Archives de Catégorie: Proche-Orient

Mahmoud Abbas soutient le président soudanais accusé de génocide au Darfour

Mahmoud Abbas , Président de l'Autorité Palestinienne

L’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a exprimé son soutien personnel au président du Soudan, Omar Hassan Al-Bashir, accusé d’être responsable du génocide au Darfour. Dans une lettre au président soudanais, M. Abbas  écrit que  le peuple Palestinien et lui-même « ont une foi totale en la sagesse du président Omar Al-Bashir. »

En 2008, la preuve a été démontrée par la Cour pénale internationale de Justice,  que « Al-Bashir a commis des   génocides, des crimes contre l’humanité et crimes de guerre au Darfour. » Les crimes contre l’humanité comprennent les « assassinats, exterminations, transferts forcés, tortures et viols. » [Http://www.icc-cpi.int consulté le 8 décembre 2010] Des mandats d’arrestation ont été émis par la Cour pénale internationale.

La télévision de l’Autorité palestinienne rapporte qu’un membre du Comité central du Fatah, Azzam Al-Ahmad, a été envoyé au Soudan par M.Abbas afin de remettre une lettre personnelle à son président. Dans ce document, M. Abbas  écrit que le peuple palestinien « se tient aux côtés du pays frère du Soudan. » « Les Palestiniens  se sont mis à l’ entière disponibilité du Soudan pour tout ce qu’il souhaite et comme il le souhaite. »

Ce qui suit est un extrait diffusé par la télévision de l’Autorité palestinienne sur le soutien de Abbas au président soudanais:

A la une de AP TV aux infos : « Le président Mahmoud Abbas a  remis à un membre du Comité central du Fatah, Azzam Al-Ahmad, une lettre écrite par S. Ex. M. M.Abbas, à son homologue soudanais le président Omar Al-Bashir … Al-Ahmad a déclaré que le président Mahmoud Abbas a exprimé dans sa lettre le soutien du peuple palestinien aux  efforts déployés par les dirigeants soudanais face aux dangers qui menacent l’unité du Soudan.  »

[TV PA (Fatah), le 28 novembre 2010]

Source : Palestinian Media Watch

Les amis des Palestiniens en France boycottent les travailleurs palestiniens de Gaza

L’Ambassade d’Israël en France tient à rappeler que la coopération entre les peuples israéliens et palestiniens est un moyen utile pour aboutir à la paix, et non les appels au boycott de certains responsables politiques ou d’organisations militantes en France. L’Ambassade a pu observer récemment des réactions dépourvues de bon sens de certains d’entre eux face au groupe privé israélien Agrexco-Carmel et a de ce fait envoyé un communiqué à l’AFP qui l’a retransmis sur son site :

Ci dessous : la dépèche AFP

L’ambassade d’Israël a appelé mercredi des organisations proches des Palestiniens à cesser d’appeler au boycott en France du groupe privé israélien Agrexco-Carmel, exportateur de produits agricoles israéliens mais aussi, a-t-elle précisé, issus de la Bande de Gaza.


« L’ambassade a pu observer récemment des réactions dépourvues de bon sens de certains d’entre eux » face à ce groupe, indique un communiqué.

« Le partenariat qui lie les producteurs palestiniens et la société israélienne existe depuis 30 ans est un partenariat économique et commercial conforme aux règles du secteur », précise le texte.
« La marque palestinienne commercialisée sous le nom de CORAL regroupe les productions issues de la Bande de Gaza, c’est-à-dire des fraises, des fleurs et des herbes aromatiques. La société israélienne gère la logistique de la marque CORAL et sa commercialisation en Europe.

Les produits agricoles palestiniens sont distribués en Europe par le groupe israélien », ajoute-t-il.
« Les produits palestiniens sortent de la Bande de Gaza par la porte de Kerem Shalom, à destination d’Ashdod. De là, ils sont exportés par avion ou par bateau », poursuit-il.

Pour l’ambassade, « il s’agit d’une illustration positive et manifeste de la coopération économique et commerciale réussie entre Israéliens et Palestiniens ». « 900 agriculteurs palestiniens et près de 10.000 personnes vivent des revenus issus de ce partenariat commercial israélo-palestinien », selon Agrexco-Carmel.

Ce groupe « et les producteurs palestiniens ont pu préserver leur entente économique malgré le Hamas. Il serait très dommageable pour les Palestiniens de la Bande de Gaza que des amis des Palestiniens en France mal informés participent à défaire les ponts que nous construisons pour la paix », conclut le communiqué de l’ambassade israélienne.

Des militants pro-palestiniens organisent régulièrement en France des actions, notamment dans les grands magasins, appelant au boycott de produits israéliens pour protester contre la politique d’Israël à l’égard des Palestiniens. Ces actions ont été condamnées par le gouvernement français.

Lire l’article « Boycotteurs boycottés » du Porte parole de l’Ambassade d’Israël en France , Yaron Gamburg

Lire le communiqué d’Agrexco-Carmel

Le monde : Jérusalem , l’Hôpital des maladies rares.

Voir l’article du monde en .pdf

Source : le monde ( supplément  du samedi 4 decembre )

La « mauvaise réputation » d’Israël, Gabriel Latner (UNWatch)

« La plus brillante et audacieuse défense d’Israël depuis que Moïse ait séparé les eaux de la Mer Rouge » — The Irish Independent
UN Watch Briefing

Note liminaire.

Le remarquable discours ci-dessous a été présenté par Gabriel Latner, un étudiant de 19 ans, de Cambridge, à un récent colloque de la société de débats de cette prestigieuse université. UN Watch est fière d’annoncer que M. Latner viendra à l’Organisation des Nations-Unies en 2011 en tant que stagiaire de son organisation.

Le colloque de Cambridge est centré sur la motion qu ‘«Israël est un État factieux ». Il a été proposé par l’Anglaise Lauren Booth, une adversaire enragée d’Israël qui travaille pour Téhéran à la chaîne de télévision gérée par l’État iranien, et qui a récemment été convertie  à l’islam lors d’une visite en Iran. Ses prises de position ont été  rejointes  par Mark McDonald, fondateur des Amis du Travail de la Palestine, et M. Latner.

Les Irlandais indépendants ont qualifié le discours de M. Latner de « la défense la plus brillante d’Israël depuis que Moïse sépara la mer Rouge. »

La « mauvaise réputation » d’Israël

C’est une guerre des valeurs, et les autres orateurs ici ce soir sont, à juste titre, des idéalistes. Je ne suis pas un idéaliste. Je suis un réaliste, je suis ici pour  vous convaincre et mon seul but ce soir est d’obtenir que certains d’entre vous ne soient plus des « béni oui oui. » de l’antiisraélisme primaire.

Je fais face à un défi singulier -, la plupart, sinon la totalité, d’entre vous, avez déjà arrêté votre position. Cette question est trop polarisante pour que la grande majorité d’entre vous  puisse trouver une position commune. Je serais prêt à parier que la moitié d’entre vous appuie fortement la motion, et l’autre moitié s’y oppose fermement.

Je pourrais être tenté de faire ce que mes collègues orateurs vont faire -. Simplement ressasser toutes les mauvaises choses que le gouvernement israélien a toujours fait dans le but de satisfaire ceux qui sont d’accord avec ces intervenants. Et peut-être inspireront-ils un sentiment de culpabilité aux rares indécis pour les amener à voter pour la proposition, ou plus exactement, contre Israël.

Il est si facile de tordre la signification et l’importance du droit international pour faire qu’Israël ressemble à un Etat criminel. Mais cela est déjà usé jusqu’à la corde.

Il serait encore plus facile,  pour  jouer sur votre empathie, de raconter des histoires particulières de la souffrance palestinienne. Et ils peuvent faire des discours très éloquents sur ces questions.
Mais la vérité est que, maltraiter des personnes, qu’il s’agisse de vos citoyens ou de ceux d’une population occupée, ne fait pas d’un Etat, un Etat «voyou». Si c’était le cas, le Canada, les États-Unis et l’Australie devraient être traités d’Etats voyous si on s’en tient à la façon dont ils ont traité leurs populations autochtones. Et même encore de nos jours, pour la façon dont la Grande-Bretagne a traité l’Irlande. Leurs arguments, s’ils sont émotionnellement satisfaisants, manquent de rigueur intellectuelle.

Plus important encore, je ne pense pas que nous pouvons gagner avec ces arguments. Ils ne changeront pas le rapport de force. La moitié d’entre vous sera d’accord avec eux, la moitié d’entre vous ne le sera pas. Donc, je vais essayer quelque chose de différent, quelque chose d’un peu moins orthodoxe.

Je vais essayer de convaincre les sionistes purs et durs et les partisans d’Israël ici ce soir, de voter pour la proposition. À la fin de mon discours, j’aurai  présenté cinq arguments en faveur d’Israël qui montrent qu’Israël est, si ce n’est pas un «Etat factieux», au moins un Etat atypique.

Permettez-moi d’être clair. Je ne ferais pas valoir qu’Israël est «mauvais », ni  qu’il ne mérite pas d’exister. Je ne ferais pas valoir que son comportement est pire que tous les autres pays. Je vais seulement essayer de prouver  qu’Israël est un état non orthodoxe.

Le mot «factieux»  (rogue en anglais NdT)  a pris des connotations péjoratives. Mais le mot lui-même a une consonance neutre. Le dictionnaire anglais Oxford le définit comme «atypique,  anormal, singulier, qui se produit en un lieu ou un temps inattendu, ». Un autre dictionnaire d’une institution presqu’aussi  prestigieuse donne cette définition : «se comporter d’une manière inattendue ou anormale, souvent de manière destructrice. »

Ces définitions, et d’autres, sont axées sur l’idée d’anomalie – l’inattendu ou inhabituel. Selon cette définition, un Etat qualifié ainsi est celui qui agit d’une manière inattendue, atypique ou singulière. Un Etat qui se comporte exactement comme Israël.

Le premier argument est d’ordre statistique. Le fait qu’Israël est un Etat juif, est déjà suffisant pour être qualifié d’atypique : Il y a 195 pays dans le monde. Certains sont chrétiens, certains musulmans, d’autres sont laïques. Israël est le seul pays au monde qui est juif. Ou, pour parler espérance mathématique pour un moment, la possibilité de tout Etat choisi au hasard, d’être juif est de 0,0051%. En comparaison, les chances d’un billet de loto gagnant du Royaume-Uni d’au moins 10 € est de 0,017% – plus de deux fois plus probable. La Judéité d’Israël est une aberration statistique.

Le second argument concerne l’humanitaire d’Israël, en particulier, la réponse d’Israël à une crise des réfugiés. Pas la crise des réfugiés palestiniens – car je suis sûr que les autres orateurs en parleront  -. Mais la question des réfugiés du Darfour.  Tout le monde sait que ce qui s’est passé et se passe encore au Darfour est un génocide, que l’ONU et la Ligue arabe l’appellent  ainsi ou non (En fait, j’ai espéré que M. Massih serait en mesure d’en parler – il est, en quelque  sorte, un expert sur la crise au Darfour, en fait même, c’est son expertise qui l’a appelé à  représenter l’ancien dictateur du Soudan, alors que ce dernier est mis en accusation par le TPI).

Il y a eu un exode massif en provenance du Darfour parce que les populations opprimées recherchent la sécurité. Elles n’ont pas eu beaucoup de chance. Beaucoup de réfugiés sont allés au nord de l’Egypte – où ils sont traités de manière abominable. Les plus courageux  ont continué  à travers le désert du Sinaï dans l’espoir de se rendre en Israël. Non seulement ils doivent faire face aux menaces naturelles du Sinaï, mais ils sont également pris pour cible par les soldats égyptiens qui patrouillent le long de la frontière avec Israël. Pourquoi prennent-ils ces risques?

Parce qu’en Israël, ils sont traités avec compassion – ils sont traités comme les réfugiés qu’ils sont – et peut-être qu’il faut en blâmer la mémoire culturelle du génocide propre à Israël. Le gouvernement israélien est même allé jusqu’à accorder la citoyenneté  israélienne à plusieurs centaines de réfugiés du Darfour. Rien que cela met l’état d’Israël à l’écart du reste du monde.

Mais ce qui rend le comportement d’Israël encore plus hétérodoxe est le fait suivant : L’armée israélienne envoie des soldats et des médecins afin de patrouiller le long de sa frontière avec l’Egypte. Ils sont envoyés à la recherche de réfugiés qui tentent de pénétrer en Israël. Non pour  les renvoyer en Egypte, mais pour les sauver de la déshydratation, de l’épuisement par la chaleur, et des balles égyptiennes.

Comparez cela à la réaction des Etats-Unis face à l’immigration illégale à travers leur frontière avec le Mexique. Le gouvernement américain a fait arrêter des particuliers, parce qu’ils avaient donné  de l’eau aux  frontaliers qui mouraient de soif – alors qu’ici le gouvernement israélien envoie ses soldats pour sauver les immigrants illégaux. Appeler ce genre de comportement atypique est vraiment un euphémisme.

Mon troisième argument est que le gouvernement israélien se livre à une activité que le  reste du monde évite  – il négocie avec les terroristes. Je n’évoque pas seulement  les dernières années du Président de l’OLP Yasser Arafat, un homme qui est mort avec les mains maculées de sang -. En ce moment même, Israël est en train de négocier avec les terroristes. Yasser Abed Rabbo est l’un des négociateurs principaux  qui a été envoyé aux pourparlers de paix avec Israël. Mais Abed Rabbo est également un leader du FPLP – une organisation de «combattants de la liberté» qui, sous la direction de Abed Rabbo, s’est engagée dans des activités de promotion de la liberté en tuant 22 lycéens Israéliens.

Et le gouvernement israélien accepte d’envoyer des délégués pour siéger à une table avec cet homme, et parler de paix. Et le monde applaudit. On ne verrait jamais le gouvernement espagnol dans des pourparlers de paix avec les dirigeants de l’ETA – le gouvernement britannique ne négociera jamais avec Thomas Murphy. Et si le président Obama avait accepté de parler de paix à la même table qu’Oussama Ben Laden, le monde aurait considéré cela comme de la folie. Mais on demande à  Israël  de faire cela pour se gagner les louanges de la communauté internationale. C’est la définition même du dictionnaire : se comporter d’une manière qui est inattendue ou anormale.

Une autre partie de la définition du dictionnaire est un comportement ou une activité qui se produit en un lieu ou un temps inattendus. Lorsque vous comparez Israël à ses voisins régionaux, il devient clair à quel point Israël est un « enfant terrible ». Et voici le quatrième argument : Israël a un meilleur dossier des droits de l’homme que n’importe lequel de ses voisins. À aucun moment dans l’histoire, il n’y a eu un Etat démocratique et tolérant au Moyen-Orient -. A l’exception d’Israël. De tous les pays du Moyen-Orient, Israël est le seul où la communauté homosexuelle bénéficie  d’une mesure d’égalité.

Au Koweït, Liban, Oman, au Qatar et en Syrie, les homosexuels sont passibles de flagellation, d’emprisonnement, ou des deux. Mais c’est un traitement plutôt clément  par rapport à celui que subissent leurs homologues en Iran, en Arabie saoudite et au Yémen, où ils sont mis à mort. Les homosexuels israéliens peuvent adopter des enfants, servir dans l’armée, se pacser, et ils sont protégés par une  législation anti discrimination exceptionnellement rigoureuse. Cette législation est meilleure que celle de l’Amérique où la peine de mort continue d’être pratiquée.

La protection des libertés de ses citoyens a valu à Israël une reconnaissance internationale. Freedom House est une ONG qui publie un rapport annuel sur la démocratie et les libertés civiles dans chacun des 195 pays dans le monde. Elle situe le pays comme «libre», «partiellement libre», ou «non libre». Au Moyen-Orient, Israël est le seul pays qui  a décroché la mention de «libre». Pas étonnant compte tenu du niveau de la liberté accordée aux citoyens dans, mettons le Liban – un pays désigné comme «partiellement libre», où il y a des lois contre les journalistes qui pourraient critiquer, non seulement le gouvernement libanais, mais aussi le régime syrien. J’espère que Mme Booth prendra la parole sur ce sujet, compte tenu de son expérience de travail comme « journaliste » pour l’Iran.

L’Iran est un pays qui a reçu la note «pas libre», aux côtés de la Chine, du Zimbabwe, de la Corée du Nord, et du Myanmar. En Iran, comme Mme Booth je l’espère, voudra bien le dire  dans son discours, il y a un tribunal d’exception pour la Presse  qui poursuit les journalistes pour des délits aussi inqualifiables que de critiquer l’Ayatollah, rapporter des faits de nature à saper les «fondements de la République islamique, d’utiliser des sources d’information suspectes (par exemple occidentales) ou insulter l’islam. L’Iran est le leader mondial en termes de journalistes emprisonnés, avec 39 journalistes (à notre connaissance) en prison depuis 2009. Ils ont également mis à la porte presque tous les journalistes occidentaux au cours de l’élection de 2009. (Je ne sais pas si Mme Booth a été affectée par cela.)

Je suppose que nous ne pouvons pas vraiment nous attendre à plus d’une théocratie. C’est ce que sont la plupart des pays du Moyen-Orient : théocraties et autocraties. Mais Israël est le seul, l’unique exemple de démocratie, ce qui en fait une exception anormale. A la différence de tous les autres pays du Moyen-Orient, il n’y a qu’en Israël que des manifestations ou des articles de presse contre le Gouvernement ne sont ni réprimées ni censurés.

J’ai un dernier argument – le dernier clou dans le cercueil des opposants à la motion  – et il est assis juste en face. La présence de M. Ran Gidor est ici la preuve pour nous tous que nous avons bien raison de considérer Israël comme pas très catholique. Pour ceux d’entre vous qui n’ont jamais entendu parler de lui, M. Gidor est un conseiller politique attaché à l’ambassade d’Israël à Londres. C’est le gars que le gouvernement israélien envoie  pour le représenter à l’ONU. Il sait ce qu’il fait. Et il est ici ce soir. Et c’est incroyable.

Considérons, un instant, ce que sa présence signifie ici. Le gouvernement israélien a accepté de permettre à l’un de ses hauts représentants diplomatiques de participer à un débat sur la légitimité de l’Etat d’Israël. C’est remarquable.

Pouvez-vous penser, juste une minute,  qu’un autre pays ferait la même chose? Si la « Debating Society » de l’Université de Yale avait décidé d’avoir un débat sur le thème « Notre société est d’avis que la Grande-Bretagne est un état raciste et totalitaire qui a causé un tort irrémédiable à tous les peuples du monde » , est-ce que  la Grande-Bretagne permettrait à un de ses agents d’y participer? Non.

Est-ce que la Chine participerait  à un débat sur le statut de Taiwan? Jamais.

Et il n’y a peu de chance qu’un représentant du gouvernement américain ne soit jamais autorisé à prendre part à un débat concernant son traitement des prisonniers à Guantanamo Bay.

Mais Israël a envoyé à M. Ran Gidor pour débattre ce soir contre un « journaliste »- en fait une star de la télé-réalité et moi-même, un étudiant en droit de 19 ans, qui est tout à fait incompétent  pour parler de la question à l’ordre du jour.

Tous les gouvernements dans le monde devraient en ce moment se moquer de l’Etat d’Israël – parce qu’il a oublié la règle n ° 1. Vous ne devez jamais apporter de la crédibilité à des idéologues farfelus en discutant avec eux. C’est pour la même raison que vous ne verrez jamais Stephen Hawking ou Richard Dawkins débattre avec  David Icke. Mais c’est ce que précisément fait Israël. Encore une fois, c’est  se comporter d’une manière singulière, inattendue ou anormale. Se comporter comme un État hétérodoxe…

Cela fait cinq arguments que j’adresse aux partisans d’Israël. Mais j’ai encore une ou deux minutes de parole. Alors voici un argument pour tout le monde – Israël, volontairement, bafoue le droit international. En 1981, Israël a détruit Osirak -. Le Laboratoire de Sadam Hussein pour l’obtention de la bombe nucléaire. Tous les gouvernements dans le monde savaient que Saddam Hussein était en train de fabriquer sa bombe atomique. Et ils n’ont rien fait. A l’exception d’Israël qui ce faisant, a porté atteinte au droit international et aux usages diplomatiques. Mais qui nous a aussi tous sauvés du nucléaire irakien.

Cette action isolée devrait apporter de la considération à Israël aux yeux de tous les peuples épris de liberté. Mais ce ne fut pas le cas. Et ce soir, pendant que vous écoutez nos discussions, il me faut vous rappeler quelque chose : A cet instant même, l’Iran de Khomeiny travaille à la bombe. Et si vous avez un tant soit peu d’honnêteté intellectuelle, vous savez qu’Israël est le seul pays qui  a le vouloir et le pouvoir d’y faire quelque chose. Israël, par nécessité, agit d’une manière qui est en dehors des normes, et on peut espérer qu’il le fasse d’une manière destructrice. Toute personne saine d’esprit préférera un Etat d’Israël factieux que l’Iran nucléaire. Sauf Mme Booth.

 
L’auteur, un étudiant de Cambridge droit de l’Université, sera un stagiaire 2011 à UN Watch.

L’auteur utilise dans son texte un jeu de mot intraduisible. Le mot « rogue » en anglais qu’on traduit habituellement par voyou, est le dérivé péjoratif d’un signifiant qui veut dire : anormal ou atypique. On pourrait le traduire par « louche » ou « pas orthodoxe » ou « pas catholique ». Dans la traduction, s’agissant d’un état (qui plus est est juif donc non orthodoxe ou catholique), j’ai utilisé le terme factieux qui exprime l’idée de séparation et de comportement hétérodoxe.

La chanson de Georges Brassens « la mauvaise réputation » exprime bien cette idée : « les braves gens n’aiment pas que –  l’on suive une autre route qu’eux ». D’où la référence à cette chanson utilisée comme titre de l’article.

[ii] David Icke, né le 29 avril 1952 à Leicester, est un ancien joueur de football professionnel, journaliste sportif à la BBC et ancien membre du parti vert britannique. Il est depuis 1990, selon ses propres dires, un « enquêteur à plein temps sur qui contrôle vraiment le monde ». Il développe une théorie du complot selon laquelle des reptiles humanoïdes dominent secrètement le monde. (Wikipédia)

 Source : http://lessakele.over-blog.fr/article-la-mauvaise-reputation-d-israel-gabriel-latner-61588615.html

Les syndicats désavouent BDS

Les partisans de la campagne d’incitation au boycott d’Israël aiment à se présenter plutôt comme une force imparable, un raz-de-marée de protestation grandissant chaque jour et qui a pour finalité le mot d’ordre du Président iranien Ahmadinejab : « en finir avec l’Etat juif »… il en est tout autrement selon l’organisation intersyndicale TULIP qui relate plusieurs exemples à contre-courant pour le mouvement BDS :

  • L’une des principales confédération syndicale, UNI Global Union, qui représente 20 millions de travailleurs au sein de 900 fédérations syndicales dans le monde, achève son Congrès mondial au Japon. Au lieu de soutenir l’appel au boycott, au désinvestissement et aux sanctions à l’encontre de l’Etat d’Israël, UNI publie une résolution tout à fait équilibrée appelant à créer des ponts entre syndicats israéliens et palestiniens … lire le rapport complet
  • En Australie où plusieurs activistes anti-israéliens se sont réunis pour lancer une campagne similaire à celle menée par le très britannique mouvement anti-sioniste Palestine Solidarity, les modérés ont gagné par l’élection unanime d’un nouveau Secrétaire général réputé « pro-israélien » au Conseil australien des Syndicats professionnels … en savoir plus
  • En Grande-Bretagne, le quotidien Morning Star vient d’être mis en cause pour « abus concernant l’Holocauste » par le très respecté Community Security Trust … à lire ici
  • Enfin, les militants anti-israéliens peuvent toujours dire ce qu’ils veulent concernant les syndicats israéliens (qu’ils salissent régulièrement en les traitant de « suppôts de l’Etat sioniste raciste »), ces derniers poursuivent leur défense des travailleurs comme il se doit. A titre d’exemple, cette grève qui pointe à la veille de la Fête des Lumières (Hanoucca) … lire le reportage complet de TULIP.

Source : www.tuliponline.org

Aung San Suu Kyi : les Israéliens et les Palestiniens ne pourraient-ils pas simplement devenir amis ?

Dans une interview à Haaretz publiée récemment, la chef de l’opposition birmane lance un appel pour la paix entre Israéliens et Palestiniens.

Israéliens et Palestiniens doivent se demander s’il ne peuvent juste devenir amis, a déclaré l’opposante birmane Aung San Suu Kyi à Haaretz dans une interview téléphonique exclusive cette semaine. Aung San Suu Kyi, libéré plus tôt ce mois-ci après avoir passé la majeure partie des deux dernières décennies en résidence surveillée, a dit qu’elle a vu quelques changements pour le mieux dans son pays depuis son dernier « intermède de liberté ». Elle a dit que les téléphones cellulaires, par exemple, ont stimulé son mouvement pro-démocratie en permettant aux personnes, en particulier aux jeunes, d’être mieux informés sur ce qui se passe à la fois dans leur pays et dans le monde. Néanmoins, elle souligne que plus de 2.000 prisonniers politiques sont toujours derrière les barreaux en Birmanie (qui a été rebaptisé Myanmar par la junte au pouvoir) rendant tout changement réel peu probable jusqu’à ce qu’ils soient tous libres. Elle a donc exhorté la communauté internationale à lutter pour leur libération.

Dans une interview précédente, réalisée en 1997, Aung San Suu Kyi m’avait dit qu’elle était très touchée par la publication des mémoires de Natan Sharansky à propos de ses années en tant que prisonnier de Sion dans l’ex-Union soviétique. À la lumière de cela, je lui ai demandé si elle avait un message aujourd’hui pour Shalit, retenu captif pendant plus de quatre ans sans être autorisé à recevoir de visite, pas même de la Croix-Rouge. « Je voudrais envoyer un message à tous les prisonniers politiques partout dans le monde », a-t-elle répondu. « Restez fort et n’oubliez pas qu’il ya beaucoup, beaucoup de gens qui vous portent dans leur cœur et dans leur esprit et font tout ce qu’ils peuvent pour votre libération ». Aung San Suu Kyi a aussi dit qu’elle est « très, très préoccupé par les hostilités en cours actuellement entre le Nord et le Sud de la Corée. Si nous sommes un village global, nous ne pouvons pas nous éloigner de ce qui se passe partout dans le monde », dit-elle.

Compte tenu de cela, j’ai demandé si elle avait un message pour les Israéliens et les Palestiniens. « Je me demande si ils ne pouvaient pas s’asseoir et de penser que ce serait tellement mieux si elles pourraient d’être amis, me dit-elle. Cela semble une idée très simple, mais parfois des choses très importantes commencent avec des pensées très simples. »

28 novembre 2010 – Haaretz Daily Newspaper | Israel News

180.000 palestiniens soignés en Israël en 2010

Les dilemmes humanitaires sont un problème récurrent en Judée-Samarie. Une attaque terroriste contre des soldats de Tsahal et plusieurs islamistes sont blessés. Est-ce qu’un soldat de Tsahal doit être appelé pour soigner le terroriste ? Un bâtiment est sur le point de s’effondrer à Ramallah, personne ne peut sauver tout le monde sauf les soldats d’Israël:  faut-il y aller ? Faut-il mettre en péril la vie des soldats ou faut-il attendre que la Croix-Rouge accepte la mission en prenant le risque de perdre un temps précieux ?

Pour Israël, la réponse à ces questions est claire. Selon la Division des affaires médicales, le lieutenant-colonel Michael Kassirer, « Le traitement de la population palestinienne est d’abord et avant tout une obligation morale et professionnelle pour chacun d’entre nous ». Devons-nous les traiter ? Il n’y a aucun débat à ce sujet. Mais que faire pour les palestiniens qui ont besoin de soins sur le long terme ? Et où sont les organisations internationales dans tout ça ?

Afin de commencer à répondre à ces questions, une conférence spéciale sur le thème de la médecine humanitaire a eu lieu le lundi (22 novembre), à l’hôpital Hadassah de Jérusalem. Les commandants et les médecins ont assisté à la conférence afin de parler et d’expliquer la réalité du terrain.

« Jusqu’à Septembre 2000, un résident de Ramallah aurait pu prendre sa voiture et conduire jusqu’à l’hôpital Ichilov de Tel-Aviv » a expliqué le Général de Brigade Alon Nitzan. « Mais à partir de Septembre 2000, nous avons vécu sous un état de terreur. Des centaines des juifs et de palestiniens ont été tués. Les combats ont eu lieu au cœur des villes, dans des endroits où les combats prenaient place côte à côte avec des civils, dans des conditions difficiles et avec une capacité limitée d’évacuation. Nous n’avons pas pu pratiquer la médecine au-delà du minimum. En ces jours, nous étions au bord d’une crise humanitaire. »

Mais aujourd’hui, dit-il, la situation est différente. Grâce aux nombreux efforts des deux côtés, la stabilité a été rétablie. La médecine est une partie intégrante de Tsahal. Dans la réalité d’aujourd’hui, nous sommes obligés de faire beaucoup plus que le minimum.

Au milieu des voix israéliennes, celles de palestiniens venus témoigner. Parmi eux se trouvait le Dr Tawfik Nasr, directeur de l’hôpital Augusta Victoria à Jérusalem et coordinateur de tous les hôpitaux de Jérusalem-Est. « J’ai préparé un discours académique, » dit-il avec un sourire d’excuse, «  alors pardonnez-moi s’il n’y a pas beaucoup de politique dedans. »

« Le système de sécurité palestinien est composé de deux centres : celui du gouvernement palestinien et celui des organisations internationales. Dans le secteur on compte 25 hôpitaux du ministère de la santé et 30 hôpitaux de différentes organisations internationales. Le défi majeur pour les services médicaux, c’est l’accessibilité », explique t-il. « Comme le commandant de la Division l’a dit, les jours où l’on pouvait conduire librement à Ichilov ne sont plus. Nous sommes confrontés à des difficultés dans le transfert des patients, du personnel et du matériel médical. Dans de trop nombreux cas, se déplacer librement n’est pas possible. Mais malgré ces difficultés, il existe aussi de nombreux succès. » Puis, il cite comme exemple le cas de patients venant de Gaza à Jérusalem, pour être traités sur une période de trois à quatre mois. « Ils reçoivent une autorisation spéciale leur permettant de rester en Israël afin qu’ils n’aient pas à aller et venir et sont logés dans un hôtel particulier sur le mont des Oliviers. Toutes ces choses sont en fin de compte coordonnées par l’administration civile israélienne. Par conséquent, je tiens à saisir cette occasion pour vous remercier. Il est particulièrement important pour moi d’exprimer ma profonde gratitude à Dalia Basa, qui est responsable de toute cette organisation. »

« C’est un travail de 24 heures par jour et qui dure 7 jours par semaines. Il y aura toujours des incidents médicaux. La santé n’est pas quelque chose où l’on peut imposer un couvre-feu ou que l’on peut geler. Je suis disponible en tout temps. Même le Chabbat, même à 3 heures du matin si nécessaire. Il y a un contact constant entre moi et les médecins des deux côtés, les ambulanciers et les patients eux-mêmes. »

Et, aussi incroyable que cela puisse paraître, pas moins de 180.000 palestiniens sont entrés en Israël pour recevoir un traitement. « En fin de compte, c’est une expérience enrichissante » explique Dalia Basa. « Il y a des gens qui me voient dans la rue ou dans les hôpitaux, qui entendent mon nom et me disent «Vous avez sauvé la vie de mon fils». Lorsque vous arrivez à la maison en fin de la journée et faites le point sur votre vie, vous savez que vous a sauvé des vies. Vous savez que vous a fait beaucoup de bien. »

Source: Dover IDF – Adaptation et analyse, Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

Le gouvernement du Canada ne participera pas à l’événement commémoratif de Durban

Ottawa, le 25 novembre 2010 – Le ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, M. Jason Kenney, a annoncé que le Canada ne participera pas aux activités marquant le dixième anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban (DPAD) qui se tiendront en septembre 2011.

« Le Canada a été le premier pays à se retirer de la deuxième conférence de Durban, et il fera de même pour la troisième, a déclaré le ministre. Notre gouvernement n’a plus confiance dans le processus de Durban. Nous ne participerons pas à cet événement, qui commémore un ordre du jour favorisant le racisme plutôt que la lutte contre celui-ci. »

Le Canada a été le premier pays à annoncer qu’il ne participerait pas à la deuxième conférence de Durban, tenue en 2009. D’autres pays ont suivi cet exemple, dont les États‑Unis, l’Australie, Israël, le Royaume-Uni et la majorité de l’Union européenne. La position de principe adoptée par le Canada l’an dernier s’est avérée justifiée lorsque M. Mahmoud Ahmadinejad, le président iranien et seul chef d’État présent, s’est servi de la deuxième conférence de Durban pour annoncer son déni de l’holocauste ainsi que sa xénophobie.

Durban 2009, le plaidoyer d'Ahmadinejad visant à nier à Shoah et à promouvoir la haine d'un peuple

En décembre dernier, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution voulant la tenue d’une journée de séance plénière en septembre 2011 pour commémorer le dixième anniversaire de la première conférence de Durban organisée en 2001. L’Assemblée générale des Nations Unies en est à régler les derniers détails des activités.

« Le Canada ne participera plus à cette comédie, et le gouvernement du Canada n’acceptera pas que le pays prenne part à ce processus du bouc émissaire, que l’on nomme aussi processus de Durban, a déclaré le ministre. »

Source : Un watch

Le village de Ghajar, miroir de la réalité du Moyen-Orient

( Par Yaron Gamburg )
Avez-vous entendu parle de Ghajar? Petit village à la frontière israélo-libanaise qui a fait le gros titre la semaine dernière âpres que le gouvernement israélien
ait décidé de se retirer de la partie nord du village. Pourquoi ces gros titres?
 

Les habitants du village, appartenant à la branche de l’Islam alaouite ont conteste, protesté contre cette décision. Ils ont également organisé une manifestation massive demandant a la FINUL, force internationale des nations Unies pour le Liban, de continuer à vivre sous souveraineté israélienne. Oui, vous avez bien entendu. Ca n’est pas une extrapolation de ma part ni une erreur de compréhension de la votre. Ca vous parait sans doute incongru, impensable, n’est-ce pas? Ou finalement, quelque part, tellement naturel, logique, prévisible…Lire la suite sur le blog de Yaron Gamburg


 

Droits de l’Homme : HRW et d’autres ONG « coupables de défaillance morale envers Israël »

 

A l’occasion d’un exposé inattendu, ‘Bob’ Berstein démolit les fondements même de l’organisation qu’il a lui-même établie, tout comme ses autres homologues de défense des droits de l’homme, les accusant de « défaillance morale » dans leur traitement à l’égard de l’Etat d’Israël. Il rendait compte, de retour d’une visite dans ce pays, de ses certitudes : « plus convaincu que jamais » des détériorations irrémédiables causées par les attaques répétées de Human Rights Watch envers Israël.

Parmi les principaux motifs de défaillance cités dans son discours :

« HRW et d’autres ont pris des positions sur le mur, les frontières, et l’occupation, il est donc difficile de séparer les questions de droits des questions politiques … dans leurs tentatives de faire ce qu’ils considèrent comme impartial, ils ne parviennent pas à reconnaître les vertus des nations qui ont eu un succès considérable en faisant de la Déclaration universelle des droits de l’homme une réalisation vraiment universelle »

Goldstone : HRW en a été, de loin, le plus grand partisan au Conseil des Nations Unies, invitant à faire des allégations de crimes de guerre contre Israël, fondées sur le présent rapport. [Goldstone]»

« Je ne crois pas que HRW ait répondu à de nombreuses analyses assumant la responsabilité des difficiles accusations de crimes de guerre portées par Goldstone allant également parfois jusqu’à défier d’autres rapports de HRW.  »

«  Un expert militaire travaillant pour HRW, qui semblait vouloir contester ces rapports, a été rejeté et se trouve actuellement,  je crois, totalement bâillonné. C’est l’antithèse de la transparence que HRW demande des autres »

« La méthode de HRW pour sauver les civils pendant une guerre est d’étudier après la guerre pour déterminer si les décès de civils étaient évitables ou non. Principalement par des entrevues avec des citoyens de Gaza, souvent accompagnés d’assistantes maternelles du Hamas. Croient-ils donc, en parlant à ceux qui ont vécu la guerre, qu’ils puissent déterminer si les décès de civils ont été justifiés ou non ? »

« HRW et d’autres, autant que je sache, ne prendraient pas position sur l’incitation à la haine parce qu’ils croient que cela interfère avec la liberté d’expression et que c’est un risque à prendre…Dans l’industrie de l’édition d’Arabie saoudite déverse nombre de manuels pour les jeunes enfants appelant les Juifs ‘singes et porcs’. Lorsque HRW est allé en Arabie Saoudite pour collecter des fonds, je doute que cela ait été discuté, mais ils peuvent nous dire si cela l’a été …»

•« Alors même qu’il devrait certainement y avoir un contrôle sur les forces démocratiques engagées dans la bataille, je me demande si les organisations des droits de l’homme sont à même de le mener …à moins qu’elles ne changent de méthodologie, d’attitudes … et deviennent plus responsables en termes de précision. »

Source : Observatoire des ONG