Archives de Catégorie: Israël autrement

Burberry arrive en Israël !

Burberry est arrivé! La célèbre marque britannique, l’un des noms les plus connu dans le monde de la mode, a ouvert ses portes cette semaine, Place de la Nation (Kikar HaMedina) au cœur de Tel Aviv. Le magasin dispose de trois étages et s’étale sur 300 mètres carrés.

Les architectes britanniques l’ont conçu pour qu’il soit le magasin phare de la marque en Israël, en sélectionnant soigneusement tout ce qu’il contient – même les clous ont été soigneusement choisi. La maison commence donc à commercialiser en Israël des articles pour tous: hommes, femmes et enfants.La collection de maillots de bains sera aussi disponible.

Les accessoires de la collection Burberry Prorsum haut de gamme seront également vendus à la boutique. La collection Burberry Sport sera partiellement disponible.Mais tout cela a un prix et pas n’importe le quel: celui du luxe ! Car Burberry est avant tout une maison de Luxe. Et les prix israéliens seront similaires à ceux de New-York ou de Londres. Les bottes pour dames de Burberry Prorsum sont vendus pour 3705 shekels (plus de 1000 dollars). Le prix d’un sac de cuir est de 6800 shekel (plus de 1,880$).

L’ouverture de magasins hauts de gamme en Israël sont très rare, en Israël en raison du petit marché qui existe ici. Habituellement les grandes maisons préfèrent vendre quelques objets dans des boutiques pré-sélectionnées.

La maison de mode Burberry a été fondée il y a 154 ans. Aujourd’hui la société est cotée sur le London Stock Exchange et fabrique des vêtements, des sacs à main, des parfums et des accessoires de mode à travers le monde.

Burberry est plus communément connu pour avoir inventé le trench-coat. Récemment, Burberry a été identifié avec la starlette de Harry Potter, Emma Watson, qui a été choisi pour présenter campagnes de mode de la marque.

Burberry est aussi une entreprise très rentable. Le 10 novembre 2010, la marque affichait une augmentation de son chiffre d’affaire annuel à plus de 1 milliard de dollars.  Au cours de l’année 2010, l’action Burberry à augmenté de 6.5% et la valeur de la compagnie est aujourd’hui estimée à presque 8 milliards de dollars.

Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

La France , partenaire essentiel de l’écologie israélienne

Gilad ERDAN, Ministre israélien de la Protection de l’Environnement, était en visite en France du 13 au 15 décembre 2010, dans le cadre des rencontres à l’OCDE des ministres des pays membres, de la Coopération France-Israël en matière deprotection de l’Environnement et a pu s’entretenir avec son homologue française, la ministre de Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Au cours de cette visite, Gilad ERDAN a également rencontré les responsables français en charge des programmes de développement durable et évoquer avec eux le Grenelle de l’environnement, la Croissance Verte, le rapport Stiglitz (Rapport de la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social) , le traitement des déchets et pu partager l’expertise israélienne sur la maîtrise de l’eau (rencontre au Centre de Formation des métiers de l’Eau).

 

Gan Hashlosha - גן השלושה - est un parc verdoyant, abritant de nombreux bassins d'eau naturelle, et situי entre les kibboutzim Nir-David et Beןt-Alfa. Il est aujourd'hui sous la gestion des parcs naturels d'Israel.

La France étant un leader mondial en matière d’environnement, les discussions ont porté sur la coopération franco-israélienne en matière d’écologie.

Pour Gila Eldan, si l’on veut réussir, du point de vue israélien, le pari de la collaboration à l’échelle de la Méditerranée, trois partenaires sont essentiels : le gouvernement français, le gouvernement israélien et la communauté juive de France. Le ministre a reconnu qu’Israël, préoccupé par le renforcement de son armée, le développement de son industrie et les questions de sécurité de sa création jusqu’à la construction du jeune État, et a quelque peu délaissé, les problèmes liés à l’écologie.

Mais la population israélienne est, de nos jours, de plus en plus concernée par les dégâts occasionnés par la pollution de l’air comme de l’eau.

Dès lors, le sujet prend de l’importance. On a pu le voir à l’occasion du récent drame de l’incendie du Carmel. Car le réchauffement climatique est aussi au centre des préoccupations nouvelles du public israélien. 

Dans un exposé très riche, le ministre, rappelant l’excellence des performances d’Israël en matière de traitement des eaux salées a donné des exemples de belles réussites comme les recyclages divers, la production d’électricité par utilisation des déchets et méthanisation (Véolia) ou encore le projet, qui verra le jour en 2011, de lancement à grande échelle de véhicules électriques. Abordant des sujets plus politiques, Gila Erdan a rappelé qu’Israël est favorable à des négociations sans conditions préalables, mais que les Palestiniens devaient reconnaître le caractère juif de l’État d’Israël et arrêter, régulièrement, d’introduire de nouvelles requêtes, comme le gel de constructions.

Il a également insisté sur le fait que du point de vue israélien, il est bon que l’économie palestinienne soit bonne et se développe.

Initiation du processus pour permettre à Israël de rejoindre le (CERN)

Le Vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères Avigdor Liberman, a déclaré hier, le jeudi, 16 Décembre 2010,  que l’annonce, par l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) en ce qui concerne l’initiation du processus pour permettre à Israël de rejoindre l’organisation, est le résultat d’intenses efforts diplomatiques de deux ans, menés par le ministère des Affaires étrangères. Les fonctionnaires du MAE ont visité les capitales des pays membres, ont été actifs au siège du CERN à Genève et ont présenté les réalisations scientifiques d’Israël.

Avigdor Liberman a en outre déclaré que l’annonce faite aujourd’hui ,repose sur la reconnaissance internationale de ces réalisations, et place Israël dans la position qui lui revient, c’est-à-dire, à la pointe de l’activité scientifique internationale. Le CERN est l’OCDE de la science internationale, et nous remercions les membres de l’organisation pour la confiance qu’ils placent dans l’État d’Israël en général et dans la science israélienne en particulier.

L’aide internationale au développement continue dans la bande de Gaza

Décembre 2010

Eitan Dangot

  1. 78 projets israélo-palestiniens ont été approuvés* :
  • 16 ont été achevés, 28 sont en cours et le reste est en phase de préparation / coordination dès approbation.
  • Détails par thème : 22 études, 12 concernent l’eau et les égouts, 10 l’agriculture, 9 la santé, 8 le logement, 6 les avantages sociaux, 2 l’électricité, 3 des installations relevant de la communauté internationale, 2 sur d’autres thèmes.
    • Répartition selon les pays / les organisations internationales en charge :  USAID (29), UNWRA (30), PNUD (11), Banque mondiale (2),  Croix Rouge Internationale (2), France (1), Egypte (1), Allemagne (1), Belgique (1).
  1. 2.      Amélioration des points de passage commerciaux
  • Général : immédiatement après la décision du Cabinet du 20 Juin, une action rapide a été entreprise pour améliorer la capacité des points de passage commerciaux. Après une courte période de temps, Israël a atteint la capacité de transfert d’environ 250 camions (surtout camions doubles) par jour. Dès la fin de l’année, la capacité atteindra 300 camions par jour et à la mi-2011, 400 camions par jour. Le flux réel de camions reflète les besoins du marché dans la bande de Gaza. Les travaux de construction ont été menés par l’Autorité palestinienne, côté palestinien du passage de Kerem Shalom, en coordination avec les autorités israéliennes.
  • Courroie de transport : pour l’expédition des granulats et autres produits en vrac (céréales, denrées alimentaires et produits d’origine animale). Courant 2011, une courroie de transport permanente sera établie à Kerem Shalom et remplacera celle de Karni. Afin de subvenir aux besoins immédiats, une ceinture temporaire de court terme est prévue à Kerem Shalom.

3. Mobilité à Gaza

70 permis sont proposés chaque jour aux hommes d’affaires souhaitant sortir de Gaza. Ces jours-ci, environ 250 hommes d’affaires se sont absentés de la bande de Gaza. Il y a aussi un mouvement continu quotidien d’entrées/sorties de personnes pour des raisons humanitaires.

4. Automobiles

Au cours des deux derniers mois, environ 384 voitures ont été immatriculées (pour une période pouvant aller jusqu’à 3 ans).

5. Exportation

Les fleurs et les fraises sont exportées vers l’Europe, courant Novembre, dans une large mesure et en plus grande quantité que les années précédentes. Depuis le 28 Novembre, 26 camions de fleurs et 51 tonnes de fraises ont été exportées de la bande de Gaza. Suite à la décision du Cabinet le 8 Décembre dernier, la possibilité d’élargir les exportations de Gaza est actuellement à l’examen.

6. Transferts de fonds

  • Niveau de transferts mensuels : 13,5 millions de dollars vers l’UNRWA, le dernier transfert ayant eu lieu fin Novembre 2010.
  • Le transfert de fonds des salaires de l’Autorité palestinienne se déroule sur une base régulière (le 7 Septembre dernier, il ya eu un transfert de 100 millions de NIS à la bande de Gaza pour les salaires Septembre-Octobre). Récemment, 150 millions de NIS ont été retirés de la bande de Gaza et déposés dans des banques en Judée-Samarie, à la suite d’un excédent de trésorerie en shekels.
  • Mécanisme de transfert de fonds aux bénéficiaires d’assurances : récemment, un mécanisme assure le transfert de paiements mensuels à près de 600 bénéficiaires  [sécurité sociale] dans la bande de Gaza, qui perçoivent des allocations mensuelles. Le mécanisme implique l’Autorité palestinienne pour assurer la surveillance et le contrôle de l’arrivée des fonds aux bénéficiaires. Ce mécanisme peut servir de modèle aux projets à venir  pour le transfert de paiements, prenant en compte l’autonomisation et l’implication du rôle de l’Autorité palestinienne dans le suivi du transfert de ressources financières à Gaza.

7. Indicateurs économiques

On mesure une croissance de +16% au cours de la première moitié de 2010. Durant le troisième trimestre 2010, on constate une légère baisse de 2% du taux de chômage, par rapport à la même période en 2009.

*Source COGAT

Bureau pour le Moyen-Orient – Affaires économiques
Ministère israélien des Affaires étrangères

Enseigner la Shoah aux Arabes israéliens

Soixante ans après l’assassinat de six millions de Juifs par les nazis, le mémorial de la Shoah, Yad Vashem, lance une nouvelle campagne de sensibilisation. Il table sur l’éducation des jeunes Arabes israéliens et souhaite réviser les programmes scolaires en cours.

Le mémorial offrira des séminaires aux enseignants arabes dans l’espoir de marquer la distinction entre l’horreur de la Shoah et la politique du Moyen-Orient. Pour de nombreux Palestiniens et Arabes israéliens, la Shoah et la création de l’Etat hébreu sont intrinsèquement liés.

Selon une étude menée en 2009, environ 30 % des Arabes israéliens ne croient pas que la Shoah a réellement existé. Les Juifs israéliens, qui fréquentent des écoles séparées, étudient ce chapitre d’histoire dès leur enfance. En revanche, les élèves arabes n’abordent le sujet que lors d’un cours d’histoire obligatoire, nécessaire aux examens universitaires.

Le programme de sensibilisation de Yad Vashem a débuté en 2008, avec la mise en ligne d’une version arabe de son site Internet. Le nombre de visiteurs reste cependant très faible.

Les organisateurs reconnaissent que le défi sera difficile à relever.

« Nous avons réussit à ouvrir une fenêtre, pas une porte, a déclaré Dorit Novak, éducateur en chef à Yad Vashem. Nous devons ouvrir la porte et entamer ce dialogue ».

Le négationnisme est devenu un phénomène fréquent au Moyen-Orient depuis  quelques années. Certains régimes, comme celui des Mollahs en Iran ou encore la Syrie assurent franchement sa promotion. En 2006, la République islamique organise ainsi officiellement une conférence internationale sur le négationnisme.

Cent cinquante enseignants se sont portés volontaires pour participer au nouveau projet de Yad Vashem. Ils ont déjà suivi une vingtaine d’heures de cours durant lesquels ils ont pu entendre des témoignages des survivants du génocide et apprendre comment il a débuté en Allemagne.

Les pays occidentaux ont conscience de ce phénomène dangereux mais agissent peu. En France des personnalités se sont donc mobilisées. Des intellectuels, historiens, enseignants ou encore écrivains ont voulu réagir face à cette situation.

Le projet Aladin, lancé en 2009 à l’initiative de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, est un programme éducatif et culturel créé sous le patronage de l’UNESCO, de Jacques Chirac et de Simone Veil. Il vise ainsi à traduire en Arabe, Farsi et Turc des ouvrages sur le génocide des Juifs.

Des conférences, lectures, projections de films ont donc été organisées dans plusieurs villes du monde musulman pour une prise de conscience globale de l’extermination des Juifs et du négationnisme.

Tous ces projets ont pour objet de faire comprendre aux Musulmans l’aspect unique de la Shoah afin que la comparaison avec le conflit israélo-palestinien prenne fin.

« Je leur demande toujours s’ils parviennent à voir les différences, explique Dorit Novak. Nous devons sensibiliser les gens. »

Yad Vashem tente également de faire prendre conscience aux Musulmans qu’ils ont pu aussi jouer un rôle positif au cours de la seconde guerre mondiale. En 2009 le mémorial avait ainsi ouvert une exposition sur des Albanais musulmans qui ont sauvé des milliers de Juifs entre 1939 et 1945.

Bien que les résultats soient mitigés, ces initiatives commencent à porter leurs fruits. Depuis quelques années, des dirigeants israélo-arabes et des personnalités religieuses du monde musulman ont visité des camps nazis pour en apprendre davantage sur cette période sombre de l’histoire et tenter d’améliorer leurs relations avec les Juifs.

Sources : Jerusalem Post version française – Lundi 13 décembre 2010, Emilie Sanchez, Guysen.com – Mardi 14 décembre 2010

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Télécommunications stratégiques France-Israël. Une nouvelle liaison à haut débit relie désormais Tel-Aviv et Marseille sous la mer.

TI Sparkle », filiale du groupe Telecom Italia, révèle cette semaine une information de première importance pour les relations France-Israël. Une nouvelle connexion sous-marine en fibre optique relie désormais Tel-Aviv et Marseille.

Cette avancée est le fruit d’une coopération entre Mednautilus filiale irlandaise de TI Sparkle et Cyta le premier opérateur de télécom chypriote (Chypre est aujourd’hui une plaque tournante stratégique des télécommunications en Méditerranée). Le système de câble  permettant de relier Tel-Aviv à Marseille est nommé « Telmar ». Il s’agit de  la troisième liaison assurée par Mednautilus entre Israël et l’Europe.

Telmar s’ajoute donc aux deux liaisons sous-marines entre Israël et la Sicile. (Petah-Tikva-Haïfa et Catania; et Tel-Aviv- Mazara). Le système Telmar utilise le câble Lev, amélioré récemment, qui connecte par sa part Israël, Chypre par une dérivation vers Yeroskipos et la Sicile à Mazara. La Sicile étant ensuite reliée à l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord via le réseau haut débit pan-européen.

Mednautilus précise qu’Israël est un marché très important pour elle, avec une demande en forte croissance en matière de télécommunications. 
 
La technologie mise en oeuvre est fournie par Alcatel Lucent.  Le principe utilisé est le multiplexage en longueur d’onde (Dense Wavelength Division Multiplexing- DWDM- en anglais) une technique de communications optiques qui permet de faire passer plusieurs signaux de longueurs d’ondes différentes sur une seule fibre optique. 

Mednautilus et Cyta annoncent dans la foulée qu’elles vont, sur le même modèle, activer une nouvelle portion de fibre optique entre Haïfa et Pentaskhinos afin de renforcer encore les communications entre Israël et Chypre.

Au total près de 6000 kms de câbles gérés à partir de Dublin par Mednautilus relient l’Italie, la Grèce, la Turquie, Chypre et Israël. Autant dire que le réseau est hautement stratégique, notamment pour Israël.

Dominique Bourra, CEO NanoJV.

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

Un arbre en plastique sauve le Noël à Haïfa

Le Télégraphe, 14 décembre 2010

A Haïfa, dans le nord d’Israël, un artiste a mis au point un moyen de contourner le manque d’arbres de Noël causé par les incendies de forêt.

Le faux arbre de Noël, composé de 5480 bouteilles recyclées, a été créé par la designer israélienne Hadas Itzcovitch et son père, l’artiste Ernest Itzcovitch, pour sensibiliser les gens aux questions environnementales.

Il a été achevé peu de temps après le pire incendie de forêt du pays au Mont Carmelצ incendie qui a décimé des milliers d’arbres, causé 43 morts et forcé la population à évacuer leur domicile.

Voir la vidéo

L’Objectif du Premier ministre Netanyahu : Israël parmi les 15 pays du monde ayant les revenus par habitant les plus élevés d’ici à 2025.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahu s’est adressé lundi à la « Globes Business Conference » et a déclaré qu’il voulait qu’Israël fasse partie des 15 pays du monde ayant  les revenus, par habitant, les plus élevés d’ici à 2025.

Photo : GPO

« L’économie d’Israël au cours de la dernière décennie a connu une croissance rapide, » a t-il dit. « Notre objectif de faire partie des 15 pays aux plus forts revenus, par habitant, est réalisable.

Cela ne sera pas facile pour autant mais  ne sera possible que si nous bénéficions d’une croissance du PIB d’un peu plus de 1.5 % par an

« La croissance, » a déclaré M. Netanyahu, « est nécessaire pour nos besoins nationaux et sociaux dans un moment de crise et Il n’y a pas d’autres moyens de trouver leur financement  sans la croissance.

C’est pourquoi la question que nous devrions nous poser est la suivante: Quelles sont les lois économiques fondamentales  qui nous ont permis d’être dans une telle situation  aujourd’hui, passant d’une économie en développement à un pays développé? Une autre question que nous devons nous poser est de savoir comment nous pouvons continuer sur cette voie, parce que la concurrence – tout comme dans les affaires – ne s’arrête jamais.

Une économie nationale qui fait partie d’une économie mondiale doit toujours être en concurrence, et je prétends  qu’il faut continuer à concourir, et de plus en plus. Pour  améliorer et atteindre cet objectif, nous devons suivre les cinq règles de base. Si nous suivons ces règles, elles  nous protégeront …Lire la suite ( en Anglais )

Netanyahu : « Une Force international de lutte contre les catastrophes naturelles pourrait-être un vecteur de paix ».

Dans la foulée de l’incendie du Carmel, le Premier ministre Benyamin Netanyahou cherche à mettre en place une force de lutte contre les incendies régionaux – un développement qui pourrait avoir des implications positives pour Israël et au-delà, une plus grande efficacité pour lutter contre les incendies.  Ayoub Kara,  également vice-ministre du développement régional en Galilée et  défenseur de la coopération régionale – en particulier avec la Turquie,   a prouvé qu’elle pouvait travailler avec Israël de manière efficace lors de  situations d’urgence tel que l’incendie.

« Nous avons vu comment les Turcs se tenaient côte à nos côtés. Une telle coopération peut se poursuivre, »

La semaine dernière, Netanyahou s’est entretenu avec plusieurs dirigeants de la région, y compris les Premiers ministres de  Grèce,  Russie, et Chypre, le roi Abdallah de Jordanie, et Mahmoud Abbas, sur l’idée de rassembler les ressources pour faire face aux catastrophes naturelles telles que les incendies de forêt. « En utilisant nos efforts conjoints, nous pouvons préparer et réagir efficacement aux catastrophes naturelles de manière beaucoup plus efficace », a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué. « La coopération que nous avons vécue dans la lutte contre le feu au Carmel donne de l’espoir à tous ceux qui croient en la paix. Netanyahou a suggéré la mise en place d’une réunion à Athènes afin d’ obtenir  une force de démarrage.

L’idée d’une force multinationale pour lutter contre les incendies a également été soulevée par le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, lors d’une visite des ambassadeurs de la région du Carmel ce lundi.

 Source : http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/141131

Dans quelle mesure la langue que nous parlons conditionne notre comportement ?

Comme cette citation du « Petit Prince » nous le rappelle, certains concepts apparaissent sous différentes perspectives selon la langue utilisée.

Si vous êtes multilingue, vous savez que votre point de vue sur tel ou tel sujet est presque inévitablement un petit peu influencé par la langue dans laquelle vous vous exprimez. Le Dr. Shai Dazinger à l’Université Ben-Gurion de Be’er Sheva vient de reporter une étude qui se concentre précisément cette question. Son terrain d’étude : la population arabe israélienne.

Dans la vaste majorité des foyers arabes israéliens, la langue de préférence est l’Arabe. Cependant, les arabes israéliens apprennent à parler Hébreu à l’école et deviennent rapidement capables de communiquer aussi bien en Hébreu qu’en Arabe. Le Dr. Shai Dazinger a recruté un groupe de volontaires issus de cette population.

 Ils les a ensuite placés devant un ordinateur pour leur faire passer un test d’association implicite; technique psychologique permettant de mesurer scientifiquement les préjugés d’une personne. Au cours de ce test les chercheurs mesurent le temps que les sujets prennent pour associer un prénom Arabe (Ahmed, Samir…) ou un prénom Juif (Avi, Ronen…) avec des mots qui ont une connotation positive ou négative.
Quand la langue du test est l’Hébreu, les chercheurs ont remarqué que les participants avaient tendance à associer les prénoms Arabes plus facilement avec des mots positifs que pour les prénoms Juifs qui étaient un peu plus souvent associés avec des mots négatifs.

Une observation peu surprenante, compte tenu de la tension entre Arabes et Juifs; situation que les chercheurs utilisent à leur avantage. Après ce test de « calibrage », les participants ont repassé le même test à la seule différence que la langue du test était maintenant en Arabe. Cette fois, l’effet de biais en faveur d’associer des mots positifs avec des prénoms Arabes plutôt qu’avec des prénoms Juifs est devenu beaucoup plus prononcé.

Ce résultat démontre que la langue que nous parlons a une influence sur la manière dont nous nous comportons. Cela signifie que différents aspects de notre personnalité se manifestent selon l’environnement qui nous entoure. Lui-même bilingue Hébreu-Anglais, le Dr. Shai Dazinger avoue qu’il est plus poli quand il parle Anglais que quand il parle Hébreu.

Les conclusions de ces travaux viennent d’être publié dans la revue « Psychological Science ». Diplômé de l’Université de Davis en Californie en 1998, le Dr. Shai Dazinger a rejoint l’Université de Ben-Gurion a Be’er Sheva en 2001 où il se spécialise dans la psychologie du comportement de consommateur.
Vous trouverez plus de détails ainsi que l’article original en suivant le lien suivant:
http://pss.sagepub.com/content/21/6/799.citation
D’après le VI Chercheur Laurent BOUE