Par Danny Ayalon , vice-ministre des Affaires étrangères , 14 decembre 2010
Demandez aux Palestiniens directement et ouvertement s’ils sont prêts à faire des concessions.
La rupture des pourparlers de paix israélo-palestiniens a abouti à blâmer presque exclusivement Israël et ceci était prévu. Cependant, les événements des 17 dernières années – depuis que les pourparlers de paix israélo-palestinienne ont commencé – démontrent qu’il s’agit d’ une toute autre histoire qui a empêché la paix.
Depuis les accords d’Oslo qui ont été signés en 1993, la position israélienne sur le processus de paix a constamment progressé et évolué. Cela a été prouvé par les offres généreuses faites par les Premiers ministres, Ehud Barak et Ehud Olmert, respectivement en 2000 et 2008. Ayant répondu à presque toutes les demandes palestiniennes, ces offres ont été rejetées sans que soient engagées d’autres discussions ou contre-offres.
Le gouvernement israélien actuel a accepté le principe de deux Etats pour deux peuples. Israël a contribué à l’amélioration de la vie des Palestiniens au point où la croissance économique de la « Cisjordanie » est plus forte que presque partout dans le monde. Il a supprimé plus des deux-tiers de tous les contrôles de sécurité et nous avons lancé un moratoire unilatéral sur la construction dans les territoires .
En outre, le premier acte du Premier ministre Benjamin Netanyahu lors de son entrée en fonction il ya 21 mois, a été d’appeler à des négociations avec les Palestiniens n’importe où, sans conditions préalables et en mettant toutes les questions sur la table.
Malheureusement, la position palestinienne au cours de ces 17 années n’a pas bougé d’un pouce en ce qui concerne leurs exigences maximalistes. N’est-il pas temps que les Palestiniens se demandent directement et ouvertement s’ils sont prêts à faire des concessions? Sont-ils prêts à reconnaître Israël en tant qu’Etat juif ainsi que les liens existant entre le Mur occidental et le Mont du Temple? Sont-ils prêts à reconnaître qu’il ya des réfugiés juifs chassés des pays arabes, et qu’Israël a des préoccupations de sécurité bien réelles ?
Alors que le monde a malheureusement porté toute son attention sur la construction des implantations, il a largement été passé sous silence que les dirigeants palestiniens ont reculé par rapport aux positions déjà acceptées, en particulier sur la nécessité d’une solution en deux Etats pour deux peuples. J’en ai été le premier témoin lorsque le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Salam Fayyad a refusé de signer un compte rendu de la réunion qui incluait cette terminologie.
Les Palestiniens ont très bien réussi à présenter Israël comme étant la partie qui faisait obstruction.
Le cycle commence par la recherche d’excuses par les Palestiniens, pour éviter qu’ils ne se rendent aux négociations. Ils fuient un processus ouvert et honnête, et rejettent la responsabilité de l’échec des pourparlers de paix sur Israël.
Les Palestiniens menacent aussi de déclarer unilatéralement leur propre État, et dans un certain nombre d’occasions, ils ont menacé Israël de violence. Ils se sont lancés dans une campagne politique de dé légitimation d’Israël, en utilisant les forum internationaux, telle que l’Organisation des Nations Unies, pour tenter de créer une dynamique anti-israélienne.
Le récent débat sur un moratoire de règlement étendu en est la preuve. Depuis sa nomination, l’actuel gouvernement israélien a ouvert la voie à des négociations directes sans conditions préalables. Israël a imposé un moratoire de 10 mois ; les Palestiniens ont hésité et ont refusé de se joindre aux négociations directes. Lorsque le moratoire a expiré, les Palestiniens ont demandé une prolongation de ce même moratoire qu’ils n’avaient pas trouvé suffisamment bon pour les mener à la table des négociations depuis plus d’un an.
En outre, le sujet des implantations est un faux prétexte. Selon les accords signés antérieurement, les implantations et les frontières font parties des discussions du statut final. Les Palestiniens les ont transformés en une condition préalable aux négociations.
Alors que les Palestiniens et leurs partisans prétendent que les implantations « mangent » plus de terres qu’ils n’en revendiquent pour leur futur Etat, les vrais chiffres suggèrent le contraire. Aujourd’hui, 43 années depuis qu’Israël a pris le contrôle de la « Cisjordanie », les zones bâties en implantations de peuplement constituent moins de 1,7% de la superficie totale.
Les deux parties souhaitent que leurs revendications soient satisfaites, mais une solution négociée est la seule façon pour la région d’atteindre le résultat espéré d’une réconciliation pacifique et historique entre les Juifs et les Arabes, les Israéliens et les Palestiniens. Les deux parties doivent faire des concessions, et Israël en a fait de nombreuses.
Pour que le processus de paix puisse progresser et aboutir, la communauté internationale doit prendre la décision historique et courageuse d’ignorer les pressions de la Ligue arabe et de l’Organisation de la Conférence islamique dans les instances internationales, ce qui poussent les Palestiniens à durcir leurs revendications à la table des négociations. La communauté internationale doit également rejeter leurs prétextes et leurs menaces.
Il n’y a pas de substitut à une solution négociée, et cela doit être énoncé devant toutes les parties. La pression doit être exercée sur ceux qui refusent de se mettre à la table des négociations, et non pas sur ceux qui y sont déjà assis.
Le fait d’adopter systématiquement les positions palestiniennes empêche la paix. La communauté internationale doit briser le cycle palestinien de dérobade et de rejet.
Source : latimes.com/news/opinion/commentary/la-oe-ayalon-peace-talks-20101214,0,5056630.story
les palestiniens ne veulent pas la paix ! leurs essais » loupés » a montrés au monde leurs incapacités a instaurer des conditions propices pour la paix ! il n ‘ y a pas de camp de la paix chez les palestiniens ………………