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Opinion palestinienne vis-à-vis de la sécurité, de la paix et de la liberté en Israël et au Moyen-Orient – The Israel Project

  • Une majorité soutient les négociations directes et le processus de paix malgré les difficultés.
  • Soutien pour une solution à deux États, mais les Palestiniens n’ont pas renoncé à une lutte armée et sont toujours favorables à une solution à un État.  
  • Le Hamas fautif pour la situation à Gaza et les Palestiniens hostiles vis-à-vis du Hamas et de l’Iran

Une majorité de Palestiniens, en Cisjordanie et à Gaza, se montre favorable aux négociations directes avec Israël, selon un nouveau sondage sponsorisé par The Israel Project, mais la plupart doit encore se faire à l’idée de l’existence d’un État juif à long terme.

Le sondage, réalisé par Greenberg Quinlan Rosner Research au début du mois d’octobre, prouve que 61 pour cent des Palestiniens sont favorables à des négociations directes, et en général, 60 pour cent disent accepter une solution à deux États. Une majorité de 54 pour cent sont d’accord qu’une paix est possible avec Israël.

Alors que les Palestiniens expriment leur soutien au processus de paix et à une solution à deux États, une majorité refuse de renoncer à la lutte armée et révèle la vision qu’une solution à deux États est davantage une solution à deux étapes – c’est-à-dire la voie vers un seul État palestinien.

Ce conflit apparent est extrêmement nuancé, et il est prouvé que l’opinion peut changer avec une communication précise et un plan détaillé.

Bien que 23 pour cent acceptent la proposition qu’ « Israël a un droit permanent d’exister en tant que patrie du peuple juif, «  deux tiers optent pour la proposition alternative selon laquelle, « avec le temps, les Palestiniens doivent travailler pour reprendre toute la terre en vue d’un État palestinien. »

Par ailleurs, lorsque l’on propose la proposition suivante : « le meilleur objectif est celui d’une solution à deux États vivant côte à côte  » a été soumise aux personnes interrogées, 30 pour cent ont été d’accord, avec 60 pour cent qui ont choisi la proposition alternative selon laquelle «  le réel objectif devrait être de commencer avec deux États pour n’en faire par la suite qu’un seul État palestinien.  »

Et lorsque les personnes interrogées ont répondu à un autre couple de propositions, 58 pour cent ont choisi  » le moment est venu pour la lutte armée  » par rapport à  » le moment est venu de s’engager avec Israël  » – proposition choisie par 36 pour cent.
Les différences existent entre les territoires, avec un soutien à la lutte plus faible à Gaza qu’en Cisjordanie – 51 pour cent par rapport à 62 pour cent, respectivement.

Mais la nuance de l’opinion palestinienne est plus marquée lorsque les personnes interrogées entendent un scénario détaillé. Un scenario où les institutions palestiniennes sont construites en vue de l’indépendance et qu’un accord avec Israël est réalisé, avec des frontières précises sur la base de 1967, avec quelques adaptations. Les changements sont considérables.

À la suite de ce scénario, l’acceptation d’un État d’Israël juif augmente considérablement – de 30 pour cent qui acceptent que «  le meilleur objectif est une solution à deux États avec deux États vivant côte à côte, «  à 50 pour cent qui seraient  » favorables à ce que l’Autorité Palestinienne reconnaisse officiellement Israël comme l’État juif dans le cadre d’une solution à deux États. »
Ce qui revient à 57 pour cent en faveur de la reconnaissance d’Israël en Cisjordanie et 37 pour cent à Gaza, dans cette situation.

Par ailleurs, on note un soutien à certaines initiatives conciliantes envers Israël : 56 pour cent en Cisjordanie et 58 pour cent à Gaza voient l’importance de mettre fin à la coutume consistant à donner aux rues et aux places le nom des  » martyres  » qui ont assassiné des civils, et 51 pour cent en Cisjordanie – par rapport à seulement 12 pour cent à Gaza – sont favorables à la représentation d’Israël sur des cartes de la région dans les livres scolaires et les documents officiels pour montrer qu’il existe.

Ainsi les actions qui pourraient défier le Hamas – soit en faisant pression sur lui pour le faire renoncer au terrorisme (68 pour cent en général disent que c’est un pas important vers la paix), soit en mettant fin aux tirs de roquettes en provenance de Gaza (62 pour cent en général) – obtiennent une note très élevée.

Il s’agit d’une preuve partielle suggérant que les Palestiniens s’éloignent du Hamas.

L’élan favorable au Hamas a chuté cette dernière année ; à Gaza, les sentiments négatifs envers le Hamas ont augmenté de 13 points à 56 pour cent, et en Cisjordanie, les jugements négatifs ont doublé à 53 pour cent.

Le mouvement anti-Hamas se ressent également dans l’accord du leadership et le vote. Mahmoud Abbas obtient une note généralement favorable de 61 pour cent en tant que président de l’Autorité Palestinienne. Salam Fayyad, qui guide une forte croissance économique en Cisjordanie, obtient une note favorable générale de 65 pour cent, pour son travail en tant que Premier ministre. Les deux hommes ont des scores plus élevés à Gaza qu’en Cisjordanie, malgré les obstacles à leur légitimité par le leadership du Hamas à Gaza.

Les Gazaouis désapprouvent les actions du Hamas de 56 à 40 pour cent, avec 31 pour cent qui disent qu’ils désapprouvent fortement. Lorsqu’on a demandé aux personnes interrogées pour qui elles voteraient en cas d’une élection, des majorités fortes à Gaza et en Cisjordanie préfèrent le Fatah (parti de Mahmoud Abbas) au Hamas. En Cisjordanie, le Fatah l’emporte au Hamas par 50 à 28 pour cent ; à Gaza par 44 à 27 pour cent.

Comme le Hamas, l’image de l’Iran est également plutôt médiocre, en particulier à Gaza où 27 pour cent accusent le pays de contribuer aux problèmes auxquels font face les Palestiniens. L’Iran a reçu des notes assez négatives : 55 pour cent de  » froid  » en général avec 39 pour cent qui donnent une note  » très froide « , et son président Mahmoud Ahmadinejad, reçoit des notes presque semblables.

Lorsqu’on a demandé aux personnes interrogées de choisir entre deux propositions sur l’Iran, plusieurs d’entre elles (47 pour cent) sont d’accord avec la proposition selon laquelle «  l’Iran et son président Mahmoud Ahmadinejad ne s’intéressent qu’à eux-mêmes et à leur propre agenda « , avec 43 pour cent qui disent plutôt  » l’Iran et son président Mahmoud Ahmadinejad sont les amis du peuple palestinien. » À Gaza, le pourcentage de ceux qui pensent que l’Iran est un ami du peuple palestinien a chuté à 37 pour cent.

Le sondeur, Stan Greenberg, a dit que le sondage présente des éléments mitigés.  » Il offre une fenêtre particulière sur la pensée des Palestiniens, dans cette conjoncture critique. Certaines choses sont à applaudir, certaines à noter et d’autres sont préoccupantes,  » a-t-il dit.

 » Sur des problèmes à court-terme, les Palestiniens sont pragmatiques et donnent à leur dirigeant l’espace pour diriger – que ce soit la gouvernance ou le processus de paix,  » a-t-il dit.

 » Le Hamas a perdu le soutien des Palestiniens. L’Iran est perçu comme un opportuniste qui a tiré profit du soutien,  » a ajouté Stan Greenberg.

Les personnes interrogées en Cisjordanie signalent de nombreuses améliorations dans les conditions de vie y compris l’accessibilité à des emplois, la qualité du logement et de l’éducation, et la possibilité d’accéder à l’électricité. Ils montrent également des intérêts divers pour les améliorations sociales – lorsqu’on leur a demandé quelles étaient leurs trois priorités, les soins médicaux et l’égalité de l’emploi ont été cités en premier (avec 44 pour cent chacun), suivis de près par une meilleure éducation (41 pour cent) et en troisième, la résolution de la pénurie d’eau (37 pour cent) – avec d’autres facteurs qui suivent.

 » Bien que certaines des données soient très préoccupantes, nous sommes encouragés par le fait que les notes favorables au Hamas parmi les Palestiniens aient baissé considérablement, que ce soit en Cisjordanie ou à Gaza,  » a dit le directeur de TIP en Israël, Marcus Sheff.

 » L’hostilité et les idées fausses à l’égard d’Israël et des Juifs chez nos voisins montrent que les Israéliens et les Palestiniens ont un besoin urgent de communiquer. Afin de changer les perceptions, nous devons travailler avec les Palestiniens et les médias arabes. The Israel Project a été le premier à relever le défi et continuera à le faire, par de nouveaux moyens, en particulier les nouveaux médias et les médias sociaux,  » a-t-il dit.

La taille de l’échantillon du sondage : 854 personnes interrogées, y compris 538 résidents en Cisjordanie et 316 à Gaza. Les interviews ont été réalisées face à face, du 4 au 15 octobre 2010. La marge d’erreur est de plus ou moins trois points.

Ce projet a été sponsorisé par The Israel Project (TIP), est une organisation internationale à but non lucratif destinée à éduquer la presse et le public sur Israël.TIP fournit aux journalistes, aux dirigeants et aux leaders d’opinion des informations exactes concernant Israël.

Ce travail a été dirigé par Stanley Greenberg, titulaire d’un doctorat de philosophie, (Greenberg Quinlan Rosner Research – GQRR) dans le cadre du programme pour les médias arabes au sein de The Israel Project. Un programme qui se focalise pour la paix entre les peuples.

Le rapport a été rédigé pour The Israel Project par Stan Greenberg et Kate Monninger de GQRR

Source : The israel Project

Danny Ayalon: “Au lieu de démontrer leur engagement à construire un État, l’Autorité palestinienne s’efforce de détruire une nation”

Archive photo: Yossi Zamir

Le Vice- ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon a ouvert aujourd’hui une conférence intitulée  » les défis à venir de la Diplomatie publique israélienne » au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem.

Le Vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon, a ouvert aujourd’hui une conférence intitulée  » les défis à venir de la Diplomatie publique israélienne » qui se tient au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem. Ont assisté à la conférence des personnalités de la diplomatie publique, des représentants d’organisations et des militants intéressés à contribuer à la diplomatie publique israélienne.

Danny Ayalon a souligné qu’Israël est en première ligne, face à des ennemis qui tentent de le délégitimer par voie diplomatique. « Nous sommes confrontés à des ennemis sophistiqués qui travaillent de différentes manières pour salir le nom d’Israël en utilisant internet. Une fois que nous les identifions, nous avons la possibilité de les combattre. C’est pourquoi nous devons mettre en place un réseau qui s’oppose à ses organisations.

Les  ONG, les organisations économiques, les activistes de la diplomatie publique, etc… travailleront ensemble dans les médias, les réseaux et les universités, afin de rétablir la vérité sur Israël. Souvent, quand Israël est attaqué, l’action des ONG est beaucoup plus efficace que les efforts gouvernementaux. Quand un non-Juif ou non-israélien parle au nom d’Israël, ses paroles sont souvent mieux reçues dans le monde.  »

Ayalon s’est adressé aux participants et leur a  dit: «Vous êtes l’élite de la diplomatie publique israélienne et sa force motrice. Notre travail consiste à préparer et à vous fournir toutes les informations afin que vous puissiez agir. »

Le Vice-ministre des Affaires étrangères a ajouté que  la dé légitimation d’Israël est un obstacle à la paix. Si Israël est mis au rebus,  les Palestiniens se retrancheront sur  leurs positions. Au lieu de démontrer leur engagement à construire un État, l’Autorité palestinienne s’efforce de détruire une nation.  Lutter contre cette menace sera notre principal effort.

Ishmael Khaldi : POINT DE VUE D’UN ARABE ISRAELIEN DE GALILEE SUR LES POURPARLERS DE PAIX ISRAELO-PALESTINIENS

HUFFINGTON POST – 6 OCTOBRE 2010

J’écris ceci depuis Khawalid, mon village (Bédouin) dans les collines de la Galilée, au nord d’Israël, en tant qu’Arabe israélien, que Bédouin (donc issu d’une minorité dans mon propre pays), pour donner mon point de vue sur les négociations israélo-palestiniennes. Au milieu des efforts pour tenir des pourparlers directs avec les Palestiniens, il faut prendre conscience de ce fait de base : l’intérêt principal d’Israël est de voir exister un Etat démocratique palestinien indépendant, dépourvu de terreur et de menaces. Un tel Etat est la meilleure garantie pour l’avenir d’Israël. L’histoire d’Israël et son expérience a appris à ses citoyens et ses dirigeants à ne jamais renoncer à atteindre cet objectif. Les dirigeants israéliens savent que cela nécessite des négociations avec la direction palestinienne (maintenant, hélas si divisée) pour trouver le cadre d’un accord sur les différentes questions. Les citoyens israéliens, eux aussi, se rendent compte très vivement que cette tâche n’est pas facile, qu’il faut du temps, mais que c’est possible. Tout se réalisera au moyen de négociations, y compris la résolution de la difficile question des colonies de peuplement. Les Israéliens savent aussi quattendre trop longtemps avant de parler à l’Autorité palestinienne peut être dangereux. Le Hamas menace de prendre le contrôle de la Cisjordanie, depuis qu’il a connu ce succès dans de nombreuses élections municipales il y a cinq ans. Il est clair que les dirigeants de l’Autorité palestinienne partagent cette même craintelire la suite (en anglais)

L’ambassadeur de France en Israël rencontre la famille Shalit

L’ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, s’est rendu mercredi 29 septembre à 14h30 dans la tente de la famille Shalit à Jérusalem, où il a rencontré Noam Shalit.

Cette rencontre intervient dans le cadre des contacts réguliers qu’entretient l’ambassadeur avec la famille Shalit, pour marquer la solidarité de la France et du président de la république, Nicolas Sarkozy, avec Gilad.
« La France poursuit ses efforts pour obtenir une libération immédiate de notre compatriote », a précisé l’ambassadeur.

Source : http://www.ambafrance-il.org/JERUSALEM-L-ambassadeur-rencontre.html

Benjamin Netanyahu “J’invite le président Abbas à poursuivre les pourparlers”

PM Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a déclaré dimanche, 26.9.10: « J’invite le président Abbas à poursuivre les pourparlers que nous venons juste de commencer de manière bonne et sincère, afin de parvenir à un accord de paix historique entre nos deux peuples.  » 

Aujourd’hui et ces derniers jours, le Premier ministre Netanyahu a été en contact étroit avec la secrétaire d’Etat Hillary Clinton et d’autres hauts fonctionnaires de l’administration des États-Unis, ainsi qu’avec le président égyptien Hosni Moubarak et le roi Abdallah de Jordanie. Il les a tenus informés des efforts mis en œuvre pour garantir la poursuite des pourparlers et leur succès.

Le Premier ministre Netanyahu a clairement indiqué, dans ses entretiens, qu’Israël est prêt à avoir des contacts continus dans les prochains jours afin de trouver un moyen de poursuivre les pourparlers de paix entre Israël et l’Autorité palestinienne.

Le Premier ministre Netanyahu a ajouté: « J’espère que le président Abbas va rester dans les négociations que nous avons commencé il ya trois semaines seulement et avec moi, continuer sur la voie de la paix, après que de nombreuses personnes dans le monde se soient rendu compte que mes intentions de parvenir à la paix sont sérieuses et véritables et que j’honore mes engagements.

Durant le mandat de mon gouvernement, Israël a accompli des progrès considérables en vue d’aider les Palestiniens en assouplissant les restrictions imposées, améliorant ainsi  leur qualité de vie, tant en Judée qu’en Samarie et dans la bande de Gaza. Je dis au président Abbas : Pour l’avenir de nos deux peuples, concentrons-nous sur ce qui est vraiment important. Ayons des pourparlers accélérés, sincères et continus en vue de parvenir à un accord de paix historique dans l’année.  »

Le Premier ministre Netanyahu a exprimé sa grande reconnaissance au Président Barack Obama ainsi qu’à la secrétaire d’état Hillary Clinton et au sénateur George Mitchell du fait de leurs nombreux efforts pour la reprise et la poursuite des pourparlers.