Archives de Catégorie: Société

L’Orchestre national de Palestine fait ses débuts, y compris en Israël

L’Orchestre national de Palestine (ONP), le premier ensemble de musiciens professionnels classiques palestiniens depuis 1948, a fait ses débuts ce week-end, à Ramallah, Jérusalem et dimanche soir à Haïfa.

L’ONP, qui comprend quelque 40 musiciens, a joué sa toute première série de concerts vendredi à Ramallah,  samedi à Jérusalem pour finir à Haïfa (nord d’Israël), où vit une importante communauté arabe israélienne.

« Aujourd’hui un Orchestre, demain un Etat », a affirmé Suhail Khoury, directeur du Conservatoire national de musique Edward Saïd (du nom de l’intellectuel, essayiste et musicologue palestino-américain décédé en 2003), pépinière de la musique classique et traditionnelle palestinienne. « La tâche de rassembler des musiciens palestiniens afin d’ajouter une nouvelle pierre à l’édification d’un Etat palestinien indépendant a été une tentative très difficile », « Nous, musiciens, sommes persuadés qu’un Etat ce n’est pas seulement des bâtiments et des routes, mais, et c’est le plus important, des gens, leurs valeurs, leurs arts et leur identité culturelle », a plaidé M. Khoury.

Au programme: le concerto roumain de Gyorgy Ligeti, du Mozart et la symphonie No 4 de Beethoven.

Source : Afp

Denzel Washington en vacances en Israël, pour soutenir les habitants de Sdérot

Le célèbre acteur américain Denzel Washington  est arrivé en  visite  touristique  en Israël, en compagnie de son épouse et actrice Pauletta. Le couple a visité le Mur des Lamentations et les autres Lieux Saints juifs et chrétiens. Après quoi, Denzel a gâté sa femme lors d’une séance de shopping dans une bijouterie de Mamilla. La star, âgée de 56 ans, venue en avion privé, a pris ses quartiers à l’hôtel David Citadel de Jérusalem.

 

Denzel Washington est connu pour ses films engagés comme Glory (qui lui valut l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle), Malcolm X et Philadelphia. Il est aussi réputé pour être le deuxième acteur Afro-Américain, après Sidney Poitier, à avoir remporté l’Oscar du meilleur acteur, pour son rôle de flic ripoux dans le thriller Training Day.

En 1977, il débute à la télévision avec le téléfilm Wilma. Il obtient ensuite son premier rôle dans le film « Carbon Copy » en 1981 et enchaîne avec « A Soldier’s Story » quelques années plus tard. En 1981, il enchaîne par la suite avec le téléfilm Flesh & Blood réalisé par Jud Taylor. En 1982, il apparaît dans la série télévisée St. Elsewhere. En 1987, il incarne Steve Biko un leader noir qui lutte contre l’Apartheid.

Denzel Washington ne s’arrête pas là. Il incarne un journaliste dans « L’affaire Pélican » en 1993 et épaule Gene Hackman dans « USS Alabama ». En 1998, il joue aux côtés d’Angelina Jolie dans « The Bone Collector ».  Le film « Training Day » voit Denzel Washington proclamé meilleur acteur de l’année 2002. Un an plus tard, il réalise son premier film « Antwone Fisher ».

Fort de son expérience d’acteur, il décide de passer à la réalisation en 2003 avec un premier long métrage intitulé Antwone Fisher qui raconte l’histoire d’un jeune noir de la marine américaine forcé de consulter un psychiatre de la Navy. Denzel Washington figure parmi l’un des plus grands acteurs afro-américains. Après avoir joué dans de nombreux films, il s’attaque désormais à la réalisation.

Denzel Washington est originaire de New York. Voulant tout d’abord devenir médecin, il suit des études de biologie puis s’oriente vers le domaine du théâtre où il joue des pièces classiques et contemporaines.

Denzel a prévu de rester dans l’Etat Juif encore une dizaine de jours. Il prévoit d’aller nager avec les dauphins à Eilat, d’aller flotter sur la mer morte, de faire la fête dans la ville qui ne dort jamais… Mais aussi d’aller soutenir les habitants de Sdérot qui reçoivent, de manière quotidienne, les missiles envoyées par le Hamas depuis Gaza. Hier, une roquette est tombée sur une école maternelle.

Ftouh Souhail – JSSNews

Le Houmous

Le houmous est présent sur toutes les tables israéliennes, il est même ancré dans la culture nationale. En voici le secret, très facile…

Ingrédients :
200 grammes de pois chiche cuits (en conserve)
1 gousse d’ail
1 cuillère à soupe de Tahini
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
1 jus de citron
Sel et poivre

Préparation :

1. Mettre les cinq premiers ingrédients dans un mxeur et mélanger jusqu’à obtention d’une consistance presque lisse (vous devrez peut-être ajouter une cuillère à soupe d’eau en plus ou bien quelques jus de citron pour la délayer).

2. Assaisonner et mettre dans un contenant hermétique et réfrigérer.

Betehavon…

Tournoi de judo israélo-palestinien au Japon : promouvoir l’idée de paix à travers le sport

Yasuhiro Yamashita

Des adolescents israéliens et palestiniens vont participer dimanche au tournoi de judo de Fukuoka, qui veut promouvoir l’idée de paix à travers le sport, a déclaré Yasuhiro Yamashita, son organisateur et champion olympique 1984. « L’une des choses les plus importantes dans l’esprit du judo est le respect de l’adversaire, qui n’est pas un ennemi mais quelqu’un qui vous aide à vous améliorer« , a déclaré lors d’une conférence de presse Yamashita, 53 ans, champion olympique toutes catégories à Los Angeles, qui a invité des adolescents de ces deux pays. « A travers des échanges entre Japonais et participants d’autres continents, j’espère que ces enfants israéliens et palestiniens vont vivre une expérience enrichissante et développer leur sens de l’amitié« . Au cours de leur séjour au Japon, ces adolescents se rendront également au Mémorial pour la Paix à

Hiroshima.Yamashita et Kose Inoue (32 ans, champion olympique des moins de 100 kg à Sydney en 2000) avaient effectué en juillet dernier une visite en Israël et dans les territoires palestiniens où ils avaient organisé un stage de judo pour enfants. Au cours de leur séjour, ils avaient entraîné des scolaires, 32 Israéliens et 25 Palestiniens, dont plus d’une douzaine participeront au tournoi de Fukuoka ce dimanche.

Source : AFP

Burberry arrive en Israël !

Burberry est arrivé! La célèbre marque britannique, l’un des noms les plus connu dans le monde de la mode, a ouvert ses portes cette semaine, Place de la Nation (Kikar HaMedina) au cœur de Tel Aviv. Le magasin dispose de trois étages et s’étale sur 300 mètres carrés.

Les architectes britanniques l’ont conçu pour qu’il soit le magasin phare de la marque en Israël, en sélectionnant soigneusement tout ce qu’il contient – même les clous ont été soigneusement choisi. La maison commence donc à commercialiser en Israël des articles pour tous: hommes, femmes et enfants.La collection de maillots de bains sera aussi disponible.

Les accessoires de la collection Burberry Prorsum haut de gamme seront également vendus à la boutique. La collection Burberry Sport sera partiellement disponible.Mais tout cela a un prix et pas n’importe le quel: celui du luxe ! Car Burberry est avant tout une maison de Luxe. Et les prix israéliens seront similaires à ceux de New-York ou de Londres. Les bottes pour dames de Burberry Prorsum sont vendus pour 3705 shekels (plus de 1000 dollars). Le prix d’un sac de cuir est de 6800 shekel (plus de 1,880$).

L’ouverture de magasins hauts de gamme en Israël sont très rare, en Israël en raison du petit marché qui existe ici. Habituellement les grandes maisons préfèrent vendre quelques objets dans des boutiques pré-sélectionnées.

La maison de mode Burberry a été fondée il y a 154 ans. Aujourd’hui la société est cotée sur le London Stock Exchange et fabrique des vêtements, des sacs à main, des parfums et des accessoires de mode à travers le monde.

Burberry est plus communément connu pour avoir inventé le trench-coat. Récemment, Burberry a été identifié avec la starlette de Harry Potter, Emma Watson, qui a été choisi pour présenter campagnes de mode de la marque.

Burberry est aussi une entreprise très rentable. Le 10 novembre 2010, la marque affichait une augmentation de son chiffre d’affaire annuel à plus de 1 milliard de dollars.  Au cours de l’année 2010, l’action Burberry à augmenté de 6.5% et la valeur de la compagnie est aujourd’hui estimée à presque 8 milliards de dollars.

Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

Enseigner la Shoah aux Arabes israéliens

Soixante ans après l’assassinat de six millions de Juifs par les nazis, le mémorial de la Shoah, Yad Vashem, lance une nouvelle campagne de sensibilisation. Il table sur l’éducation des jeunes Arabes israéliens et souhaite réviser les programmes scolaires en cours.

Le mémorial offrira des séminaires aux enseignants arabes dans l’espoir de marquer la distinction entre l’horreur de la Shoah et la politique du Moyen-Orient. Pour de nombreux Palestiniens et Arabes israéliens, la Shoah et la création de l’Etat hébreu sont intrinsèquement liés.

Selon une étude menée en 2009, environ 30 % des Arabes israéliens ne croient pas que la Shoah a réellement existé. Les Juifs israéliens, qui fréquentent des écoles séparées, étudient ce chapitre d’histoire dès leur enfance. En revanche, les élèves arabes n’abordent le sujet que lors d’un cours d’histoire obligatoire, nécessaire aux examens universitaires.

Le programme de sensibilisation de Yad Vashem a débuté en 2008, avec la mise en ligne d’une version arabe de son site Internet. Le nombre de visiteurs reste cependant très faible.

Les organisateurs reconnaissent que le défi sera difficile à relever.

« Nous avons réussit à ouvrir une fenêtre, pas une porte, a déclaré Dorit Novak, éducateur en chef à Yad Vashem. Nous devons ouvrir la porte et entamer ce dialogue ».

Le négationnisme est devenu un phénomène fréquent au Moyen-Orient depuis  quelques années. Certains régimes, comme celui des Mollahs en Iran ou encore la Syrie assurent franchement sa promotion. En 2006, la République islamique organise ainsi officiellement une conférence internationale sur le négationnisme.

Cent cinquante enseignants se sont portés volontaires pour participer au nouveau projet de Yad Vashem. Ils ont déjà suivi une vingtaine d’heures de cours durant lesquels ils ont pu entendre des témoignages des survivants du génocide et apprendre comment il a débuté en Allemagne.

Les pays occidentaux ont conscience de ce phénomène dangereux mais agissent peu. En France des personnalités se sont donc mobilisées. Des intellectuels, historiens, enseignants ou encore écrivains ont voulu réagir face à cette situation.

Le projet Aladin, lancé en 2009 à l’initiative de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, est un programme éducatif et culturel créé sous le patronage de l’UNESCO, de Jacques Chirac et de Simone Veil. Il vise ainsi à traduire en Arabe, Farsi et Turc des ouvrages sur le génocide des Juifs.

Des conférences, lectures, projections de films ont donc été organisées dans plusieurs villes du monde musulman pour une prise de conscience globale de l’extermination des Juifs et du négationnisme.

Tous ces projets ont pour objet de faire comprendre aux Musulmans l’aspect unique de la Shoah afin que la comparaison avec le conflit israélo-palestinien prenne fin.

« Je leur demande toujours s’ils parviennent à voir les différences, explique Dorit Novak. Nous devons sensibiliser les gens. »

Yad Vashem tente également de faire prendre conscience aux Musulmans qu’ils ont pu aussi jouer un rôle positif au cours de la seconde guerre mondiale. En 2009 le mémorial avait ainsi ouvert une exposition sur des Albanais musulmans qui ont sauvé des milliers de Juifs entre 1939 et 1945.

Bien que les résultats soient mitigés, ces initiatives commencent à porter leurs fruits. Depuis quelques années, des dirigeants israélo-arabes et des personnalités religieuses du monde musulman ont visité des camps nazis pour en apprendre davantage sur cette période sombre de l’histoire et tenter d’améliorer leurs relations avec les Juifs.

Sources : Jerusalem Post version française – Lundi 13 décembre 2010, Emilie Sanchez, Guysen.com – Mardi 14 décembre 2010

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Un arbre en plastique sauve le Noël à Haïfa

Le Télégraphe, 14 décembre 2010

A Haïfa, dans le nord d’Israël, un artiste a mis au point un moyen de contourner le manque d’arbres de Noël causé par les incendies de forêt.

Le faux arbre de Noël, composé de 5480 bouteilles recyclées, a été créé par la designer israélienne Hadas Itzcovitch et son père, l’artiste Ernest Itzcovitch, pour sensibiliser les gens aux questions environnementales.

Il a été achevé peu de temps après le pire incendie de forêt du pays au Mont Carmelצ incendie qui a décimé des milliers d’arbres, causé 43 morts et forcé la population à évacuer leur domicile.

Voir la vidéo

Dans quelle mesure la langue que nous parlons conditionne notre comportement ?

Comme cette citation du « Petit Prince » nous le rappelle, certains concepts apparaissent sous différentes perspectives selon la langue utilisée.

Si vous êtes multilingue, vous savez que votre point de vue sur tel ou tel sujet est presque inévitablement un petit peu influencé par la langue dans laquelle vous vous exprimez. Le Dr. Shai Dazinger à l’Université Ben-Gurion de Be’er Sheva vient de reporter une étude qui se concentre précisément cette question. Son terrain d’étude : la population arabe israélienne.

Dans la vaste majorité des foyers arabes israéliens, la langue de préférence est l’Arabe. Cependant, les arabes israéliens apprennent à parler Hébreu à l’école et deviennent rapidement capables de communiquer aussi bien en Hébreu qu’en Arabe. Le Dr. Shai Dazinger a recruté un groupe de volontaires issus de cette population.

 Ils les a ensuite placés devant un ordinateur pour leur faire passer un test d’association implicite; technique psychologique permettant de mesurer scientifiquement les préjugés d’une personne. Au cours de ce test les chercheurs mesurent le temps que les sujets prennent pour associer un prénom Arabe (Ahmed, Samir…) ou un prénom Juif (Avi, Ronen…) avec des mots qui ont une connotation positive ou négative.
Quand la langue du test est l’Hébreu, les chercheurs ont remarqué que les participants avaient tendance à associer les prénoms Arabes plus facilement avec des mots positifs que pour les prénoms Juifs qui étaient un peu plus souvent associés avec des mots négatifs.

Une observation peu surprenante, compte tenu de la tension entre Arabes et Juifs; situation que les chercheurs utilisent à leur avantage. Après ce test de « calibrage », les participants ont repassé le même test à la seule différence que la langue du test était maintenant en Arabe. Cette fois, l’effet de biais en faveur d’associer des mots positifs avec des prénoms Arabes plutôt qu’avec des prénoms Juifs est devenu beaucoup plus prononcé.

Ce résultat démontre que la langue que nous parlons a une influence sur la manière dont nous nous comportons. Cela signifie que différents aspects de notre personnalité se manifestent selon l’environnement qui nous entoure. Lui-même bilingue Hébreu-Anglais, le Dr. Shai Dazinger avoue qu’il est plus poli quand il parle Anglais que quand il parle Hébreu.

Les conclusions de ces travaux viennent d’être publié dans la revue « Psychological Science ». Diplômé de l’Université de Davis en Californie en 1998, le Dr. Shai Dazinger a rejoint l’Université de Ben-Gurion a Be’er Sheva en 2001 où il se spécialise dans la psychologie du comportement de consommateur.
Vous trouverez plus de détails ainsi que l’article original en suivant le lien suivant:
http://pss.sagepub.com/content/21/6/799.citation
D’après le VI Chercheur Laurent BOUE

10 décembre 2010 : Journée internationale des Droits de l’Homme … et dénonciation des abus par l’Observatoire israélien des ONG

Une conférence de presse conjointe du vice-ministre israélien des Affaires étrangères et des responsables de l’Observatoire des ONG doit permettre d’aborder la question de l’exploitation du droit international et des abus en matière de défense des droits de l’homme de la part des ONG à l’encontre de l’Etat d’Israël.

L’Observatoire des ONG, organe indépendant basé à Jérusalem, présentera à Danny Ayalon une monographie documentée portant sur l’exploitation des tribunaux dans le conflit israélo-arabe de la part des organisations internationales non-gouvernementales. Leur stratégie repose notamment sur le contournement ou l’interprétation du droit international se substituant aux moyens traditionnels de parvenir à des fins militaro-politiques.

Dans sa présentation, le vice-ministre Ayalon rappellera le refus palestinien de retourner à la table des négociations et démontrera comment l’Autorité palestinienne poursuivra en 2011 ses tentatives de délégitimation de l’Etat d’Israël par des tactiques relevant d’étapes unilatérales consistant à bloquer le processus tout en détournant une fois encore la problématique des droits de l’homme jusqu’à en abuser pour rétrécir le spectre de l’agenda politique.

L’étude de l’Observatoire des ONG détaille l’exploitation des tribunaux par les organisations non-gouvernementales qui poursuivent des dirigeants israéliens en vertu de d’allégations de violations des droits humains. La guerre juridique comporte une recherche de terrain exhaustive visant à apporter la preuve du financement par l’Union Européenne de ce lobby d’ONG militant pour ces poursuites judiciaires d’Israéliens près de la Cour Internationale de Justice.

Lire le rapport (en anglais)

Deux instituts Israéliens classés dans le ‘top 10 Academic Places of Work’

La revue américaine « The Scientist » vient de publier les résultats d’une enquête visant a établir un classement des meilleurs lieux de travail académique. Les critères sont nombreux et variés : qualité des infrastructures, nombre de publications, conditions de vie dans les villes accueillant les centres de recherche… Les résultats sont excellents pour Israël.

Deux de ses Instituts se placent parmi les 10 premiers dans le classement international (tous les pays à l’exception des USA).

L’Institut Weizmann de Rehovot obtient la 2ème place, tandis que l’Université Hébraïque de Jérusalem se classe en 5ème position. L’Institut Weizmann devient un habitué des plus hautes distinctions, puisqu’il a dejà été le lauréat de cette étude 2 fois par le passé !

Pour en savoir plus, contacts : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/4m9Bn