En cette date commémorative du refus arabe du plan de partage de la Palestine (29 novembre1947) … le Conseil révolutionnaire du Fatah vient de conclure ce week-end à Ramallah sa 5ème Convention en déclarant son refus de reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif, son refus de frontières intérimaires, son refus d’échange territorial. Le Conseil encourage les dirigeants de l’Autorité palestinienne à tout faire pour déjouer la future loi israélienne exigeant un referendum avant tout retrait de Jérusalem-Est ou des hauteurs du Golan qui n’a pas obtenu la majorité aux 2/3 à la Knesset.
Le Conseil réaffirme qu’il est opposé à tout arrangement israélo-américain pouvant nuire aux intérêts palestiniens. Alors qu’Israël attend un document des États-Unis qui établirait plusieurs engagements en échange d’un gel de 90 jours sur la construction de nouvelles implantations (sur la base des termes du moratoire de 10 mois ayant expiré le 26 Septembre dernier) , les Palestiniens ont insisté pour qu’Israël cesse toute activité de ‘colonisation’ avant que les négociations directes puissent reprendre.
Dans son communiqué, le conseil du Fatah a déclaré qu’il était catégoriquement opposé à toutes propositions d’échange de terres entre Israël et l’Autorité palestinienne sous prétexte que les « gangs de colons illégaux ne peuvent être mis sur un pied d’égalité avec les propriétaires terriens de plein droit »
Le conseil a rejeté d’éventuels plans de fournir des armes à Israël en échange d’une relance des pourparlers de paix actuellement au point mort. Le Conseil a ajouté que les Palestiniens n’accepteraient pas les ententes entre Israël et les Etats-Unis qui pourrait « nuire aux droits du peuple palestinien et prolonger l’occupation »
Selon la mise en garde Conseil du Fatah, le ‘package’ d’engagements rapportés des États-Unis à Israël « ne sert pas la cause de la paix ». Se référant à la nouvelle loi israélienne sur Jérusalem et le Golan, le Conseil a déclaré qu’elle était en violation du droit international et a exhorté la direction de l’AP à faire des efforts auprès de l’ONU et du Conseil de sécurité pour parvenir à la contrecarrer.
JPost – 29 novembre 2010