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L’illusion des frontières de 1967- elles n’ont jamais existé – Alan Baker

Les dirigeants palestiniens exercent des pressions sur les   gouvernements et sur les Nations-Unies pour reconnaître unilatéralement l’existence d’un Etat palestinien dans le cadre des frontières de 1967. En effet, cette campagne semble avoir quelques succès suite aux décisions de l’Argentine et du Brésil de reconnaître la création d’un Etat palestinien dans les « frontières 1967.

 
En fait, ces frontières n’existent pas et n’ont aucun fondement  dans l’Histoire, tant sur le plan juridique comme sur les faits. La seule ligne qui n’ait jamais existé est celle de l’armistice de 1949.Celle basée sur les lignes de cessez le feu des armées israélienne et arabe signée dans l’attente d’un accord d’une paix permanente.

Les accords d’armistice de 1949 ont indiqué expressément que de telles lignes n’ont pas de signification politique ou juridique et ne portent pas préjudice aux négociations futures sur l’avenir des frontières.

La Résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations Unies de 1967 a reconnu la nécessité de négocier des frontières sûres et reconnues. Des juristes éminents et des délégués des Nations Unies Et notamment du Brésil et de la Jordanie ont reconnu que les lignes précédentes ne peuvent être considérées comme frontières internationales.

La série d’accords signés entre l’OLP et Israël (1993-1999) réaffirment la volonté et l’engagement des parties de négocier des frontières définitives. Durant toutes les phases de la négociation entre Israël et les Palestiniens aucune décision n’a été prise sur une frontière basée sur les lignes de 1967.

La direction de l’OLP s’est engagée solennellement que toutes les les questions sur le statut final ne seront résolues que par des négociations entre les parties. En 2003 « la feuille de route » a en outre réitéré la nécessité pour des négociations sur des frontières définitives.

Lire l’intégralité de l’article sur le site du JCPA-CAPE en anglais.

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Le boycott d’Israël va envenimer le conflit Israelo-Palestinien

Par Denis MacShane

Kauf nicht bei Juden – « N’achetez pas chez les juifs » – est de retour. L’appel au boycott du commerce juif est une vielle lubie politique de l’Europe. Une fois de plus, alors qu’une avalanche de haine s’abat contre Israël, a droite comme à gauche, des idéologues islamistes aux élites culturelles, on souhaite punir les juifs. Que les actions du gouvernement israélien soient critiquables est un fait. Mais quels sont les arguments au fond ?

Premièrement, qu’Israël à tort de défier le droit international en tant que force d’occupation de la Cisjordanie. Mais que dire de la Turquie ? Celle-ci compte 35 000 soldats occupant le territoire d’une république souveraine – Chypre. Ankara a envoyé des centaines de milliers de colons dans le nord de Chypre. La Turquie a été appelée maintes fois par les Nations unies à retirer ses troupes. Au lieu de cela, elle se voit encore accusée de la destruction d’anciennes églises chrétiennes de Chypre du Nord.

A-t-on appelé à un boycott de la Turquie ou incité les entreprises à se désinvestir du pays ? Non, seuls les juifs d’Israël sont visés. Et que penser de l’Inde ? 500 000 soldats indiens occupent aujourd’hui le Cachemire. Selon Amnesty International, 70 000 musulmans ont été tués au cours des vingt dernières années par les forces de sécurité et les soldats indiens. Ce nombre dépasse de loin les musulmans palestiniens tués par les forces israéliennes pendant la même période. Cependant, les idéologues de l’islamisme se concentrent sur les juifs, pas les Indiens.

Se permet-on de parler du Sahara occidental et de la fermeture de la frontière du Maroc par l’Algérie qui rend la vie sur place bien plus difficile que celle des Palestiniens à Ramallah ou à Hébron ? Non, on ne risque pas. Voltaire – aussi antisémite qu’il fut – aurait sans doute raillé l’hypocrisie de ces nouveaux grands prêtres qui souhaitent uniquement attirer la malédiction sur la tête des juifs en Israël.

Deuxièmement, le désir de paix au Proche-Orient est une priorité mondiale. Mais la paix exige la reconnaissance de l’existence de l’Etat juif d’Israël. Quarante Etats membres de l’Organisation des Nations unies ont le mot « musulman » ou « islamique » dans leur titre. Nul ne conteste leur droit à exister ou à se défendre. Israël s’est retiré unilatéralement de Gaza, mais sa récompense fut de voir le territoire transformé en champ de tir de missiles destinés à tuer des juifs. Il y a eu plus de missiles tirés depuis Gaza contre Israël que de missiles V1 ou V2 tombés sur Londres en 1944. Personne n’a reproché à Churchill d’avoir riposté avec autant de force que possible, lorsque des villes comme Hambourg ou Dresde subissaient la colère de la Royal Air Force. En revanche, si les Israéliens engagent la moindre action contre les tueurs de juifs du Hamas, alors toute la haine du monde s’abat sur eux.

Troisièmement, il est difficile de voir comment on peut faire la paix avec un Israël que beaucoup cherchent à discréditer en tant qu' »Etat d’apartheid ». J’ai travaillé dans les années 1980 avec le mouvement syndical noir en Afrique du Sud. On devait se cacher dans les fossés quand la police de l’apartheid parcourait les cantons pour traquer les activistes politiques. Je ne pouvais pas nager depuis la même plage que ma femme, une française vietnamienne, à cause des lois racistes de l’Afrique du Sud. A l’inverse, les Musulmans et les Juifs nagent au large des mêmes plages de Tel Aviv. Ils peuvent séjourner dans les mêmes hôtels, être élus au même Parlement et faire appel à un système judiciaire indépendant. Par définition, un Etat d’apartheid n’a pas le droit d’exister et ne peut pas être membre de l’Organisation des Nations unies. La campagne de stigmatisation d’Israël en tant qu’Etat d’apartheid vise à en faire un « non-Etat », n’ayant ainsi pas le droit d’exister. Comment la paix peut-elle être conclue avec un Etat dont les opposants nient son existence-même ?

Au Royaume-Uni, au Canada et en France, des journalistes ou professeurs ont appelé au boycott des médias et des universités israéliens. Mais les écrivains, journalistes et professeurs israéliens sont en réalité les principaux opposants aux politiques contre-productives de leur gouvernement. Les boycotter revient à donner encore plus de pouvoir entre les mains des nationalistes russes qui contrôlent désormais la droite en Israël. Les attaques contre la liberté des médias, contre les femmes, les homosexuels, ou les avocats sont mille fois pires en Iran ou en Arabie saoudite En Syrie ou en Lybie, il n’y a pas de démocratie. En Jordanie, la démocratie reste limitée. Enfin, dans tout le monde arabe, les mouvements des frères musulmans affichent ouvertement leur antisémitisme. Appelle-t-on au boycott de ces Etats, de leurs journalistes ou de leurs professeurs ? Non. On appelle plutôt – à juste titre – à l’engagement, les contacts, le débat et la discussion. Beaucoup même réclament des négociations avec le Hamas, qui emploie dans sa Charte un langage des plus antisémites, à l’image d’un Alfred Rosenberg ou des autres idéologues nazis.

 

NE PAS REVENIR À LA HAINE DU PASSÉ

Pourtant on estime que les négociations avec les leaders politiques, les avocats ou intellectuels juifs doivent être boycottés. Cette politique visant à rendre les citoyens juifs d’Israël victimes d’un désaveu mondial va envenimer la crise au Moyen-Orient. Si elle était appliquée de façon uniforme à tous les Etats qui occupent et oppriment des territoires qui ne sont pas les leurs, elle pourrait avoir un certain fondement moral. Si le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions appelait également à un boycott et des sanctions contre le nouvel antisémitisme de l’extrême droite en Europe, cela aurait alors plus de sens. Un parti ouvertement antisémite, le parti Jobbik, parcourt aujourd’hui la Hongrie dans un uniforme d’avant-guerre fasciste. Des hommes politiques antisémites sont élus au Parlement européen. En Allemagne, l’économiste et politicien Thilo Sarrazin se permet de décrire les Juifs comme ayant « des gènes différents » des autres. Et de nos jours, des Européens de tous les peuples font à nouveau entendre leur voix pour s’écrier Kauft nicht bei Juden.

Ceux qui désavouent les politiques de la droite Israélienne doivent trouver d’autres outils de langage que celui de l’antisémitisme classique. Moi-même je ne suis pas juif. En tant que député britannique, je travaille avec des milliers de musulmans dans ma circonscription. Je me retrouve plus souvent dans les mosquées que dans les églises. Je suis fier de mes amis musulmans qui sont pairs, députés, conseillers municipaux, ou qui occupent des postes importants en tant que journalistes, avocats, médecins et intellectuels. Les 20 millions de musulmans européens sont confrontés à de nouvelles haines et nouveaux rejets qui doivent être combattus. Mais ils ne tireront aucun profit des campagnes de haine contre les juifs en Israël. En tant qu’Européens, nous devons dépasser le vieux langage du boycott et des campagnes économiques contre les juifs en Israël. Israël, la Palestine et l’Europe doivent construire leur avenir et faire le XXIe siècle, non pas revenir à la haine du passé.

Denis MacShane a présidé une commission d’enquête de la Chambre des communes sur l’antisémitisme actuel en Grande-Bretagne. Il est l’auteur de « Mondialiser la haine. Le nouvel antisémitisme ! » (Weidenfeld et Nicolson).

Denis MacShane, député britannique, ancien ministre de des affaires européennes

 

Qui est à l’origine de l’arrêt du processus de paix?

Par Danny Ayalon , vice-ministre des Affaires étrangères , 14 decembre 2010

Demandez aux Palestiniens directement et ouvertement s’ils sont prêts à faire des concessions.

La rupture des pourparlers de paix israélo-palestiniens a abouti à blâmer presque exclusivement Israël et ceci  était prévu.  Cependant, les événements des 17 dernières années – depuis que les pourparlers de paix israélo-palestinienne ont commencé –  démontrent  qu’il s’agit d’ une toute autre histoire  qui a empêché la paix.

Depuis les accords d’Oslo qui ont été signés en 1993, la position israélienne sur le processus de paix a constamment progressé et évolué. Cela a été prouvé par les offres généreuses faites par les Premiers ministres, Ehud Barak et Ehud Olmert, respectivement  en 2000 et 2008.  Ayant  répondu à presque toutes les demandes palestiniennes, ces offres ont été rejetées sans que soient engagées  d’autres discussions ou  contre-offres.

Le gouvernement israélien actuel a accepté le principe de deux Etats pour deux peuples. Israël a contribué à l’amélioration de la vie des Palestiniens au  point où la croissance économique de la « Cisjordanie » est plus forte que presque partout dans le monde.  Il a supprimé plus des deux-tiers de tous les contrôles de sécurité et nous avons lancé un moratoire unilatéral sur la construction dans les territoires  .

En outre, le premier acte du Premier ministre Benjamin Netanyahu lors de son entrée en fonction il ya 21 mois, a été d’appeler à des négociations avec les Palestiniens n’importe où, sans conditions préalables et en mettant toutes les questions sur la table.

Malheureusement, la position palestinienne au cours de ces 17 années n’a pas bougé d’un pouce en ce qui concerne  leurs exigences maximalistes. N’est-il pas temps que les Palestiniens se demandent directement et ouvertement s’ils sont prêts à faire des concessions? Sont-ils prêts à reconnaître Israël en tant qu’Etat juif ainsi que les  liens existant  entre le Mur occidental et le  Mont du Temple? Sont-ils prêts à reconnaître qu’il ya des réfugiés juifs chassés des  pays arabes, et qu’Israël a des préoccupations de sécurité bien réelles ?

Alors que le monde a malheureusement porté toute son attention sur la construction des implantations, il a largement été passé sous silence  que les dirigeants palestiniens ont reculé par rapport aux  positions déjà acceptées, en particulier sur la nécessité d’une solution en  deux Etats pour deux peuples. J’en ai été le premier témoin lorsque le Premier ministre de  l’Autorité palestinienne Salam Fayyad a refusé de signer un compte rendu de la réunion qui incluait cette terminologie.

Les Palestiniens ont très bien réussi à présenter Israël comme étant la partie qui faisait obstruction.

Le cycle   commence  par   la recherche d’excuses par les Palestiniens,  pour éviter qu’ils ne se rendent aux négociations. Ils fuient  un processus ouvert et honnête, et rejettent  la responsabilité de l’échec des pourparlers de paix sur Israël.

Les Palestiniens menacent aussi de déclarer unilatéralement leur propre État, et dans un certain nombre d’occasions, ils ont menacé Israël de violence. Ils se sont lancés dans une campagne politique  de dé légitimation d’Israël, en utilisant  les forum internationaux, telle  que l’Organisation des Nations Unies, pour tenter de créer une dynamique anti-israélienne.

Le récent débat sur un moratoire de règlement étendu en est la preuve. Depuis sa nomination, l’actuel gouvernement israélien a ouvert la voie à des négociations directes sans conditions préalables. Israël a imposé un moratoire de 10 mois ; les Palestiniens ont hésité et ont refusé de se joindre aux négociations directes. Lorsque le moratoire a expiré, les Palestiniens ont demandé  une prolongation de ce même moratoire qu’ils n’avaient pas trouvé suffisamment bon pour les  mener  à la table des négociations depuis plus d’un an.

En outre, le sujet des  implantations est un faux prétexte. Selon les accords signés antérieurement, les implantations et les frontières font parties  des  discussions du statut final. Les Palestiniens les ont transformés en une condition préalable aux négociations.

Alors que les Palestiniens et leurs partisans prétendent que les implantations « mangent  » plus de terres qu’ils n’en revendiquent pour leur futur Etat, les vrais chiffres suggèrent le contraire. Aujourd’hui, 43 années depuis qu’Israël a pris le contrôle de la « Cisjordanie », les zones bâties en implantations de peuplement constituent moins de 1,7% de la superficie totale.

Les deux parties souhaitent que leurs revendications soient satisfaites, mais une solution négociée est la seule façon pour la région d’atteindre le résultat espéré d’une réconciliation pacifique et historique entre les Juifs et les Arabes, les Israéliens et les Palestiniens. Les deux parties doivent faire des concessions, et Israël en a fait de nombreuses.

Pour que le processus de paix puisse progresser et aboutir, la communauté internationale doit prendre la décision historique et courageuse d’ignorer les pressions de la Ligue arabe et de l’Organisation de la Conférence islamique dans les instances internationales, ce qui poussent les Palestiniens à durcir leurs revendications à la table des négociations. La communauté internationale doit également rejeter leurs prétextes et leurs menaces.

Il n’y a pas de substitut à une solution négociée, et cela doit être énoncé  devant toutes les parties. La pression doit être exercée sur ceux qui refusent de se mettre à la table des négociations, et non pas sur ceux qui y sont déjà assis.

Le fait d’adopter systématiquement les positions palestiniennes empêche la paix. La communauté internationale doit briser le cycle palestinien de dérobade  et de rejet.

Source : latimes.com/news/opinion/commentary/la-oe-ayalon-peace-talks-20101214,0,5056630.story

Le monde : Jérusalem , l’Hôpital des maladies rares.

Voir l’article du monde en .pdf

Source : le monde ( supplément  du samedi 4 decembre )

La « mauvaise réputation » d’Israël, Gabriel Latner (UNWatch)

« La plus brillante et audacieuse défense d’Israël depuis que Moïse ait séparé les eaux de la Mer Rouge » — The Irish Independent
UN Watch Briefing

Note liminaire.

Le remarquable discours ci-dessous a été présenté par Gabriel Latner, un étudiant de 19 ans, de Cambridge, à un récent colloque de la société de débats de cette prestigieuse université. UN Watch est fière d’annoncer que M. Latner viendra à l’Organisation des Nations-Unies en 2011 en tant que stagiaire de son organisation.

Le colloque de Cambridge est centré sur la motion qu ‘«Israël est un État factieux ». Il a été proposé par l’Anglaise Lauren Booth, une adversaire enragée d’Israël qui travaille pour Téhéran à la chaîne de télévision gérée par l’État iranien, et qui a récemment été convertie  à l’islam lors d’une visite en Iran. Ses prises de position ont été  rejointes  par Mark McDonald, fondateur des Amis du Travail de la Palestine, et M. Latner.

Les Irlandais indépendants ont qualifié le discours de M. Latner de « la défense la plus brillante d’Israël depuis que Moïse sépara la mer Rouge. »

La « mauvaise réputation » d’Israël

C’est une guerre des valeurs, et les autres orateurs ici ce soir sont, à juste titre, des idéalistes. Je ne suis pas un idéaliste. Je suis un réaliste, je suis ici pour  vous convaincre et mon seul but ce soir est d’obtenir que certains d’entre vous ne soient plus des « béni oui oui. » de l’antiisraélisme primaire.

Je fais face à un défi singulier -, la plupart, sinon la totalité, d’entre vous, avez déjà arrêté votre position. Cette question est trop polarisante pour que la grande majorité d’entre vous  puisse trouver une position commune. Je serais prêt à parier que la moitié d’entre vous appuie fortement la motion, et l’autre moitié s’y oppose fermement.

Je pourrais être tenté de faire ce que mes collègues orateurs vont faire -. Simplement ressasser toutes les mauvaises choses que le gouvernement israélien a toujours fait dans le but de satisfaire ceux qui sont d’accord avec ces intervenants. Et peut-être inspireront-ils un sentiment de culpabilité aux rares indécis pour les amener à voter pour la proposition, ou plus exactement, contre Israël.

Il est si facile de tordre la signification et l’importance du droit international pour faire qu’Israël ressemble à un Etat criminel. Mais cela est déjà usé jusqu’à la corde.

Il serait encore plus facile,  pour  jouer sur votre empathie, de raconter des histoires particulières de la souffrance palestinienne. Et ils peuvent faire des discours très éloquents sur ces questions.
Mais la vérité est que, maltraiter des personnes, qu’il s’agisse de vos citoyens ou de ceux d’une population occupée, ne fait pas d’un Etat, un Etat «voyou». Si c’était le cas, le Canada, les États-Unis et l’Australie devraient être traités d’Etats voyous si on s’en tient à la façon dont ils ont traité leurs populations autochtones. Et même encore de nos jours, pour la façon dont la Grande-Bretagne a traité l’Irlande. Leurs arguments, s’ils sont émotionnellement satisfaisants, manquent de rigueur intellectuelle.

Plus important encore, je ne pense pas que nous pouvons gagner avec ces arguments. Ils ne changeront pas le rapport de force. La moitié d’entre vous sera d’accord avec eux, la moitié d’entre vous ne le sera pas. Donc, je vais essayer quelque chose de différent, quelque chose d’un peu moins orthodoxe.

Je vais essayer de convaincre les sionistes purs et durs et les partisans d’Israël ici ce soir, de voter pour la proposition. À la fin de mon discours, j’aurai  présenté cinq arguments en faveur d’Israël qui montrent qu’Israël est, si ce n’est pas un «Etat factieux», au moins un Etat atypique.

Permettez-moi d’être clair. Je ne ferais pas valoir qu’Israël est «mauvais », ni  qu’il ne mérite pas d’exister. Je ne ferais pas valoir que son comportement est pire que tous les autres pays. Je vais seulement essayer de prouver  qu’Israël est un état non orthodoxe.

Le mot «factieux»  (rogue en anglais NdT)  a pris des connotations péjoratives. Mais le mot lui-même a une consonance neutre. Le dictionnaire anglais Oxford le définit comme «atypique,  anormal, singulier, qui se produit en un lieu ou un temps inattendu, ». Un autre dictionnaire d’une institution presqu’aussi  prestigieuse donne cette définition : «se comporter d’une manière inattendue ou anormale, souvent de manière destructrice. »

Ces définitions, et d’autres, sont axées sur l’idée d’anomalie – l’inattendu ou inhabituel. Selon cette définition, un Etat qualifié ainsi est celui qui agit d’une manière inattendue, atypique ou singulière. Un Etat qui se comporte exactement comme Israël.

Le premier argument est d’ordre statistique. Le fait qu’Israël est un Etat juif, est déjà suffisant pour être qualifié d’atypique : Il y a 195 pays dans le monde. Certains sont chrétiens, certains musulmans, d’autres sont laïques. Israël est le seul pays au monde qui est juif. Ou, pour parler espérance mathématique pour un moment, la possibilité de tout Etat choisi au hasard, d’être juif est de 0,0051%. En comparaison, les chances d’un billet de loto gagnant du Royaume-Uni d’au moins 10 € est de 0,017% – plus de deux fois plus probable. La Judéité d’Israël est une aberration statistique.

Le second argument concerne l’humanitaire d’Israël, en particulier, la réponse d’Israël à une crise des réfugiés. Pas la crise des réfugiés palestiniens – car je suis sûr que les autres orateurs en parleront  -. Mais la question des réfugiés du Darfour.  Tout le monde sait que ce qui s’est passé et se passe encore au Darfour est un génocide, que l’ONU et la Ligue arabe l’appellent  ainsi ou non (En fait, j’ai espéré que M. Massih serait en mesure d’en parler – il est, en quelque  sorte, un expert sur la crise au Darfour, en fait même, c’est son expertise qui l’a appelé à  représenter l’ancien dictateur du Soudan, alors que ce dernier est mis en accusation par le TPI).

Il y a eu un exode massif en provenance du Darfour parce que les populations opprimées recherchent la sécurité. Elles n’ont pas eu beaucoup de chance. Beaucoup de réfugiés sont allés au nord de l’Egypte – où ils sont traités de manière abominable. Les plus courageux  ont continué  à travers le désert du Sinaï dans l’espoir de se rendre en Israël. Non seulement ils doivent faire face aux menaces naturelles du Sinaï, mais ils sont également pris pour cible par les soldats égyptiens qui patrouillent le long de la frontière avec Israël. Pourquoi prennent-ils ces risques?

Parce qu’en Israël, ils sont traités avec compassion – ils sont traités comme les réfugiés qu’ils sont – et peut-être qu’il faut en blâmer la mémoire culturelle du génocide propre à Israël. Le gouvernement israélien est même allé jusqu’à accorder la citoyenneté  israélienne à plusieurs centaines de réfugiés du Darfour. Rien que cela met l’état d’Israël à l’écart du reste du monde.

Mais ce qui rend le comportement d’Israël encore plus hétérodoxe est le fait suivant : L’armée israélienne envoie des soldats et des médecins afin de patrouiller le long de sa frontière avec l’Egypte. Ils sont envoyés à la recherche de réfugiés qui tentent de pénétrer en Israël. Non pour  les renvoyer en Egypte, mais pour les sauver de la déshydratation, de l’épuisement par la chaleur, et des balles égyptiennes.

Comparez cela à la réaction des Etats-Unis face à l’immigration illégale à travers leur frontière avec le Mexique. Le gouvernement américain a fait arrêter des particuliers, parce qu’ils avaient donné  de l’eau aux  frontaliers qui mouraient de soif – alors qu’ici le gouvernement israélien envoie ses soldats pour sauver les immigrants illégaux. Appeler ce genre de comportement atypique est vraiment un euphémisme.

Mon troisième argument est que le gouvernement israélien se livre à une activité que le  reste du monde évite  – il négocie avec les terroristes. Je n’évoque pas seulement  les dernières années du Président de l’OLP Yasser Arafat, un homme qui est mort avec les mains maculées de sang -. En ce moment même, Israël est en train de négocier avec les terroristes. Yasser Abed Rabbo est l’un des négociateurs principaux  qui a été envoyé aux pourparlers de paix avec Israël. Mais Abed Rabbo est également un leader du FPLP – une organisation de «combattants de la liberté» qui, sous la direction de Abed Rabbo, s’est engagée dans des activités de promotion de la liberté en tuant 22 lycéens Israéliens.

Et le gouvernement israélien accepte d’envoyer des délégués pour siéger à une table avec cet homme, et parler de paix. Et le monde applaudit. On ne verrait jamais le gouvernement espagnol dans des pourparlers de paix avec les dirigeants de l’ETA – le gouvernement britannique ne négociera jamais avec Thomas Murphy. Et si le président Obama avait accepté de parler de paix à la même table qu’Oussama Ben Laden, le monde aurait considéré cela comme de la folie. Mais on demande à  Israël  de faire cela pour se gagner les louanges de la communauté internationale. C’est la définition même du dictionnaire : se comporter d’une manière qui est inattendue ou anormale.

Une autre partie de la définition du dictionnaire est un comportement ou une activité qui se produit en un lieu ou un temps inattendus. Lorsque vous comparez Israël à ses voisins régionaux, il devient clair à quel point Israël est un « enfant terrible ». Et voici le quatrième argument : Israël a un meilleur dossier des droits de l’homme que n’importe lequel de ses voisins. À aucun moment dans l’histoire, il n’y a eu un Etat démocratique et tolérant au Moyen-Orient -. A l’exception d’Israël. De tous les pays du Moyen-Orient, Israël est le seul où la communauté homosexuelle bénéficie  d’une mesure d’égalité.

Au Koweït, Liban, Oman, au Qatar et en Syrie, les homosexuels sont passibles de flagellation, d’emprisonnement, ou des deux. Mais c’est un traitement plutôt clément  par rapport à celui que subissent leurs homologues en Iran, en Arabie saoudite et au Yémen, où ils sont mis à mort. Les homosexuels israéliens peuvent adopter des enfants, servir dans l’armée, se pacser, et ils sont protégés par une  législation anti discrimination exceptionnellement rigoureuse. Cette législation est meilleure que celle de l’Amérique où la peine de mort continue d’être pratiquée.

La protection des libertés de ses citoyens a valu à Israël une reconnaissance internationale. Freedom House est une ONG qui publie un rapport annuel sur la démocratie et les libertés civiles dans chacun des 195 pays dans le monde. Elle situe le pays comme «libre», «partiellement libre», ou «non libre». Au Moyen-Orient, Israël est le seul pays qui  a décroché la mention de «libre». Pas étonnant compte tenu du niveau de la liberté accordée aux citoyens dans, mettons le Liban – un pays désigné comme «partiellement libre», où il y a des lois contre les journalistes qui pourraient critiquer, non seulement le gouvernement libanais, mais aussi le régime syrien. J’espère que Mme Booth prendra la parole sur ce sujet, compte tenu de son expérience de travail comme « journaliste » pour l’Iran.

L’Iran est un pays qui a reçu la note «pas libre», aux côtés de la Chine, du Zimbabwe, de la Corée du Nord, et du Myanmar. En Iran, comme Mme Booth je l’espère, voudra bien le dire  dans son discours, il y a un tribunal d’exception pour la Presse  qui poursuit les journalistes pour des délits aussi inqualifiables que de critiquer l’Ayatollah, rapporter des faits de nature à saper les «fondements de la République islamique, d’utiliser des sources d’information suspectes (par exemple occidentales) ou insulter l’islam. L’Iran est le leader mondial en termes de journalistes emprisonnés, avec 39 journalistes (à notre connaissance) en prison depuis 2009. Ils ont également mis à la porte presque tous les journalistes occidentaux au cours de l’élection de 2009. (Je ne sais pas si Mme Booth a été affectée par cela.)

Je suppose que nous ne pouvons pas vraiment nous attendre à plus d’une théocratie. C’est ce que sont la plupart des pays du Moyen-Orient : théocraties et autocraties. Mais Israël est le seul, l’unique exemple de démocratie, ce qui en fait une exception anormale. A la différence de tous les autres pays du Moyen-Orient, il n’y a qu’en Israël que des manifestations ou des articles de presse contre le Gouvernement ne sont ni réprimées ni censurés.

J’ai un dernier argument – le dernier clou dans le cercueil des opposants à la motion  – et il est assis juste en face. La présence de M. Ran Gidor est ici la preuve pour nous tous que nous avons bien raison de considérer Israël comme pas très catholique. Pour ceux d’entre vous qui n’ont jamais entendu parler de lui, M. Gidor est un conseiller politique attaché à l’ambassade d’Israël à Londres. C’est le gars que le gouvernement israélien envoie  pour le représenter à l’ONU. Il sait ce qu’il fait. Et il est ici ce soir. Et c’est incroyable.

Considérons, un instant, ce que sa présence signifie ici. Le gouvernement israélien a accepté de permettre à l’un de ses hauts représentants diplomatiques de participer à un débat sur la légitimité de l’Etat d’Israël. C’est remarquable.

Pouvez-vous penser, juste une minute,  qu’un autre pays ferait la même chose? Si la « Debating Society » de l’Université de Yale avait décidé d’avoir un débat sur le thème « Notre société est d’avis que la Grande-Bretagne est un état raciste et totalitaire qui a causé un tort irrémédiable à tous les peuples du monde » , est-ce que  la Grande-Bretagne permettrait à un de ses agents d’y participer? Non.

Est-ce que la Chine participerait  à un débat sur le statut de Taiwan? Jamais.

Et il n’y a peu de chance qu’un représentant du gouvernement américain ne soit jamais autorisé à prendre part à un débat concernant son traitement des prisonniers à Guantanamo Bay.

Mais Israël a envoyé à M. Ran Gidor pour débattre ce soir contre un « journaliste »- en fait une star de la télé-réalité et moi-même, un étudiant en droit de 19 ans, qui est tout à fait incompétent  pour parler de la question à l’ordre du jour.

Tous les gouvernements dans le monde devraient en ce moment se moquer de l’Etat d’Israël – parce qu’il a oublié la règle n ° 1. Vous ne devez jamais apporter de la crédibilité à des idéologues farfelus en discutant avec eux. C’est pour la même raison que vous ne verrez jamais Stephen Hawking ou Richard Dawkins débattre avec  David Icke. Mais c’est ce que précisément fait Israël. Encore une fois, c’est  se comporter d’une manière singulière, inattendue ou anormale. Se comporter comme un État hétérodoxe…

Cela fait cinq arguments que j’adresse aux partisans d’Israël. Mais j’ai encore une ou deux minutes de parole. Alors voici un argument pour tout le monde – Israël, volontairement, bafoue le droit international. En 1981, Israël a détruit Osirak -. Le Laboratoire de Sadam Hussein pour l’obtention de la bombe nucléaire. Tous les gouvernements dans le monde savaient que Saddam Hussein était en train de fabriquer sa bombe atomique. Et ils n’ont rien fait. A l’exception d’Israël qui ce faisant, a porté atteinte au droit international et aux usages diplomatiques. Mais qui nous a aussi tous sauvés du nucléaire irakien.

Cette action isolée devrait apporter de la considération à Israël aux yeux de tous les peuples épris de liberté. Mais ce ne fut pas le cas. Et ce soir, pendant que vous écoutez nos discussions, il me faut vous rappeler quelque chose : A cet instant même, l’Iran de Khomeiny travaille à la bombe. Et si vous avez un tant soit peu d’honnêteté intellectuelle, vous savez qu’Israël est le seul pays qui  a le vouloir et le pouvoir d’y faire quelque chose. Israël, par nécessité, agit d’une manière qui est en dehors des normes, et on peut espérer qu’il le fasse d’une manière destructrice. Toute personne saine d’esprit préférera un Etat d’Israël factieux que l’Iran nucléaire. Sauf Mme Booth.

 
L’auteur, un étudiant de Cambridge droit de l’Université, sera un stagiaire 2011 à UN Watch.

L’auteur utilise dans son texte un jeu de mot intraduisible. Le mot « rogue » en anglais qu’on traduit habituellement par voyou, est le dérivé péjoratif d’un signifiant qui veut dire : anormal ou atypique. On pourrait le traduire par « louche » ou « pas orthodoxe » ou « pas catholique ». Dans la traduction, s’agissant d’un état (qui plus est est juif donc non orthodoxe ou catholique), j’ai utilisé le terme factieux qui exprime l’idée de séparation et de comportement hétérodoxe.

La chanson de Georges Brassens « la mauvaise réputation » exprime bien cette idée : « les braves gens n’aiment pas que –  l’on suive une autre route qu’eux ». D’où la référence à cette chanson utilisée comme titre de l’article.

[ii] David Icke, né le 29 avril 1952 à Leicester, est un ancien joueur de football professionnel, journaliste sportif à la BBC et ancien membre du parti vert britannique. Il est depuis 1990, selon ses propres dires, un « enquêteur à plein temps sur qui contrôle vraiment le monde ». Il développe une théorie du complot selon laquelle des reptiles humanoïdes dominent secrètement le monde. (Wikipédia)

 Source : http://lessakele.over-blog.fr/article-la-mauvaise-reputation-d-israel-gabriel-latner-61588615.html

Aung San Suu Kyi : les Israéliens et les Palestiniens ne pourraient-ils pas simplement devenir amis ?

Dans une interview à Haaretz publiée récemment, la chef de l’opposition birmane lance un appel pour la paix entre Israéliens et Palestiniens.

Israéliens et Palestiniens doivent se demander s’il ne peuvent juste devenir amis, a déclaré l’opposante birmane Aung San Suu Kyi à Haaretz dans une interview téléphonique exclusive cette semaine. Aung San Suu Kyi, libéré plus tôt ce mois-ci après avoir passé la majeure partie des deux dernières décennies en résidence surveillée, a dit qu’elle a vu quelques changements pour le mieux dans son pays depuis son dernier « intermède de liberté ». Elle a dit que les téléphones cellulaires, par exemple, ont stimulé son mouvement pro-démocratie en permettant aux personnes, en particulier aux jeunes, d’être mieux informés sur ce qui se passe à la fois dans leur pays et dans le monde. Néanmoins, elle souligne que plus de 2.000 prisonniers politiques sont toujours derrière les barreaux en Birmanie (qui a été rebaptisé Myanmar par la junte au pouvoir) rendant tout changement réel peu probable jusqu’à ce qu’ils soient tous libres. Elle a donc exhorté la communauté internationale à lutter pour leur libération.

Dans une interview précédente, réalisée en 1997, Aung San Suu Kyi m’avait dit qu’elle était très touchée par la publication des mémoires de Natan Sharansky à propos de ses années en tant que prisonnier de Sion dans l’ex-Union soviétique. À la lumière de cela, je lui ai demandé si elle avait un message aujourd’hui pour Shalit, retenu captif pendant plus de quatre ans sans être autorisé à recevoir de visite, pas même de la Croix-Rouge. « Je voudrais envoyer un message à tous les prisonniers politiques partout dans le monde », a-t-elle répondu. « Restez fort et n’oubliez pas qu’il ya beaucoup, beaucoup de gens qui vous portent dans leur cœur et dans leur esprit et font tout ce qu’ils peuvent pour votre libération ». Aung San Suu Kyi a aussi dit qu’elle est « très, très préoccupé par les hostilités en cours actuellement entre le Nord et le Sud de la Corée. Si nous sommes un village global, nous ne pouvons pas nous éloigner de ce qui se passe partout dans le monde », dit-elle.

Compte tenu de cela, j’ai demandé si elle avait un message pour les Israéliens et les Palestiniens. « Je me demande si ils ne pouvaient pas s’asseoir et de penser que ce serait tellement mieux si elles pourraient d’être amis, me dit-elle. Cela semble une idée très simple, mais parfois des choses très importantes commencent avec des pensées très simples. »

28 novembre 2010 – Haaretz Daily Newspaper | Israel News

Le village de Ghajar, miroir de la réalité du Moyen-Orient

( Par Yaron Gamburg )
Avez-vous entendu parle de Ghajar? Petit village à la frontière israélo-libanaise qui a fait le gros titre la semaine dernière âpres que le gouvernement israélien
ait décidé de se retirer de la partie nord du village. Pourquoi ces gros titres?
 

Les habitants du village, appartenant à la branche de l’Islam alaouite ont conteste, protesté contre cette décision. Ils ont également organisé une manifestation massive demandant a la FINUL, force internationale des nations Unies pour le Liban, de continuer à vivre sous souveraineté israélienne. Oui, vous avez bien entendu. Ca n’est pas une extrapolation de ma part ni une erreur de compréhension de la votre. Ca vous parait sans doute incongru, impensable, n’est-ce pas? Ou finalement, quelque part, tellement naturel, logique, prévisible…Lire la suite sur le blog de Yaron Gamburg


 

Droits de l’Homme : HRW et d’autres ONG « coupables de défaillance morale envers Israël »

 

A l’occasion d’un exposé inattendu, ‘Bob’ Berstein démolit les fondements même de l’organisation qu’il a lui-même établie, tout comme ses autres homologues de défense des droits de l’homme, les accusant de « défaillance morale » dans leur traitement à l’égard de l’Etat d’Israël. Il rendait compte, de retour d’une visite dans ce pays, de ses certitudes : « plus convaincu que jamais » des détériorations irrémédiables causées par les attaques répétées de Human Rights Watch envers Israël.

Parmi les principaux motifs de défaillance cités dans son discours :

« HRW et d’autres ont pris des positions sur le mur, les frontières, et l’occupation, il est donc difficile de séparer les questions de droits des questions politiques … dans leurs tentatives de faire ce qu’ils considèrent comme impartial, ils ne parviennent pas à reconnaître les vertus des nations qui ont eu un succès considérable en faisant de la Déclaration universelle des droits de l’homme une réalisation vraiment universelle »

Goldstone : HRW en a été, de loin, le plus grand partisan au Conseil des Nations Unies, invitant à faire des allégations de crimes de guerre contre Israël, fondées sur le présent rapport. [Goldstone]»

« Je ne crois pas que HRW ait répondu à de nombreuses analyses assumant la responsabilité des difficiles accusations de crimes de guerre portées par Goldstone allant également parfois jusqu’à défier d’autres rapports de HRW.  »

«  Un expert militaire travaillant pour HRW, qui semblait vouloir contester ces rapports, a été rejeté et se trouve actuellement,  je crois, totalement bâillonné. C’est l’antithèse de la transparence que HRW demande des autres »

« La méthode de HRW pour sauver les civils pendant une guerre est d’étudier après la guerre pour déterminer si les décès de civils étaient évitables ou non. Principalement par des entrevues avec des citoyens de Gaza, souvent accompagnés d’assistantes maternelles du Hamas. Croient-ils donc, en parlant à ceux qui ont vécu la guerre, qu’ils puissent déterminer si les décès de civils ont été justifiés ou non ? »

« HRW et d’autres, autant que je sache, ne prendraient pas position sur l’incitation à la haine parce qu’ils croient que cela interfère avec la liberté d’expression et que c’est un risque à prendre…Dans l’industrie de l’édition d’Arabie saoudite déverse nombre de manuels pour les jeunes enfants appelant les Juifs ‘singes et porcs’. Lorsque HRW est allé en Arabie Saoudite pour collecter des fonds, je doute que cela ait été discuté, mais ils peuvent nous dire si cela l’a été …»

•« Alors même qu’il devrait certainement y avoir un contrôle sur les forces démocratiques engagées dans la bataille, je me demande si les organisations des droits de l’homme sont à même de le mener …à moins qu’elles ne changent de méthodologie, d’attitudes … et deviennent plus responsables en termes de précision. »

Source : Observatoire des ONG

 

La lente disparition des chrétiens au Moyen-Orient – pas partout

On en parle depuis les attentats terroristes meurtriers perpétrés contre les églises à Bagdad. Les journaux enfin se penchent sur un phénomène douloureux, mais qui pourtant ne date pas d’hier.

C’est vrai, les chiffres le confirment, les populations chrétiennes au Moyen Orient ne cessent de diminuer partout. Partout, à l’exception d’Israel, où le nombre de chrétiens n’a cessé de croitre ces dernières décennies.

Il y avait un peu plus de 34000 chrétiens en Israël après la création de l’état en 1948. A l’époque, ces populations chrétiennes, en grande majorité arabes chrétiens avec une petite minorité de chrétiens d’origine arménienne, étaient concentrées à Jérusalem, Haïfa et dans la région de la Galilée, au nord du pays… Lire la suite sur le blog de Yaron Gamburg

«Le Protocole d’Ottawa» définit les limites de l’antisémitisme

La déclaration internationale destinée à éradiquer «l’une des haines les plus persévérantes», reflète les efforts accrus au Canada et dans le monde entier pour combattre l’antisémitisme qui est actuellement en forte hausse.

La déclaration, dénommée « Le Protocole d’Ottawa », a été publiée la semaine passée à la suite d’un congrès qui s’est tenu sur deux jours à Ottawa, et auquel ont participé des membres de parlements et des experts d’une cinquantaine de pays.

« Nous sommes inquiets de la montée de l’antisémitisme et de la haine sur internet, un moyen médiatique crucial pour la promotion de la défense de la liberté d’expression, de la liberté d’information et de la participation de la société civile » est-il écrit dans la déclaration.

Parmi les engagements inscrits dans le Protocole d’Ottawa: (Voici le texte intégral de la Convention d ‘Ottawa):

– Encourager les universités à combattre l’antisémitisme avec le même sérieux que celui avec lequel elles s’opposent à d’autres formes de crimes.

– Créer une force internationale de spécialistes d’internet composée de parlementaires et d’experts, afin de créer des outils d’identification et de suivi de l’antisémitisme et des autres crimes haineux sur internet, et ce dans le but de faire des recommandations aux gouvernements sur la façon de faire face au problème.

– Œuvrer pour que la police ait une base de données universelle des crimes haineux en général et des agressions antisémites.

Source: Nationalpost.com – Mercredi 10 novembre 2010

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