Archives de Catégorie: Proche-Orient

L’illusion des frontières de 1967- elles n’ont jamais existé – Alan Baker

Les dirigeants palestiniens exercent des pressions sur les   gouvernements et sur les Nations-Unies pour reconnaître unilatéralement l’existence d’un Etat palestinien dans le cadre des frontières de 1967. En effet, cette campagne semble avoir quelques succès suite aux décisions de l’Argentine et du Brésil de reconnaître la création d’un Etat palestinien dans les « frontières 1967.

 
En fait, ces frontières n’existent pas et n’ont aucun fondement  dans l’Histoire, tant sur le plan juridique comme sur les faits. La seule ligne qui n’ait jamais existé est celle de l’armistice de 1949.Celle basée sur les lignes de cessez le feu des armées israélienne et arabe signée dans l’attente d’un accord d’une paix permanente.

Les accords d’armistice de 1949 ont indiqué expressément que de telles lignes n’ont pas de signification politique ou juridique et ne portent pas préjudice aux négociations futures sur l’avenir des frontières.

La Résolution 242 du Conseil de Sécurité des Nations Unies de 1967 a reconnu la nécessité de négocier des frontières sûres et reconnues. Des juristes éminents et des délégués des Nations Unies Et notamment du Brésil et de la Jordanie ont reconnu que les lignes précédentes ne peuvent être considérées comme frontières internationales.

La série d’accords signés entre l’OLP et Israël (1993-1999) réaffirment la volonté et l’engagement des parties de négocier des frontières définitives. Durant toutes les phases de la négociation entre Israël et les Palestiniens aucune décision n’a été prise sur une frontière basée sur les lignes de 1967.

La direction de l’OLP s’est engagée solennellement que toutes les les questions sur le statut final ne seront résolues que par des négociations entre les parties. En 2003 « la feuille de route » a en outre réitéré la nécessité pour des négociations sur des frontières définitives.

Lire l’intégralité de l’article sur le site du JCPA-CAPE en anglais.

Voir ici la carte virtuel

Gaza intensifie ses attaques terroristes contre Israël

  • Des roquettes lancées sur Israël, un blessé
  • Le Cabinet de sécurité vote pour relancer l’économie à Gaza
  • Shimon Pérès, Benjamin Netanyahu encouragent la tolérance

Jérusalem, 9 décembre – Des terroristes à Gaza ont tiré cinq roquettes et mortiers sur le sud

Ci-dessus une photo de la Menorah de Chanukah faite de roquettes Qassam qui sont tombées sur Sdérot. Les terroristes ont tiré plus de 5 roquettes contre des civils israéliens mercredi, blessant un homme. La situation à la frontière est tendue ainsi les résidents trouvent refuge dans des abris.

d’Israël mercredi (8 décembre), blessant un Israélien et incitant Israël à attaquer des armes, des sites de stockage et deux centres terroristes.

Les attaques ont eu lieu alors que le Cabinet de sécurité israélien a approuvé des mesures supplémentaires pour « expédier les exportations accrues en provenance de la Bande de Gaza, » pour aider son économie et « faciliter le fardeau des Gazaouis sous le régime terroriste répressif du Hamas, » selon une déclaration du Cabinet. Les exportations sont constituées principalement d’agriculture, de meubles et de textiles.

La décision du Cabinet israélien était en partie une réponse à un rapport du Fonds Monétaire International  qui a indiqué que l’économie de Gaza avait augmenté de 16% alors que le chômage avait baissé dans la première moitié de 2010. 

Les Forces de Défense d’Israël tiennent le Hamas, soutenu par l’Iran, pour responsable des attaques parce qu’il contrôle Gaza.

« Nous avons ciblé ces sites associés au terrorisme en représailles aux tirs de roquettes sur les communautés au sud d’Israël au cours des dernières 24 heures, » selon une  déclaration des FDI prononcée le jeudi (9 décembre). Selon la déclaration, Gaza a frappé Israël avec près de 200 roquettes, mortiers et missiles cette année. 

Le dernier regain de violence, qui a envoyé les résidents vivant près de la frontière de Gaza dans les abris anti-bombes et les chambres sécurisées, s’est produit alors que les États-Unis cherchent un nouveau moyen pour relancer le processus de paix israélo-palestinien.

Israël est toujours disposé à reprendre les négociations à tout moment, mais le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a quitté les pourparlers il y a 85 jours, dit qu’il ne reprendra pas les négociations tant qu’Israël ne cesse pas toute activité de construction sur les terres conquises en 1967.

Dans un autre domaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a sévèrement condamné  une décision religieuse diffusée par les rabbins mercredi (8 décembre) encourageant les Israéliens à ne pas louer des appartements à des non Juifs.

Le président israélien Shimon Pérès, le principal rabbin orthodoxe Yosef Shalom Elyashiv, et le Mémorial de l’Holocauste Yad Vashem ont également dénoncé le sentiment comme « un coup sérieux porté aux valeurs de nos vies en tant que Juifs et êtres humains dans un État démocratique. » 

 « Comment nous sentirions-nous si quelqu’un disait de ne pas vendre des appartements aux Juifs ? », a dit Benjamin Netanyahu. « Nous protesterions et nous protestons lorsqu’ils le disent dans des pays voisins. De telles choses ne doivent pas être dites sur les Juifs et les Arabes. » 

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Source : http://www.theisraelproject.org/

Le boycott d’Israël va envenimer le conflit Israelo-Palestinien

Par Denis MacShane

Kauf nicht bei Juden – « N’achetez pas chez les juifs » – est de retour. L’appel au boycott du commerce juif est une vielle lubie politique de l’Europe. Une fois de plus, alors qu’une avalanche de haine s’abat contre Israël, a droite comme à gauche, des idéologues islamistes aux élites culturelles, on souhaite punir les juifs. Que les actions du gouvernement israélien soient critiquables est un fait. Mais quels sont les arguments au fond ?

Premièrement, qu’Israël à tort de défier le droit international en tant que force d’occupation de la Cisjordanie. Mais que dire de la Turquie ? Celle-ci compte 35 000 soldats occupant le territoire d’une république souveraine – Chypre. Ankara a envoyé des centaines de milliers de colons dans le nord de Chypre. La Turquie a été appelée maintes fois par les Nations unies à retirer ses troupes. Au lieu de cela, elle se voit encore accusée de la destruction d’anciennes églises chrétiennes de Chypre du Nord.

A-t-on appelé à un boycott de la Turquie ou incité les entreprises à se désinvestir du pays ? Non, seuls les juifs d’Israël sont visés. Et que penser de l’Inde ? 500 000 soldats indiens occupent aujourd’hui le Cachemire. Selon Amnesty International, 70 000 musulmans ont été tués au cours des vingt dernières années par les forces de sécurité et les soldats indiens. Ce nombre dépasse de loin les musulmans palestiniens tués par les forces israéliennes pendant la même période. Cependant, les idéologues de l’islamisme se concentrent sur les juifs, pas les Indiens.

Se permet-on de parler du Sahara occidental et de la fermeture de la frontière du Maroc par l’Algérie qui rend la vie sur place bien plus difficile que celle des Palestiniens à Ramallah ou à Hébron ? Non, on ne risque pas. Voltaire – aussi antisémite qu’il fut – aurait sans doute raillé l’hypocrisie de ces nouveaux grands prêtres qui souhaitent uniquement attirer la malédiction sur la tête des juifs en Israël.

Deuxièmement, le désir de paix au Proche-Orient est une priorité mondiale. Mais la paix exige la reconnaissance de l’existence de l’Etat juif d’Israël. Quarante Etats membres de l’Organisation des Nations unies ont le mot « musulman » ou « islamique » dans leur titre. Nul ne conteste leur droit à exister ou à se défendre. Israël s’est retiré unilatéralement de Gaza, mais sa récompense fut de voir le territoire transformé en champ de tir de missiles destinés à tuer des juifs. Il y a eu plus de missiles tirés depuis Gaza contre Israël que de missiles V1 ou V2 tombés sur Londres en 1944. Personne n’a reproché à Churchill d’avoir riposté avec autant de force que possible, lorsque des villes comme Hambourg ou Dresde subissaient la colère de la Royal Air Force. En revanche, si les Israéliens engagent la moindre action contre les tueurs de juifs du Hamas, alors toute la haine du monde s’abat sur eux.

Troisièmement, il est difficile de voir comment on peut faire la paix avec un Israël que beaucoup cherchent à discréditer en tant qu' »Etat d’apartheid ». J’ai travaillé dans les années 1980 avec le mouvement syndical noir en Afrique du Sud. On devait se cacher dans les fossés quand la police de l’apartheid parcourait les cantons pour traquer les activistes politiques. Je ne pouvais pas nager depuis la même plage que ma femme, une française vietnamienne, à cause des lois racistes de l’Afrique du Sud. A l’inverse, les Musulmans et les Juifs nagent au large des mêmes plages de Tel Aviv. Ils peuvent séjourner dans les mêmes hôtels, être élus au même Parlement et faire appel à un système judiciaire indépendant. Par définition, un Etat d’apartheid n’a pas le droit d’exister et ne peut pas être membre de l’Organisation des Nations unies. La campagne de stigmatisation d’Israël en tant qu’Etat d’apartheid vise à en faire un « non-Etat », n’ayant ainsi pas le droit d’exister. Comment la paix peut-elle être conclue avec un Etat dont les opposants nient son existence-même ?

Au Royaume-Uni, au Canada et en France, des journalistes ou professeurs ont appelé au boycott des médias et des universités israéliens. Mais les écrivains, journalistes et professeurs israéliens sont en réalité les principaux opposants aux politiques contre-productives de leur gouvernement. Les boycotter revient à donner encore plus de pouvoir entre les mains des nationalistes russes qui contrôlent désormais la droite en Israël. Les attaques contre la liberté des médias, contre les femmes, les homosexuels, ou les avocats sont mille fois pires en Iran ou en Arabie saoudite En Syrie ou en Lybie, il n’y a pas de démocratie. En Jordanie, la démocratie reste limitée. Enfin, dans tout le monde arabe, les mouvements des frères musulmans affichent ouvertement leur antisémitisme. Appelle-t-on au boycott de ces Etats, de leurs journalistes ou de leurs professeurs ? Non. On appelle plutôt – à juste titre – à l’engagement, les contacts, le débat et la discussion. Beaucoup même réclament des négociations avec le Hamas, qui emploie dans sa Charte un langage des plus antisémites, à l’image d’un Alfred Rosenberg ou des autres idéologues nazis.

 

NE PAS REVENIR À LA HAINE DU PASSÉ

Pourtant on estime que les négociations avec les leaders politiques, les avocats ou intellectuels juifs doivent être boycottés. Cette politique visant à rendre les citoyens juifs d’Israël victimes d’un désaveu mondial va envenimer la crise au Moyen-Orient. Si elle était appliquée de façon uniforme à tous les Etats qui occupent et oppriment des territoires qui ne sont pas les leurs, elle pourrait avoir un certain fondement moral. Si le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions appelait également à un boycott et des sanctions contre le nouvel antisémitisme de l’extrême droite en Europe, cela aurait alors plus de sens. Un parti ouvertement antisémite, le parti Jobbik, parcourt aujourd’hui la Hongrie dans un uniforme d’avant-guerre fasciste. Des hommes politiques antisémites sont élus au Parlement européen. En Allemagne, l’économiste et politicien Thilo Sarrazin se permet de décrire les Juifs comme ayant « des gènes différents » des autres. Et de nos jours, des Européens de tous les peuples font à nouveau entendre leur voix pour s’écrier Kauft nicht bei Juden.

Ceux qui désavouent les politiques de la droite Israélienne doivent trouver d’autres outils de langage que celui de l’antisémitisme classique. Moi-même je ne suis pas juif. En tant que député britannique, je travaille avec des milliers de musulmans dans ma circonscription. Je me retrouve plus souvent dans les mosquées que dans les églises. Je suis fier de mes amis musulmans qui sont pairs, députés, conseillers municipaux, ou qui occupent des postes importants en tant que journalistes, avocats, médecins et intellectuels. Les 20 millions de musulmans européens sont confrontés à de nouvelles haines et nouveaux rejets qui doivent être combattus. Mais ils ne tireront aucun profit des campagnes de haine contre les juifs en Israël. En tant qu’Européens, nous devons dépasser le vieux langage du boycott et des campagnes économiques contre les juifs en Israël. Israël, la Palestine et l’Europe doivent construire leur avenir et faire le XXIe siècle, non pas revenir à la haine du passé.

Denis MacShane a présidé une commission d’enquête de la Chambre des communes sur l’antisémitisme actuel en Grande-Bretagne. Il est l’auteur de « Mondialiser la haine. Le nouvel antisémitisme ! » (Weidenfeld et Nicolson).

Denis MacShane, député britannique, ancien ministre de des affaires européennes

 

Les chaînes satellites du Hamas et du Hezbollah continuent d’émettre via des satellites arabomusulmans et occidentaux

Meir Amit Intelligence and Terrorism Information Center

Les chaînes satellites du Hamas et du Hezbollah continuent d’émettre via des satellites arabomusulmans et occidentaux. Les programmes diffusent une idéologie islamiste extrémiste ainsi qu’une propagande anti-israélienne,antisémite et antioccidentale aux communautés arabo-musulmanes du monde entier,particulièrement en Europe méridionale et occidentale…Lire la suite

Le Hamas entrave à la liberté d’association et d’expression d’une ONG partenaire de l’ONU

Le Conseiller spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Sport au service du Développement et de la Paix, Wilfried Lemke, a appelé lundi le Hamas à lever l’interdiction d’exercice de l’organisation non gouvernementale (ONG) Sharek Youth Forum, dont les bureaux ont été fermés de force à Gaza, le 30 novembre dernier. « Comme j’ai pu le constater lors de ma visite dans la Bande de Gaza au mois de juin dernier, l’ONG Sharek Youth Forum est un partenaire clé de l’ONU notamment pour l’organisation des Jeux d’été de Gaza.

Cette année, l’organisation a eu un rôle déterminant en organisant des activités récréatives et éducatives tels que des ateliers de natation, de peinture ou encore de théâtre pour plus de 250.000 enfants et jeunes de la Bande Gaza », a déclaré le Conseiller spécial de l’ONU. Depuis quatre ans, l’UNRWA organise dans la bande de Gaza des activités sportives, récréatives ou culturelles dans 150 lieux du territoire palestinien, pendant six semaines, auxquelles participent plus de 250.000 enfants : « Les Nations Unies ont besoin de professionnels de l’aide humanitaire comme partenaires, tel que Sharek Youth Forum », a dit Wilfried Lemke en appelant le Hamas à autoriser l’ONG à reprendre ses activités.

Le 7 décembre dernier, le Coordonnateur humanitaire des Nations Unies dans les Territoires palestiniens, Maxwell Gaylard, avait tiré la sonnette d’alarme sur la fermeture forcée des bureaux de l’organisation. Il avait souligné que la liberté d’association et la liberté d’expression étaient des droits fondamentaux protégés par le droit international et le droit palestinien. Le Coordonnateur a également exprimé son souhait de voir l’organisation Sharek continuer ses activités à Gaza ‘sans délais ni entrave’… en savoir plus

Le Hamas assure qu’il ne reconnaîtra jamais Israël

Devant une foule immense, le chef du Hamas a déclaré que son mouvement ne reconnaîtrait jamais Israël. Ses partisans, dont le nombre a été évalué à 250 000 par les organisateurs, se sont rassemblés ce mardi à l’occasion du 23ème anniversaire du Hamas.

Ismael Haniya , chef du mouvement terroriste Hamas

La charte du mouvement islamique prône la destruction de l’Etat hébreu. En novembre, son dirigeant Ismaïl Haniyeh avait fait naître des spéculations en déclarant que le Hamas pourrait accepter un référendum sur un traité de paix prévoyant la création d’un Etat palestinien.

“Il n’y a pas d’avenir pour l’occupation de la terre palestinienne, a déclaré Ismaïl Haniyeh qui a fait entendre qu’un éventuel accord de paix ne comporterait aucune reconnaissance d’Israël et aucune concession sur une quelconque portion de la terre de Palestine.”

De son côté, le président de l’Autorité palestinienne a rencontré l‘émissaire des Etats-Unis George Mitchell avant de se rendre en Egypte. Mahmoud Abbas veut des garanties américaines sur toutes éventuelles négociations de paix indirectes.

Source : Euronews.fr

Le ‘Hamas appelle au meurtre des communistes , des chrétiens et des juifs

Ismaïl Haniyeh , chef du hamas

Que les islamistes palestiniens appellent au meurtre des chrétiens et des Juifs est dans l’ordre des choses. Enfin, dans la logique perverse de l’idéologie islamiste. Mais les communistes ?

 

 

Une vidéo sur la télévision officielle du Hamas appelle  Allah à tuer les Juifs, les chrétiens, les communistes et leurs partisans. La vidéo demande à Allah de « les compter et de les tuer jusqu’au dernier, et de n’en laisser pas même un seul. »

Comme Palestinian Media Watch l’a signalé plusieurs fois cet appel au meurtre des non-musulmans [et des non-Arabes] est une prise de position régulière par les deux autorités politiques le Fata’h et le ‘Hamas ainsi que des dirigeants religieux  « palestiniens » depuis de nombreuses années et ce à partir de Juillet 2000 .

Pendant des années, des sermons ont été prononcés par des leaders religieux sur la télévision officielle de l’Autorité Palestinienne dirigée par Yasser Arafat et maintenant Ma’hmoud Abbas. Les appels au meurtre  des Juifs ont été régulièrement présentés   comme une obligation religieuse et un respect de l’idéal islamique .

Grâce au travail de PMW qui a dévoilé la teneur de ces sermons et qui a conduit à la critique et aux pressions internationales , Ma’hmoud Abbas, dont le bureau  contrôle la télévision « palestinienne » , a été contraint d’empêcher la diffusion de sermons appelant à l’extermination des Juifs à la télévision palestinienne.

Le dernier sermon de cette nature à la télévision palestinienne remonte à Janvier 2010 .

Source : http://www.palwatch.org/main.aspx?fi=157&doc_id=3895

Transcription :

« Allah, ô notre Seigneur, vaincs tes ennemis, les ennemis de la religion
[l’islam] en tous lieux.
Allah, Combats les Juifs et leurs sympathisants,
les chrétiens et leurs partisans,
les communistes et leurs partisans.
Allah, Comptez les  tueez jusqu’au dernier, et n’en laissez pas même un seul. « 

[Chaîne de télévision ‘Al-Aqsa (‘Hamas), le 3 décembre 2010]

Qui est à l’origine de l’arrêt du processus de paix?

Par Danny Ayalon , vice-ministre des Affaires étrangères , 14 decembre 2010

Demandez aux Palestiniens directement et ouvertement s’ils sont prêts à faire des concessions.

La rupture des pourparlers de paix israélo-palestiniens a abouti à blâmer presque exclusivement Israël et ceci  était prévu.  Cependant, les événements des 17 dernières années – depuis que les pourparlers de paix israélo-palestinienne ont commencé –  démontrent  qu’il s’agit d’ une toute autre histoire  qui a empêché la paix.

Depuis les accords d’Oslo qui ont été signés en 1993, la position israélienne sur le processus de paix a constamment progressé et évolué. Cela a été prouvé par les offres généreuses faites par les Premiers ministres, Ehud Barak et Ehud Olmert, respectivement  en 2000 et 2008.  Ayant  répondu à presque toutes les demandes palestiniennes, ces offres ont été rejetées sans que soient engagées  d’autres discussions ou  contre-offres.

Le gouvernement israélien actuel a accepté le principe de deux Etats pour deux peuples. Israël a contribué à l’amélioration de la vie des Palestiniens au  point où la croissance économique de la « Cisjordanie » est plus forte que presque partout dans le monde.  Il a supprimé plus des deux-tiers de tous les contrôles de sécurité et nous avons lancé un moratoire unilatéral sur la construction dans les territoires  .

En outre, le premier acte du Premier ministre Benjamin Netanyahu lors de son entrée en fonction il ya 21 mois, a été d’appeler à des négociations avec les Palestiniens n’importe où, sans conditions préalables et en mettant toutes les questions sur la table.

Malheureusement, la position palestinienne au cours de ces 17 années n’a pas bougé d’un pouce en ce qui concerne  leurs exigences maximalistes. N’est-il pas temps que les Palestiniens se demandent directement et ouvertement s’ils sont prêts à faire des concessions? Sont-ils prêts à reconnaître Israël en tant qu’Etat juif ainsi que les  liens existant  entre le Mur occidental et le  Mont du Temple? Sont-ils prêts à reconnaître qu’il ya des réfugiés juifs chassés des  pays arabes, et qu’Israël a des préoccupations de sécurité bien réelles ?

Alors que le monde a malheureusement porté toute son attention sur la construction des implantations, il a largement été passé sous silence  que les dirigeants palestiniens ont reculé par rapport aux  positions déjà acceptées, en particulier sur la nécessité d’une solution en  deux Etats pour deux peuples. J’en ai été le premier témoin lorsque le Premier ministre de  l’Autorité palestinienne Salam Fayyad a refusé de signer un compte rendu de la réunion qui incluait cette terminologie.

Les Palestiniens ont très bien réussi à présenter Israël comme étant la partie qui faisait obstruction.

Le cycle   commence  par   la recherche d’excuses par les Palestiniens,  pour éviter qu’ils ne se rendent aux négociations. Ils fuient  un processus ouvert et honnête, et rejettent  la responsabilité de l’échec des pourparlers de paix sur Israël.

Les Palestiniens menacent aussi de déclarer unilatéralement leur propre État, et dans un certain nombre d’occasions, ils ont menacé Israël de violence. Ils se sont lancés dans une campagne politique  de dé légitimation d’Israël, en utilisant  les forum internationaux, telle  que l’Organisation des Nations Unies, pour tenter de créer une dynamique anti-israélienne.

Le récent débat sur un moratoire de règlement étendu en est la preuve. Depuis sa nomination, l’actuel gouvernement israélien a ouvert la voie à des négociations directes sans conditions préalables. Israël a imposé un moratoire de 10 mois ; les Palestiniens ont hésité et ont refusé de se joindre aux négociations directes. Lorsque le moratoire a expiré, les Palestiniens ont demandé  une prolongation de ce même moratoire qu’ils n’avaient pas trouvé suffisamment bon pour les  mener  à la table des négociations depuis plus d’un an.

En outre, le sujet des  implantations est un faux prétexte. Selon les accords signés antérieurement, les implantations et les frontières font parties  des  discussions du statut final. Les Palestiniens les ont transformés en une condition préalable aux négociations.

Alors que les Palestiniens et leurs partisans prétendent que les implantations « mangent  » plus de terres qu’ils n’en revendiquent pour leur futur Etat, les vrais chiffres suggèrent le contraire. Aujourd’hui, 43 années depuis qu’Israël a pris le contrôle de la « Cisjordanie », les zones bâties en implantations de peuplement constituent moins de 1,7% de la superficie totale.

Les deux parties souhaitent que leurs revendications soient satisfaites, mais une solution négociée est la seule façon pour la région d’atteindre le résultat espéré d’une réconciliation pacifique et historique entre les Juifs et les Arabes, les Israéliens et les Palestiniens. Les deux parties doivent faire des concessions, et Israël en a fait de nombreuses.

Pour que le processus de paix puisse progresser et aboutir, la communauté internationale doit prendre la décision historique et courageuse d’ignorer les pressions de la Ligue arabe et de l’Organisation de la Conférence islamique dans les instances internationales, ce qui poussent les Palestiniens à durcir leurs revendications à la table des négociations. La communauté internationale doit également rejeter leurs prétextes et leurs menaces.

Il n’y a pas de substitut à une solution négociée, et cela doit être énoncé  devant toutes les parties. La pression doit être exercée sur ceux qui refusent de se mettre à la table des négociations, et non pas sur ceux qui y sont déjà assis.

Le fait d’adopter systématiquement les positions palestiniennes empêche la paix. La communauté internationale doit briser le cycle palestinien de dérobade  et de rejet.

Source : latimes.com/news/opinion/commentary/la-oe-ayalon-peace-talks-20101214,0,5056630.story

Peut-on toujours chanter son amour pour Jérusalem et l’Etat d’Israël ?

Dans sa semaine dédiée à Serge Gainsbourg, Couleur 3 consacre une émission à sa chanson « Le Sable et le soldat ». Celle-ci a été écrite par Gainsbourg un peu avant la Guerre des Six jours en 1967 mais a été découverte il y a une douzaine d’année seulement.

Depuis, peu d’artistes ont osé défendre l’Etat d’Israël en chanson. Est-ce par peur de faire de la politique, d’essuyer des critiques ? Comment analyser cette chanson tellement discrète ? Autant de questions qui ont été posées à Johanne Gurfinkiel, Secrétaire Général de la CICAD par le journaliste de Couleur 3 Nicolae Schiau dans son émission du 6 décembre 2010 à 7h.15 :

« Pour ce qui est du message de cette chanson de Gainsbourg, il y a un concept plus large qui va au-delà de la question patriotique » tranche d’entrée M. Gurfinkiel. « Sinon, nous tomberions dans cette accusation récurrente de double allégeance. Non. Il s’agit plutôt d’un lien d’Amour existant entre Jérusalem et l’ensemble des Juifs, religieux ou non ».

Une telle chanson pourrait-elle encore être écrite aujourd’hui dans le monde de la chanson francophone interroge le journaliste. « Oui. Cette chanson fait d’ailleurs encore sens aujourd’hui», répond M. Gurfinkiel. « La vision des uns et des autres par rapport à un conflit est très personnelle. La stigmatisation et l’instrumentalisation du conflit est telle que le simple fait de  prononcer le nom d’Israël devient un sujet incendiaire, presqu’une une insulte. Incroyable ! Ce que Gainsbourg exprime dans cette chanson, nous pourrions encore l’entendre aujourd’hui »

Quelle cohérence pour la  CICAD qui rappelle l’importance de dissocier la question de l’antisémitisme de la  critique de la politique israélienne. Donc laisser la politique là où elle est. « Exactement, cela rejoint mon propos précédent » répond M. Gurfinkiel. « Il ne s’agit pas d’une question nationale ou politique mais plutôt d’une question spirituelle et culturelle, ce lien qui existe entre les Juifs et ce lieu névralgique du Judaïsme qu’est Jérusalem et la terre d’Israël ».

Mais le risque de confusion existe-t-il ? « Oui, c’est bien là le problème, l’instrumentalisation de ce conflit au Proche-Orient. La liberté d’expression est fondamentale mais elle ne peut être confondue avec une volonté affichée de diffamer ou de discriminer ». D’autre part, pour Johanne Gurfinkiel le texte de Gainsbourg est « une affirmation de son Amour pour cette terre et n’a rien à voir avec une question d’actualité ou de politique internationale. Il y a évidemment aussi dans cette chanson un message quelque peu politique , réaffirmant le droit à l’auto-défense. Mais il s’agit d’un point qui transcende les questions politiques en vérité. Il y a une certaine prudence chez Gainsbourg qui craignait justement d’être instrumentalisé ».

La chanson française a-t-elle évoluée depuis Gainsbourg ?« Malheureusement, aujourd’hui, il n’y a plus d’ « agitateur«   qui souhaite faire passer un message ou une réflexion profonde sur  des questions de société » déplore M Gurfinkiel. « Nous sommes plutôt dans une problématique de liberté d’expression dévoyée où, sous prétexte de la fondamentale liberté d’expression, certains nous inondent de  messages violents et discriminatoires à l’égard d’un groupe en particulier, juif ou autres ». «Ils veulent s’arroger un droit à la discrimination.  Il ne faut pourtant pas confondre « liberté d’expression«  et « incitation à la violence«  » poursuit-il. « Or, aujourd’hui, certains artistes s’inscrivent dans la deuxième catégorie. Nous ne sommes donc plus sur le même plan qu’à l’époque où des artistes comme Gainsbourg et Desproges étaient là pour éveiller des conscience. C’est clairement là que le changement est visible. Nous vivons actuellement dans une société de violence où ces « artistes«  nous imposent un langage agressif qui n’a plus rien à voir avec les nobles objectifs visés par des artistes de l’époque de Gainsbourg. » conclut-il.

Ecouter l’émission

Source: Couleur 3 – Lundi 6 décembre 2010

La reconnaissance d’un Etat palestinien : prématurée, légalement invalide, et minant la bonne foi des négociations, Alan Baker

Ou comment le Brésil et l’Argentine contredisent leurs engagements explicites de 1967 : toute frontière devra le fruit d’un libre accord basé sur le bon voisinage et les procédures de règlement pacifique suivant la Charte des Nations Unies.

– Les actes de reconnaissance d’un Etat palestinien dans les « frontières de 1967 » par le Brésil, l’Argentine, et potentiellement d’autres pays d’Amérique latine, n’ont pas d’autre signification que l’expression politique d’une opinion.
  

  – Ces actes de reconnaissance vont à l’encontre des déclarations brésiliennes et argentines au Conseil de sécurité des Nations Unies en 1967, en faveur de frontières librement négociées par les parties et d’un processus de paix soutenu internationalement ainsi que le promeut la résolution 242.
   

– Les efforts incessants du leadership palestinien pour obtenir des Etats la reconnaissance unilatérale de la Palestine dans « les frontières de 1967 », et ainsi pour contourner le processus accepté de négociations, vont à l’encontre de leurs engagements envers les accords passés avec Israël, accords dont les membres de la communauté internationale sont les témoins et les garants.
   

– Les actions et les propos hostiles du leadership palestinien manquent de bonne foi et causent préjudice à toute ambiance raisonnable de négociation entre des parties cherchant à établir des relations pacifiques entre elles, et indiquent un manque total de bonne volonté pour atteindre un accord de paix. »
   « Les déclarations rapportées de reconnaissance formelle, par le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et potentiellement d’autres pays d’Amérique latine, d’un « Etat palestinien libre et indépendant dans les frontières de 1967 », soulève plusieurs problèmes significatifs – à la fois politiques et légaux, tant pour les relations bilatérales entre Israël et ces Etats, et pour celle entre Israël et l’Autorité Palestinienne.
   

La reconnaissance d’une entité politique comme Etat ne crée pas en soi et par soi un Etat, puisqu’une telle reconnaissance n’est porteuse d’aucune signification définitive ou substantielle pour l’attribution du caractère étatique. Tout au plus, elle illustre les vues politiques des Etats déclarant la reconnaissance.
   

L’établissement d’un Etat, d’autre part, requiert une série de critères coutumiers et internationalement acceptés, tels qu’ils sont spécifiés dans la Convention de Montevideo de 1933 sur les droits et les devoirs des Etats, et renvoient à la capacité de gouvernance, à la permanence d’une population, à un territoire défini, et à la capacité d’entrer en relation avec d’autres Etats. En fait, cette convention précise en particulier que « l’existence politique d’un Etat est indépendante de sa reconnaissance par d’autres Etats ».
   

Mais dans le cadre palestinien ces critères d’étatité doivent être remis dans le contexte des recommandations sur-mesure des différentes résolutions des Nations Unies eu égard au règlement du conflit au Proche-Orient, ainsi que dans le contexte des engagements spécifiques pris par les Palestiniens dans plusieurs accords signés avec Israël au cours des années et toujours en vigueur.
   

Ce facteur fut peut-être amplifié à la suite de la tentative palestinienne de déclaration d’indépendance en 1988, lorsque plus de 100 Etats avaient reconnu l’Etat palestinien. Mais clairement, cette tentative unilatérale palestinienne d’imposer une solution au problème israélo-palestinien en dehors du processus de négociations internationalement soutenu et accepté – et mis en place par le Conseil de sécurité de l’ONU avec les résolutions 242 (1967) et 338 (1973) – n’a jamais été perçu comme un moyen sérieux de résoudre la question.
   

Ainsi, tout acte de reconnaissance d’un Etat palestinien, que ce soit par le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay ou qui que ce soit d’autre, ne peut avoir aucune validité autre qu’une sorte d’expression politique. Au contraire même – de telles déclarations de reconnaissance vont à l’encontre des mêmes résolutions dont ces Etats sont parties prenantes, et des accords qu’ils ont eux-mêmes, au cours des années, appuyés et soutenus.
   

Il est intéressant de noter que la déclaration brésilienne présente de reconnaissance d’un Etat palestinien dans « les frontières de 1967 » contredit les engagements du même Brésil envers le Conseil de sécurité à accepter et soutenir la résolution 242, en novembre 1967, lorsque ses représentants ont déclaré : « Cette acceptation n’implique pas que les frontières ne puissent être rectifiées en résultat d’un accord librement conclu entre les Etats concernés. Nous gardons constamment à l’esprit qu’une paix juste et durable au Proche-Orient doit nécessairement être basée sur des frontières sûres et permanentes librement consenties et négociées par les Etats limitrophes » (S/PV.1382(OR), 22 novembre 1967).
   

En fait, un brouillon de résolution soumis à la session d’urgence de l’Assemblée générale de l’ONU par dix-huit Etats d’Amérique latine (dont le Brésil et l’Argentine) le 30 juin 1967 incluait un appel aux parties « à mettre fin à l’état de belligérance, à entreprendre d’établir les conditions d’une coexistence basée sur le bon voisinage, et à avoir recours dans tous les cas aux procédures d’un accord pacifique spécifiées par la Charte des Nations Unies » (A/L. 523/Rev.1 para 1(b)).
   

Ainsi les principes vitaux et primordiaux défendus par le Brésil, l’Argentine et d’autres Etats en 1967, soutenant que les frontières devaient être le fruit d’un libre accord basé sur le bon voisinage et les procédures de règlement pacifique suivant la Charte des Nations Unies, semblent avoir été négligés par les récentes décisions des gouvernements brésilien et argentin, sous l’injonction des leaders palestiniens, de favoriser l’imposition palestinienne unilatérale de frontières, sans accord, en violation de toute notion de « bon voisinage », et minant les procédures de règlement pacifique spécifiées par l’ONU.
   

Toutefois, alors que le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay pourraient bien saboter leurs propres principes antérieurement affirmés, l’Autorité Palestinienne de son côté, en faisant du lobbying actif pour une telle reconnaissance à travers le monde dans le but déclaré et concerté d’obtenir une reconnaissance par les Nations Unies d’un Etat palestinien unilatéralement déclaré ainsi que la reconnaissance des lignes de 1967 comme ses frontières, sabote en fait tout le processus de paix et abuse de la bonne foi de la communauté internationale.
   

Sous l’angle légal, les actions de l’Autorité Palestinienne, entreprises par Mahmoud Abbas et son ministre Saeb Erekat afin d’atteindre ce but, sont en violation de l’Accord intérimaire israélo-palestinien de 1995, article IX, paragraphe 5(a), selon lequel : « le Conseil [palestinien] n’a aucun pouvoir ni responsabilité dans la sphère des relations étrangères, laquelle sphère inclut l’établissement d’ambassades, de consulats ou d’autres types de missions et de postes étrangers, et ne peut permettre leur établissement en Cisjordanie ou dans la Bande de Gaza ainsi que l’appointement ou l’admission d’équipes diplomatiques ou consulaires et l’exercice de leurs fonctions diplomatiques. » Non de moindre importance, le leadership palestinien s’est engagé, par l’article XXXI paragraphe 7, à ne pas « initier ou réaliser des actions qui changeront le statut de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza en préjugeant du résultat des négociations sur un statut permanent ».
   

Toute activité des dirigeants palestiniens visant à provoquer l’établissement unilatéral d’un Etat en dehors du processus de négociations, incluant le lobbying envers des gouvernements étrangers pour une reconnaissance individuelle et l’initiation de résolutions dans les organes des Nations Unies, est une sérieuse violation de leurs engagements vis-à-vis d’Israël. Ceci équivaut à négliger un processus de négociations internationalement accepté, ainsi que les mêmes résolutions et accords servant de base et de fondation à ce processus de paix.
   

Puisque les engagements palestiniens à l’égard d’Israël ont été supervisés et garantis par les éléments centraux de la communauté internationale, incluant les Etats-Unis, les Nations Unies, l’Union Européenne, la Russie, l’Egypte et la Jordanie, et ont été endossés par la plupart des autres Etats, incluant le Brésil et l’Argentine, alors clairement les activités palestiniennes de lobbying doivent être condamnées, et non pas encouragées par ces derniers.
   

Ce problème devient encore plus complexe dans le contexte des efforts palestiniens continuels et concertés de bloquer tout progrès dans le processus de négociation par le moyen de leur demande malvenue d’un gel israélien de toute activité de construction juive dans les territoires disputés – une demande qui n’a aucune base quelle qu’elle soit dans aucun des accords entre Israël et les Palestiniens.
   

En plus de tout cela, il apparaît que le leadership palestinien, de sa propre initiative, mine et porte préjudice à l’ambiance de négociation et de bonne foi entre les deux camps avec une série d’actions offensives, telles que :
   

– Des déclarations hostiles de la part de leurs négociateurs en chef, destinées à la fois à la population intérieure palestinienne et à la communauté internationale
   

– Un encouragement ouvert et une amorce de procédures juridiques devant les tribunaux internationaux ainsi que nationaux contre les dirigeants et les officiels israéliens, et autres activités à l’étranger visant à délégitimer Israël
  

 – Des tentatives d’utiliser et d’abuser la communauté internationale afin de remettre en question l’héritage national et historique du peuple juif
   

– Une incitation officielle et quotidienne à la haine dans les écoles, les universités et les médias palestiniens.
   

Il est clair que cette activité, ouverte, officielle et même fièrement sponsorisée et soutenue à la tête de l’Autorité Palestinienne par Mahmoud Abbas, et à la tête de son secteur pour la négociation par Saeb Erekat, en plus de son mauvais goût intrinsèque et évident, est totalement incompatible avec toute ambiance de négociation.
   

Comment, peut-on se demander alors, le leadership palestinien peut-il espérer ainsi susciter la confiance de la part du gouvernement et du public israéliens, tout en engageant dans le même temps une politique de diabolisation d’Israël et de ses dirigeants, de délégitimation d’Israël, de sabotage des accords passés ainsi que du processus de négociations seul censé permettre la paix entre les deux peuples ? »


Fabien MIKOL Pour © 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele