Depuis Janvier 2010, le programme médical de l’équipe d’IsraAID a permis la création récente de sa clinique médicale de Leoganne à Haïti, qui reçoit maintenant des patients touchés par l’épidémie de choléra. En conséquence, les personnels israélien, canadien et l’équipe médicale locale haïtienne se sont attelés à la préparation de la clinique sur le terrain, y ajoutant des dizaines de lits et en renforçant l’équipement de la clinique avec des fournitures médicales supplémentaires.
Dans les dernières semaines, les médecins ont assuré la formation du personnel et des collectivités locales de la région de Leoganne quant à l’importance de maintenir une bonne hygiène et la façon de faire face rapidement à l’épidémie.
L’équipe est en contact constant avec le gouvernement local, d’autres agences d’aide internationale et des Nations Unies pour coordonner la réponse appropriée face à l’épidémie galopante. Les autorités sanitaires ont signalé 64 nouveaux décès dans l’épidémie de choléra qui s’aggrave en Haïti, coûtant la vie à plus de 1250 personnes et ont vu arriver près de 20.000 patients demandant à être traités à l’hôpital. Le ministère a indiqué que parmi ces 64 personnes mortes à Port-au-Prince, 20 sont des enfants de moins de cinq ans, mais la région la plus touchée reste l’Artibonite, où les premiers cas ont été détectés en Octobre.
Les efforts visant à contenir le choléra – qui peut entraîner diarrhée et déshydratation pouvant tuer en quelques heures s’il n’est pas traité – ont été ralentis ces quelques jours à cause des émeutes dans la capitale, des centaines de personnes se sont heurtées aux troupes de l’ONU accusées par la foule d’importer la maladie.
IsraAID et ses organismes internationaux -Canada, U.S.A., Europe, Israël- affiliés : Tevel Be’tzedek (TBT) et NISPED, fournissent une assistance à la population depuis les premiers jours qui ont suivi le tremblement de terre ayant frappé Haïti. Les équipes programment des cours dans les centres communautaires, organisent des programmes médicaux, assurent une production alimentaire, contribuent à l’autonomisation des femmes et ceci tant à Port-au-Prince, qu’à Jacmel et Leoganne.