Le nouveau rapport trimestriel de la banque centrale est consacré aux tendances inflationnistes de l’économie israélienne. Il confirme les prévisions particulièrement optimistes pour la fin de cette année et pour l’an prochain: au cours du troisième trimestre de 2010, le rythme annuel de l’inflation est retombé à 2,4%, le PIB a augmenté de 4,5% en rythme annuel et l’économie israélienne se rapproche du plein emploi.
Une inflation maîtrisée
Les économistes de la Banque d’Israël ont calculé que le rythme annuel de l’inflation est actuellement de 2,4%. Ce taux correspond bien à l’objectif du gouvernement israélien de contenir l’inflation annuelle entre 2 et 3%.
Le rapport trimestriel de la banque centrale fait aussi remarquer que le poste du logement contribue pour un point au taux d’inflation annuel. Autrement dit, en excluant l’immobilier du calcul de l’indice des prix, l’inflation serait de l’ordre de 1,4% l’an seulement: on ne pouvait espérer mieux.
Une croissance accélérée
En rythme annuel, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 4,5% au second trimestre 2010. Cette forte croissance est entraînée par les exportations qui augmenteront de 10% en 2010. Pour 2011, les exportations progresseront encore de 6%, et cela bien que la reprise risque d’être molle chez la plupart des partenaires commerciaux d’Israël.
Dans ce nouveau rapport trimestriel, les économistes de la banque centrale analysent aussi la conjoncture internationale et son impact sur l’économie israélienne. Ils remarquent notamment que « contrairement aux Etats-Unis et à la plupart des économies d’Europe, la croissance relativement rapide de l’économie israélienne est créatrice d’emplois et elle contribue à la réduction du taux de chômage ».
Le retour du plein emploi en 2011
Dans le courant de 2011, le chômage retombera à un taux moyen de 6% de la population active; les experts de la banque centrale qualifient ce taux de « plein emploi », c’est-à-dire un taux incompressible dans le cas de l’économie israélienne.
Rappelons que selon l’organisation internationale du travail (OIT), le plein emploi ne signifie pas que le taux de chômage doit être égal à zéro: il représente le niveau auquel la grande majorité des individus en âge de travailler, et qui le souhaitent, peuvent trouver un emploi productif et rémunéré.—
Jacques Bendelac (Jérusalem)
Source : Israelvalley