SSS et le ministère nigérian des Affaires étrangères pour essayer d’en savoir plus sur les armes et sur l’affaire.
Une source haut placée de la défense a déclaré que les informations préliminaires suggèrent que la saisie des armes révèle un possible nouvel itinéraire de contrebande d’armes de l’Iran au Hamas, via l’Afrique.
Il a également dit que les Iraniens pourraient s’être heurtés à des difficultés, pour
envoyer des armes vers le Soudan via la mer Rouge puis du Soudan vers Gaza via le Sinaï, à la suite du contrôle international renforcé sur la circulation des navires iraniens.
« Peut-être que les iraniens avaient l’intention de décharger les armes au Nigeria et de les transférer par voie terrestre vers le Soudan et le Sinaï, » a-t-il déclaré.
Le dernier jour de l’offensive israélienne «Plomb durci» à Gaza, Israël et les Etats-Unis ont signé un accord pour lutter contre la contrebande d’armes de l’Iran vers le Hamas à Gaza.
Ils mettent en place une équipe de travail composée de plusieurs Etats occidentaux pour échanger de renseignements et arrêter la contrebande d’armes iraniennes vers Gaza, via la mer.
En Mars 2009, les médias étrangers ont rapporté que des avions de l’armée de l’air israélienne avaient attaqué un convoi de contrebande d’armes au Soudan, destiné à Gaza. Trente-neuf personnes du convoi avaient été tuées et des civils de la zone avaient été blessés. Israël a refusé de confirmer son implication dans cette frappe.
Des responsables de la Défense ont déclaré que cette tentative de contrebande d’armes pourrait être la troisième en provenance de l’Iran et par la mer, à être interceptée au cours de l’année écoulée.
En Novembre 2009, la marine israélienne a abordé le navire Francop en mer Méditerranée. Le navire transportait des centaines de tonnes d’armes en provenance d’Iran vers la Syrie et le Hezbollah au Liban.
En Septembre de cette année, une livraison d’armes de l’Iran à la Syrie a été interceptée dans un port italien de Calabre. Quelques jours plus tard une cargaison d’armes de la Corée du Nord à la Syrie a été saisie dans un port grec.
Le commando d’élite israélien qui était chargé de l’assaut de la flottille turque en route vers Gaza en mai de cette année, a donné au programme Panorama de la BBC un accès exclusif aux données sur l’opération.
Certains des membres des forces spéciales israéliennes ont enlevé leurs passe-montagnes pour m’adresser la parole et pour me montrer les blessures qu’ils ont subies pendant la nuit où 9 personnes furent tuées et 50 blessées à bord du navire turc le MV Mavi Marmara.
« Je vis un couteau dans mon abdomen et le retirai », a déclaré le Capitaine R. « Le battage était continu – ainsi que les acclamations ‘Allah Akbar’. »
Des vidéos israéliennes montrent comment le Capitaine R., un membre du Commando Marin 13, fut battu à coups de barre par des activistes et comment il fut ensuite poignardé et jeté sur le pont inférieur. Qui a ouvert les hostilités entraînant les morts sur le bateau, est une question férocement contestée.
Le Mavi Marmara était l’un des 6 navires d’une coalition de groupuscules pro-palestiniens qui transportèrent des activistes à travers les eaux internationales à 80 lieues (130 km) de la côté israélienne, le 31 mai de cette année.
J’ai reçu un accès exclusif au Commando Marin 13 pendant un de leurs entraînements, semblable en taille et en dispositions à la situation sur le Mavi Marmara. Je pris le large avec eux, dans un des Zodiacs qu’ils appellent « les brunettes », dans le cadre d’entraînements en vue de nouvelles flottilles.
La Free Gaza Flotilla fut organisée par le Free Gaza Movement et par le groupe turc appelé « la Fondation pour les Droits de l’Homme, la Liberté et l’Aide Humanitaire » (Foundation for Human Rights and Freedoms and Humanitarian Aid (IHH)).
La violence à bord du Mavi Marmara a été largement condamnée. La Turquie a rappelé son ambassadeur en Israël et annulé tous les exercices militaires conjoints, exigeant des excuses et une investigation internationale.
Israël a annoncé récemment qu’il allait participer activement à l’investigation sur les morts, menée par l’ONU, mais est occupé par sa propre enquête dans laquelle il défend les actes de ses commandos. Ces derniers insistent sur le fait qu’ils étaient en danger et qu’ils subissaient une attaque sévère lorsqu’ils ont ouvert le feu. Les représentants turcs déclarent cependant que des autopsies ont montré que les commandos ont tiré 30 balles sur les 9 activistes morts, dont un a reçu 4 balles dans la tête.
Le Lieutenant A était parmi les commandos en mer qui tentèrent de s’approcher du Mavi Marmara à 4h30, après que le Mavi Marmara avait ignoré les 5 mises en garde de la marine israélienne et qui, selon leurs dires, se firent chasser par des hommes armés de tuyaux à eau et de barres de fer qu’ils avaient découpés de la rambarde.
« Ils tenaient des barres métalliques et tambourinaient sur la rambarde, » dit le Lieutenant A, « ils jetaient des pierres, des objets en métal et des gravats qui blessèrent plusieurs des soldats. »
Le Sergent Y fit partie des commandos qui descendirent de l’hélicoptère sur le pont du bateau. Il dit : « Les activistes attachèrent la corde à l’antenne du bateau. C’est très, très dangereux puisque nous devons mettre les pieds à terre, au risque de faire une chute de 15 à 20 mètres. » Les commandos coupèrent la première corde et descendirent par une corde de l’autre côté de l’hélicoptère.
J’ai aussi parlé à des activistes turcs à Istanbul.
Après avoir été blessé, le Capitaine R et 2 autres commandos blessés furent portés dans le bateau par Murat Akinan, un bénévole de l’IHH, où ils furent déposés à côté des autres morts et blessés. « Je comprenais bien ceux qui disaient ‘nous devrions leur faire ce qu’ils nous ont fait », raconta Akinan. « Mais je les calmai en disant que, selon notre croyance, nous devions les soigner et les rapporter sur le pont. »
Peur de mourir
Le Capitaine R a dit qu’il a eu peur de mourir : « Je me rendais compte qu’il y avait deux forces opposées, l’une qui voulait nous tuer, l’autre, plus modérée, tentait d’éloigner ceux qui voulaient faire escalader la situation et en finir avec nous. » Le Capitaine fut emmené en haut – craignant d’avoir été pris en otage. « Mon garde fut touché par un pistolet paralysant et s’encourut à l’intérieur, » a dit le Capitaine R. « Je vis que j’étais seul, sautai dans l’eau et attendis que notre bateau vienne me chercher. »
Les commandos israéliens arraisonnèrent plusieurs bateaux dans le but de vérifier s’il y avait des armes à bord à destination de Gaza, qui est sous le contrôle du groupuscule palestinien Hamas. Le Hamas renie le droit d’exister à Israël et ses militants ont lancé des milliers de roquettes sur le territoire israélien, sur des cibles civiles, ces dernières années. Israël a installé un contrôle strict sur tout ce qui entre et sort de Gaza, que ce soit par mer ou par terre. Il déclare que le blocus est nécessaire pour empêcher que des armes entrent dans Gaza. Les Palestiniens, eux, disent que ce blocus leur cause beaucoup de souffrance et qu’il empêche toute forme de vie économique, et qu’il est largement critiqué comme forme de punition collective.
Cependant, l’IHH n’est pas connu que pour son travail humanitaire. Les autorités occidentales et Israël ont accusé l’organisation d’avoir des liens terroristes, accusation fortement réfutée par l’IHH. L’organisation a défendu l’utilisation de barres de fer, de chaînes et de couteaux par ses commandos. « La situation a dégénéré au-delà de la résistance passive parce que les Israéliens se mirent à nous tirer dessus dès le début, » a déclaré Bulent Yildirim, président de l’IHH. « Nos gens n’ont fait que de se défendre. »
Les Israéliens disent entretemps qu’il est impossible de descendre d’une corde d’un hélicoptère et d’utiliser une arme à feu en même temps. Les soldats n’ont d’ailleurs utilisé d’armes à feu que lorsque les activistes leur tiraient dessus ; avant cela, ils utilisaient des armes anti-émeute.
« Nous avons des preuves évidentes d’au moins 4 cas où nos opposants ont utilisé des armes à feu, » a dit le Général Major Giora Eiland, qui a mené l’investigation dans l’affaire. « Dans certains cas ils ont utilisé des armes qu’ils avaient volées de nos soldats – dans au moins un cas ils ont utilisé une armé à eux : nous avons trouvé des balles et des obus que l’IDF n’utilise pas. » Il a encore déclaré que l’utilisation de la vraie munition par les commandos était bien justifiée mais qu’on avait « commis des erreurs » dans les renseignements et le planning. « Ces gens étaient venus pour tuer et pour être tués, » a-t-il déclaré. « Vue les circonstances compliquées d’un bateau, les résultats – les morts – sont étonnamment peu nombreux. » Giora Eiland dit que l’IHH a réussi sa mission d’attirer l’attention du monde vers le blocus de Gaza. « Malheureusement, ils ont réussi à faire exactement ce qu’ils voulaient : ils ont provoqué Israël dans le but de montré les morts causées par Israël, » a déclaré Eiland, « De ce fait, Israël est vu comme un utilisateur de force excessive et devient le coupable de tout. »
Le Commando Marin 13 continue à s’entraîner dans le cas de nouvelles flottilles – qui sont attendues cet automne.
La bataille de la Méditerranée est loin d’être finie.
Panorama: Death on the Med, BBC One, Monday 16 August at 2030 BST
En juillet dernier, le Major Général Eytan Dangot, directeur du COGAT – Coordination gouvernementale pour les Activités dans les Territoires – et Yossi Gal, directeur général du ministère des Affaires étrangères ont rencontré la Haute Commissaire aux Affaires étrangères et à la politique de sécurité, la Baronne Catherine Ashton, au point de passage d’Erez, bureau du CLA (Comité de Liaison et d’Administration). Les étapes de mise en œuvre de la politique civile dans la bande de Gaza et la coordination de circulation routière ont fait l’objet d’une présentation détaillée. A cette occasion, l’augmentation des statistiques de transfert ont été commentées et le représentant du ministère de la Défense, en charge des points de passage, a souligné que leur capacité a déjà atteint les 150 camions par jour via Keren Shalom. Le 4 juillet, l’Autorité palestinienne a démarré les travaux de construction nécessaires du côté opposé au passage afin d’améliorer la capacité à 250 camions quotidiens d’ici fin juillet 2010.
Le porte-parole du COGAT a annoncé la livraison du chargement libyen via le point de passage de Keren Shalom à compter du matin même (18 juillet), en coordination avec Israël et l’Egypte. Le reste de la cargaison sera déchargé sans interruption du convoi quotidien de 150 camions.
Plus de 300 camions ont franchi en juin la bande de Gaza en provenance d’Israël par les points de passage de Keren Shalom et de Karni. Celui d’Erez, consacré au passage des civils, a permis à environ 2 500 Palestiniens d’entrer en Israël, soit 25% de plus que les mois précédents.
Israël continue à fournir du gaz combustible destiné à la bande de Gaza (près de 4 millions de litres ont été transférés en juin), du gaz de cuisson (4000 tonnes), de l’essence (plus de 600 000 litres). Soit au total, une augmentation de 12% quant à la quantité de camions en provenance d’Israël.
La cargaison débarquée de la flottille turque sera prochainement transportée vers la bande de Gaza par les Nations Unies, dès la fin du contrôle de sécurité actuellement en vigueur par les forces israéliennes. Cela intervient en raison du refus du Hamas d’autoriser l’entrée de ces équipements et d’avoir tout fait pour l’empêcher obligeant le ministère de la Défense à organiser le stockage dans ses propres entrepôts.
Une nouvelle task force conjointe vient d’être établie entre le COGAT et l’Autorité palestinienne, pour avancer sur des projets sous supervision de la communauté internationale nécessitant leur coordination. Ainsi 14 projets ont déjà reçu l’aval du Cabinet (9 d’entre eux à des stades de mises en œuvre variables) ; on dénombre 31 projets approuvés, parmi lesquels 17 de l’USAid, dont certains ont été initiés en juin :
Transfert d’équipement vers la station de pompage de Tel Sultan
Poursuite de l’équipement destiné aux camps de vacances de l’UNWRA
Poursuite de la livraison de matériaux de construction pour le projet de logements de l’UNWRA (151 unités à Khan Yunis)
Approbation de l’entrée du matériel médical de l’USAid vers 5 hôpitaux et centres médicaux
Poursuite de la livraison de ‘containers’ de l’UNWRA à usage scolaire (92 ont déjà été livrés à Gaza)
Cette task force travaillera sur des pistes de solution visant à augmenter la capacité de biens transférés au quotidien vers les points de passage entre Israël et la bande de Gaza ainsi que la réalisation de plusieurs projets internationaux ayant été validés en plus des 14 déjà en cours de réalisation, avant fin juin dernier.
Le porte-parole du COGAT a annoncé lundi 19 juillet que l’équipement du projet de serre de l’USAid (dans le cadre du projet « Serres pour l’Agriculture Familiale » -qui compte parmi 31 nouveaux projets validés en décision de Cabinet et approuvés par l’Autorité palestinienne- visant à aider et soutenir 900 foyers de la bande de Gaza sur le plan humanitaire local) ainsi que celui destiné à l’hôpital Shifa de Gaza (un scanner CT, une machine à rayons X reçus en don de l’OMS) seront acheminés vers la bande de Gaza, en coordination avec le CLA.
Le directeur du COGAT a mis l’accent sur l’importance accordée par Israël de fournir des solutions aux besoins soulevés par l’Autorité palestinienne et la communauté internationale via les points de passage existants et le principe établi selon lequel Keren Shalom doit rester le principal d’entre eux.
La politique civile sera mise en œuvre au gré des considérations sécuritaires et en tenant compte du fait que le Hamas fait régner un régime de terreur sur toute la bande de Gaza.
RT @ShimonMW: Première photo d’un tunnel d’attaque creusé par #Hezbollah dans le territoire d’#Israël .
Le but - assassiner des Israéliens.… 4 years ago
RT @ShimonMW: Les tunnels d’assaut creusés par #Hezbollah dessous de la frontière et menants jusqu’aux alentours de nos villages - #inaccep… 4 years ago