Dans une interview à Haaretz publiée récemment, la chef de l’opposition birmane lance un appel pour la paix entre Israéliens et Palestiniens.
Israéliens et Palestiniens doivent se demander s’il ne peuvent juste devenir amis, a déclaré l’opposante birmane Aung San Suu Kyi à Haaretz dans une interview téléphonique exclusive cette semaine. Aung San Suu Kyi, libéré plus tôt ce mois-ci après avoir passé la majeure partie des deux dernières décennies en résidence surveillée, a dit qu’elle a vu quelques changements pour le mieux dans son pays depuis son dernier « intermède de liberté ». Elle a dit que les téléphones cellulaires, par exemple, ont stimulé son mouvement pro-démocratie en permettant aux personnes, en particulier aux jeunes, d’être mieux informés sur ce qui se passe à la fois dans leur pays et dans le monde. Néanmoins, elle souligne que plus de 2.000 prisonniers politiques sont toujours derrière les barreaux en Birmanie (qui a été rebaptisé Myanmar par la junte au pouvoir) rendant tout changement réel peu probable jusqu’à ce qu’ils soient tous libres. Elle a donc exhorté la communauté internationale à lutter pour leur libération.
Dans une interview précédente, réalisée en 1997, Aung San Suu Kyi m’avait dit qu’elle était très touchée par la publication des mémoires de Natan Sharansky à propos de ses années en tant que prisonnier de Sion dans l’ex-Union soviétique. À la lumière de cela, je lui ai demandé si elle avait un message aujourd’hui pour Shalit, retenu captif pendant plus de quatre ans sans être autorisé à recevoir de visite, pas même de la Croix-Rouge. « Je voudrais envoyer un message à tous les prisonniers politiques partout dans le monde », a-t-elle répondu. « Restez fort et n’oubliez pas qu’il ya beaucoup, beaucoup de gens qui vous portent dans leur cœur et dans leur esprit et font tout ce qu’ils peuvent pour votre libération ». Aung San Suu Kyi a aussi dit qu’elle est « très, très préoccupé par les hostilités en cours actuellement entre le Nord et le Sud de la Corée. Si nous sommes un village global, nous ne pouvons pas nous éloigner de ce qui se passe partout dans le monde », dit-elle.
Compte tenu de cela, j’ai demandé si elle avait un message pour les Israéliens et les Palestiniens. « Je me demande si ils ne pouvaient pas s’asseoir et de penser que ce serait tellement mieux si elles pourraient d’être amis, me dit-elle. Cela semble une idée très simple, mais parfois des choses très importantes commencent avec des pensées très simples. »
28 novembre 2010 – Haaretz Daily Newspaper | Israel News
Oui, ce serait si simple …pour cela il serait si simple de reconnaître son interlocuteur…
c ‘ est vrais , c ‘ est plus facile de faire » amis amis » chez les autres ……. ! pourquoi ne l ‘ a t ‘ elle pas fait chez elle en Birmanie ………………. ,?